8 Saint Cernin

Saint Cernin

Cette page couvre les communes suivantes : Besse, Saint Cirgues de Malbert, Saint Chamant, Saint Projet de Salers, Girgols, Tournemire, Saint Cernin, Saint Illide, Freix-Anglards, Teissières de Cornet, Crandelles, Naucelles, Reilhac, Jussac, Marmanhac et Laroquevieille.

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  • Broussette à Reilhac

  • Anjony à Tournemire

  • Estang à Marmanhac

  • Messac à Reilhac

  • Sédaiges à Marmanhac

Possesseur du Chateau de Broussette (15)

Château de Broussette

Le Château de Broussette est situé sur la commune de Reilhac dans le Cantal.

Tour carrée datée du xve siècle qui comportant quatre étage voûtés dont l'accès se faisait avec un escalier extérieur en bois par une ancienne porte au second étage. La salle du premier étage, qui a une voûte ogivale, est accessible par une porte sur le linteau de laquelle se trouve la même inscription, en lettres gothiques cursives, que sur la porte d'accès à la tour de Pesteils: Christus rex venit in pace, Deus homo factus est. Corps de logis rectangulaire du début du xixe siècle. Chapelle ogivale du xve siècle très bien conservée.

Histoire: Famille Fabri ... Benoit Fabri, fils de Guillaume Fabri, seigneur de Jussac, dirigeait les travaux de l'artillerie du Louvre, et habitait Broussette où son fils Eustache Fabri, bailli des Montagnes d'Auvergne, a fait construire la chapelle de Broussette en 1335. Il est enterré en 1354 dans une autre chapelle qu'il avait fondée à l'église de Saint-Paul-des-Landes. Famille de Cayrac ... Famille de Roquemaurel... Famille Delzons... La famille Delzons, a donné de nombreux hommes de Lettres: Alexandre Delzons (1800-1859), fils du Général d'Empire Alexis Joseph Delzons (1775-1812), était président du tribunal d'Aurillac. Il a fait d'importantes études historiques sur la région d'Aurillac au Moyen Âge. Sa fille Aglaée, qui a passé son enfance à Broussette, a été la mère des trois frères Charmes : Francis Charmes, directeur de La Revue des Deux Mondes , Xavier (1849-1919), fondateur du Comité des travaux historiques et scientifiques au ministère de l'Instruction publique, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, Gabriel (1850-1886), brillant écrivain au Journal des débats, auteurs de nombreuses études sur la Turquie, la Palestine, l'Égypte, le Maroc. Nommé tuteur de ses neveux Delzons, Xavier s'occupa d'entretenir le parc de Broussette.

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Aymeric Rolland De Cromières, Seigneur De Cromière †ca 1355

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Jeanne Rolland De Cromières, Dame de Cromière †1370

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Bertrand De Tournemire, Seigneur De Tournemire 1372-1418/

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Rigaud De Tournemire, Seigneur De La Peyre en Jordanne ca 1405-1454/

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X Rolland De Cromières

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Agnès Lachièze

& Eustache Fabri, Possesseur du Chateau de Broussette (15)

Possesseur du Chateau d'Anjony (15)

Château d'Anjony

Le château d'Anjony est un château fort, situé dans la commune de Tournemire (Cantal), département du Cantal (France), construit au début du xve siècle par la famille d'Anjony.

C'est une forteresse d'aspect martial composée d'un haut donjon cantonné de quatre grandes tours d'angle circulaires coiffées de toits en poivrière. Un chemin de ronde sur mâchicoulis surplombe le corps central ainsi que les tours. Elle a été construite en pierre de lave sur un éperon qui domine la vallée encaissée de la Doire. À proximité, se trouve le corps de bâtiments du xviiie siècle ajouté par Claude d'Anjony avant la Révolution. C'est un bâtiment rectangulaire en basalte à un seul niveau et toiture en lauzes à deux niveaux de lucarnes. Ce logis sévère et gris, renferme des décors raffinés de style Louis XV : parquets, boiseries, cheminées et trumeaux. Les bâtiments de communs, répartis le long de l'allée d'accès au château, sont construits dans le même style que le logis ce qui constitue un ensemble exceptionnel

Au xvie siècle, Michel Ier d'Anjony, fils de Louis III d'Anjony, et époux de Germaine de Foix fait décorer la grande salle du premier étage d'une fresque représentant les Neuf Preux. Ces fresques, réalisées vers 1575, ont été redécouvertes au début du xxe siècle derrières des boiseries qui avaient été installées au xviiie siècle. La fresque de Jules César, l'un des trois héros païens des Neuf Preux, a disparu suite au percement d'une fenêtre à la même époque. Michel Ier et son épouse se sont fait immortaliser de part et d'autre de la cheminée monumentale. La décoration de la chapelle privée représente des scènes de la Passion.

