3 Paulhaguet

Haute Loire

Cette page couvre les communes suivantes : Ally, Arlet, Aubazat, Blassac, Cerzat, Chassagnes, Chastel, Chavaniac-Lafayette, Chilhac, La Chomette, Collat, Couteuges, Cronce, Domeyrat, Ferrussac, Frugières-le-Pin, Javaugues, Jax, Josat, Lavoûte-Chilhac, Lubilhac, Mazerat-Aurouze, Mazeyrat-d’Allier, Mercœur, Montclard, Paulhaguet, Saint-Austremoine, Saint-Beauzire, Saint-Cirgues, Saint-Didier-sur-Doulon, Saint-Georges-d’Aurac, Saint-Ilpize, Saint-Just-près-Brioude, Saint-Préjet-Armandon, Saint-Privat-du-Dragon, Sainte-Eugénie-de-Villeneuve, Sainte-Marguerite, Salzuit, Vals-le-Chastel, Villeneuve-d’Allier, Vissac-Auteyrac.

Sur cette page découvrez les châteaux de :

  • Bosbomparent à Saint Beauzire

  • Saint Ilpize à Saint Ilpize

  • Domeyrat à Domeyrat

  • Chavagnac Lafayette à Chavagnac Lafayette

  • Servières à Saint Didier sur Doulon

  • Mercoeur à Mercoeur

  • Lespinasse à Saint Beauzire

  • Alleret à Saint Privat du Dragon

Possesseur du Chateau de Bosbomparent

Construit au 14e siècle, le château se dégrade au cours du 19e siècle avant d'être incendié et abandonné jusqu'en 1976. L'édifice comprend un logis principal flanqué par une tourelle d'escalier sur cour et une grosse tour d'angle. Le logis est relié par une enceinte à une tour carrée haute et presque aveugle Il est habité toute l'année et est le témoin vivant du patrimoine historique et architectural du Brivadois.

Visites des extérieurs, terrasse, découverte architecture, tour de cantonnement, glacis fenêtres a croisées... avec parcours culturel initiatique. Visite de la cour intérieure et donjon du 13ème.

Possesseur du Chateau de Saint Ilpize

Construit sur un piton volcanique, le château domine la vallée du Haut Allier. Son implantation daterait du XIème ou XIIème siècle. Dans certains écrits, il est fait mention d'un "castrum" dès le XIème siècle. Ce qui est sûr, c'est l'existence d'une paroisse, aussi étendue que la seigneurie, et d'un prieuré au XIIème siècle.

Le château de Saint-Ilpize fut la résidence pendant plus de 150 ans des Dauphins d’Auvergne. Il ne reste, aujourd’hui, que d’imposantes ruines. Seule le Chapelle du Château, bijou de l’architecture romane, en pierres volcaniques avec son clocher à arcade à deux baies à retrouvé son éclat grâce à une rénovation faite sous la houlette des Monuments Historiques, terminée en 2001. La première mention d'une construction fortifiée remonte à 1030 (château du XIème siècle, XIVème siècle, XVIème siècles, chapelle XIIème siècle). La forteresse de Saint-Ilpize, rapidement dotée de plusieurs enceintes, permettait aux Dauphins d'Auvergne de surveiller les gorges de l'Allier.

Les murailles sont dominées par l'ancienne chapelle et une tour carrée servant de clocher. Plusieurs enceintes successives, flanquées de tours, enserraient basses-cours et quartiers de la ville, qui s'étendait au XVIème siècle jusqu'à l'Allier. Seule l'enceinte supérieure, qui protégeait le logis seigneurial, présente une structure homogène au sommet de la butte.

L'enceinte dessine un cercle à pans irréguliers auquel on accède par une rampe nord partant de la place de l'église. Plusieurs chicanes, bastions et poternes défendaient l'accès à la cour basse dans laquelle l'accès s'effectue par une porte en arc brisé. En contrebas, l'enceinte inférieure est garnie d'une tourelle nommée "épaulette". Le logis seigneurial était adossé contre la partie sud de l'enceinte A l’intérieur une très belle piété du XIIIème siècle.