En 1351, Guillaume Johanini arrive sur les terres de la famille des Tournemire, l'une des plus puissantes maisons féodales d'Auvergne. La famille des Johanini est anoblie en 1360 et adopte de nom d'Anjony. En 1368, Bernard d'Anjony, bourgeois d'Aurillac, épouse Marguerite de Tournemire. Durant la guerre de Cent Ans, les deux familles, appartiennent à deux clans distincts : les Anjony faisant acte d'allégeance au roi de France tandis que les Tournemire, souverains sur leur terre, se rallient aux Plantagenêts. Autorisé par Charles VII, Louis d'Anjony fait construire le donjon médiéval, non loin du château des Tournemire, pour abriter le corps armé, ce qui provoque une haine profonde entre les deux familles jusqu'au meurtre de Claude d'Anjony en 1523. En 1590 un accord entre les deux familles reconnaîtra la « parité d'honneur » et la rivalité prend fin vingt ans plus tard par le mariage de Michel II d'Anjony avec l'héritière des Tournemire. Au xviiie siècle, Claude d'Anjony, marquis de Mardogne, lieutenant du corps des gardes royaux, entame la construction du corps de logis qui jouxte l'une des tours. Le château passe ensuite par héritage dans les familles de Léotoing puis Pélissier de Féligonde.

Jean De Tournemire, Seigneur De Tournemire 1345-1375

& Jeanne Rolland De Cromières, Dame de Cromière †1370

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Marguerite De Tournemire 1330

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Louis D'Anjony, Seigneur De Falcimagne 1369-1439

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Louis D'Anjony, Seigneur De Falcimagne †1468

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Bertrand De Tournemire, Seigneur De Tournemire 1372-1418/

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Rigaud De Tournemire, Seigneur De La Peyre en Jordanne ca 1405-1454/

Possesseur du Chateau d'Estang (15)

Château d'Estang

Le château d'Estang est une gentilhommière située à Marmanhac dans le Cantal

Le château d'Estang actuel est un corps de bâtiment rectangulaire de deux étages et de cinq travées qui a été édifié au xviie siècle sur les bases de l'édifice du xve siècle. La façade principale est exposée à l'Est. L'entrée se fait par un portail voûté en anse de panier, est encadré de deux colonnes engagées avec chapiteaux ioniques. D'après Bruno Phalip1, le château du xve siècle était cantonné de quatre contreforts circulaires qui sont toujours présents sur la partie gauche du bâtiment et qui indiquent que cette partie subsiste sur deux niveaux avec la porte au nord.

Le château d'Estang a été inscrit monument historique le 21 mars 2005

Appartient au xiiie siècle à Jehan Malpel et à sa famille jusqu'au mariage en 1321 d'Alix Malpel d'Estang avec Géraud Vigneroux dont la famille va conserver Estang jusqu'à Antoine-Louis d'Estang, qui décède avant 1743 en laissant comme veuve et héritière Guillemette Green de Saint-Marsault qui se remarie en 1753 avec Jean-Joseph de Scorailles qui décède aussi sans postérité en 1774.

En 1820 Louis Geneste, notaire royal à Aurillac, est propriétaire d'Estang qu'il lègue à son fils Jean-Baptiste Geneste (1764-1844), lieutenant particulier civil au présidial d'Aurillac, qui épouse Françoise Grognier, fille de Louis-Furcy Grognier (1777-1832).

Un de leurs fils, Émile Geneste (+1874), sera maire d'Aurillac.

Les archives du château d'Estang ont été acquises en 2009 par les Archives départementales du Cantal.

Jean Malpel est ni ancêtre ni cousin :

Parenté suivante

Possesseur du Chateau de Messac (15)

Château de Messac

Le château de Messac est situé sur la commune de Reilhac dans le Cantal. Il possède un parc remarquable

Le site est placé le long de l'ancienne route royale d'Aurillac à Mauriac, il dominait le gué sur la Baÿsse, rivière affluente de l'Authre.

Le bâtiment se compose d'un corps de logis à trois étages carrés adossé au nord à une ancienne tour ronde. L'ensemble a été flanqué par la suite d'une petite aile en appentis avec une baie simple dont le linteau est en accolade3 et deux autres voûtées en anse de panier ce qui date cette partie du xve siècle. Le cadastre de 1800 ne mentionne pas l'aile et la tour carrée ajoutées au sud au début du xxe siècle.

Il existait au xiiie siècle une famille de Messac qui possédait le château du même nom. Messac était un fief dépendant des abbés d'Aurillac, puis des seigneurs de Conrot. La convocation aux bans de 1384 et 1384, puis de 1533, indiquent que Messac-lez-Reilhac relevait du Carladès et des vicomte de Carlat. C'était le siège d'une justice locale jusqu'au début du xviie siècle. Sa ferme possédait une montagne à Girgols avec un buron.

Après la famille de Messac, le fief passe par succession aux familles du Crozet de Bellestat et de La Garde de Saignes, puis aux Caissac de Sedaiges et aux Léotoing d'Anjony. Vendu comme bien national à la Révolution, Messac est ensuite possédé par les familles Prax puis Maitrier

Astorg de Messac est ni ancêtre ni cousin :

Parenté suivante

Possesseur du Chateau de Sédaiges

Chateau de Sedaiges

Le château de Sedaiges (prononcez Sédage) est un château médiéval et néo-gothique situé à Marmanhac dans le Cantal. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 24 septembre 19871 et possède un parc remarquable avec verger, jardin potager et pièces d'eau2. Cette maison s'est transmis au sein de différentes familles descendant de Jean Caissac qui l'acquit en 1442.

Batiment carré de trois étages cantonné de quatre tours rondes. Reconstruit en forteresse à partir de 1452 puis embelli au xviiie siècle, ce château impressionnant offre en outre un exemple unique de l'architecture troubadour du xixe siècle. En 1741, le château fut remis au goût du jour par l'élargissement des ouvertures et l'ajout de boiseries dans certaines pièces1 Vers 1865, l'architecte Parent effectue d'importants travaux sur l'édifice. Le plan général du château fut respecté dans son apparence. Le bâtiment fut habillé dans le style néo-gothique. Fenêtres et portes furent encadrées d'un décor néo-15e. Un chemin de ronde fut ajouté aux quatre tours d'angles, à l'imitation de celui conservé sur la façade sud. La cour centrale fut couverte et aménagée en hall. Les éléments de boiseries et les peintures sont traités dans le style de la fin de l'époque gothique.

Repaire militaire dès le xiie siècle, Sédaiges fut témoin et acteur des luttes franco-anglaises dans l'Auvergne médiévale. Pierre de Sedaiges, chevalier, vend en 1442 le domaine à Jean Calsac ou Caissac, riche bourgeois d'Aurillac. Raymond de Caissac obtient en 1452 des autres seigneurs de Marmanhac la permission de construire un château avec tours et machicoulis. Madeleine de Caissac épouse en 1729 Pierre Béral et apporte Sedaiges dans la famille Béral qui dès lors en porte le nom. Georges Fumel de Sedaiges, descendant de la famille Béral devient propriétaire de Sedaiges et maire de Marmanhac. Sedaiges passe ensuite par mariage et succession dans la famille de Riverieux de Varax qui possède toujours le château.

Possesseur du Chateau de Saint Chamant (15)

Chateau de Saint Chamant

Le château de Saint-Chamant est situé sur la commune de Saint-Chamant dans le Cantal.

Dans un site remarquable dominant la vallée ouverte sur les monts du Cantal, la partie la plus ancienne du château est un donjon du xive siècle. Il y avait deux tours mais il ne reste que celle à trois pans, contenant l'escalier. De la tour ronde nord il ne reste que la base prise dans les soubassements du château. Au xviie siècle, les Lignerac, futurs ducs de Caylus, construisent un vaste corps de logis. Ses pièces sont lambrissées et il abrite une remarquable collection de tapisseries d'Aubusson. Outre les Aubusson, on peut y admirer des Flandres xviie siècle), un retable xviie siècle) dans la chapelle, le grand escalier, les boiseries. Le petit corps de logis a été construit vers 1820 avec réemploi des matériaux de la tour ronde. L'avant-corps date de 1905. Le communs comportent une aile datée du xviie siècle qui est comme le château lui-même inscrite monument historique. Le château de Saint-Chamant est entouré d'un parc en terrasses

Famille de Saint-Chamant

Cette famille originaire du château de Saint-Chamant dans le Cantal a une branche qui s'est établie à Saint-Chamant. La maison de Saint-Chamans (Corrèze), unie à celle d'Escorailles, est à l'origine de la branche de Saint-Chamant du Cantal.

Famille de de Balzac d'Entraygues

Robert de Balzac, sénéchal d'Agenais et de Gascogne (en 1473), conseiller et chambellan du roi Louis XI puis de Charles IX qui le nomme gouverneur de la citadelle de Pise, était fils de Jean de Balsac, seigneur d'Entraygues et d'Agnès de Chabannes. Il reconstruit le Château de Montal dans le Lot sur les communes de Saint-Jean-Lespinasse et de Saint-Céré. En 1473, il acquiert les droits de haute, moyenne et basse justice de la seigneurie de Saint-Chamant, droits dont la famille de Lagarde, titulaire, s'était désaisie récemmement auprès d'habitants de Salers. Après avoir reconstitué ce fief, en 1484, il fonde à Saint-Chamant, un chapitre de six chanoines, qu'il dote richement. Ce chapitre subsistera jusqu'à la Révolution. Il se marie en 1474 avec Antoinette de Castelnau-Bretenoux, dont il a eu huit enfants. C'est sans doute lui qui fait construire l'actuel donjon du château. Il décède en 1503, et est inhumé aux côtés de son épouse, décédée en 1494, dans l'église collégiale de Saint-Chamant qu'il avait fondée. La plaque en bronze portant leur épitaphe et leurs armoiries se trouve à la mairie. Le château reste à ses descendants jusqu'à sa vente en 1589, à la famille Robert de Lignerac.

Famille de Robert de Lignerac

François Robert de Lignerac (1535-1613), capitaine de Carlat et des gardes des reines Isabeau d'Autriche et Margot de Valois qui lui reprochait un caractère « avare et violent »2 et se félicita de son décès. Seigneur de Saint-Chamant sans doute par son mariage en 1564 avec Françoise de Scorailles qui descendait de Robert de Balzac, le château reste dans sa famille jusqu'à : Achile Joseph Robert de Lignerac (1733-1783), duc de Caylus, qui mène grand train à Versailles et Paris. En 1777, ses créanciers font saisir ses biens et en obtiennent la mise en vente judiciaire au Chatelet, à Paris, du Château et de la Terre de Saint-Chamant. En 1783, les créanciers revendent Saint-Chamant à M. Pierre Couderc, conseiller du roi au Présidial d'Aurillac

Famille Couderc de Saint-Chamant

Pierre Couderc (vers 1732-1809), conseiller audiencier à la chancellerie de la Cour des comptes de Montpellier, était marié à Marie Veyrines qui lui donne un fils qui hérite de son importante fortune: François Couderc (1780-1863), intendant en Espagne, membre de la loge Les Frères de la Vraie Lumière de Saint-Flour, nommé receveur-général du Cantal en 1815. Depuis 1783, la famille actuelle maintient cet ensemble bien vivant.

Philippe De Saint Chamans, Possesseur du Chateau de Saint Chamant (15) 1190-

& Marie De Scorailles 1195-

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Bernard De Saint Chamans, Seigneur de Saint-Chamans 1225-

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Bertrand De Saint Chamans, Seigneur de Saint-Chamans /1255-1280/

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Olivier De Saint Chamans, Seigneur de Saint-Chamans †1376

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Jeanne De Saint Chamans ca 1330-

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Jeanne De Lastayrie, Dame de Rhodes 1350

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Louis De Pot de Rhodes, Seigneur De Rhodes

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Guyot De Pot de Rhodes, Seigneur De Rhodes

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