Le site est vraisemblablement le plus spectaculaire et majestueux de la “Ribeyre”. C’est l’un des plus remarquable par son environnement, son altitude moyenne (470 à 770 mètres), son air pur, son calme, son microclimat, 2200 heures annuelles d’ensoleillement comparable à celui de la Côte d’Azur, qui a en outre, jusqu'à ce jour échappé aux grandes agressions du modernisme... est le paradis des pêcheurs, des randonneurs, des kayakistes, des cyclistes, des écuyers enfin, le lieu idéal pour les citadins en quête d’un petit coin tranquille.

Possesseur du Chateau de Domeyrat

Construit au XIIIème siècle par la Famille Papabeuf, le château domine le village de Domeyrat et les confluents de la Senouire et du Doulon. Il fut transformé en carrière sous la Révolution.

Ce château au XVe siècle se présente comme un rectangle flanqué à chacun de ses angles d'une tour ronde élevée. Il était entouré d'une deuxième enceinte comprenant tours et courtines. Le bâtiment accolé en saillie à la face nord comprend deux pièces séparées qui pouvaient servir de latrines. Les moellons et la maçonnerie semblent indiquer trois époques de construction, superposées en hauteur. La partie inférieure pourrait remonter au XIIe ou XIIIe siècle, il ne comportait aucune cour intérieure. Son entrée paraît avoir été située au sud-ouest protégée par une sorte de barbacane. La tour d'angle nord-ouest et celle du sud-ouest conservent des vestiges de peintures du XVIe siècle, représentant des scènes de chasse, des amours et des arabesques pour la première et pour la seconde des scènes religieuses du début du XVIIe siècle. L'édifice a été démantelé en 1794.

Au XVIème siècle, les La Rochefoucault y firent peindre des scènes récemment découvertes et en voie de restauration. Le château fut habité jusqu'en 1789. On y découvre une enceinte flanquée de quatre tours et on peut admirer la coupole décorée de fresques du XVIème siècle, ainsi que des peintures murales dans les tours nord-ouest et sud-ouest. Le Pont date des XVème et XVIème siècles.

Possesseur du Chateau de Chavagnac Lafayette

Au XIVème siècle Chavaniac, localité d’origine gallo-romaine devenue seigneurie, appartenait à des bourgeois de Langeac : les Suat. C’est à cette époque que remonte la construction du manoir qui n’était à l’origine qu’une "Maison Forte". Le manoir de Chavaniac entra dans la famille Lafayette par le mariage, en 1708 , d’Edouard Motier de La Fayette et de Marie Catherine Suat de Chavaniac.

A la fin du XVIIème siècle, la "Maison Forte" des Suat fut détruite par un incendie. Reconstruite en 1701, la nouvelle bâtisse fut agrandie, pour devenir le château ou naquit, le 6 septembre 1757, le marquis de Lafayette. Dés 1791, Lafayette fit moderniser le bâtiment par l’architecte Ambroise Laurent Vaudoyer aidé du peintre Albert Ancica. Les transformations les plus marquantes eurent lieu par la suite en 1917 puis de 1920 à 1925 (élévation d’une tour carrée) à l’initiative du French Heroes Lafayette Mémorial Fund et du Mémorial Lafayette dont John Moffat fut respectivement le chairman puis le président. L’architecte ordinaire des monuments historiques de Haute-Loire, Achille Proy assura la conduite de ces dernières transformations.

Une description détaillée du château en 1883 présente le bâtiment comme un vaste parallélogramme, dont chaque coté a une longueur moyenne de 23 mètres sur environ 12 mètres de hauteur. La façade principale orientée au nord est flanquée de deux tours de 15 mètres de hauteur et de 20 mètres de circonférence, coiffées de campaniles.

Lafayette fit planter une allée de tilleuls, d’ormes, de frênes et de peupliers, longue d’un kilomètre. A partir de 1917 le Mémorial engagea une longue série de travaux tant de restauration que pour de nouveaux aménagements. La toiture fut refaite, les fondations assainies, une tour reconstruite, l’aile arrière sud fut reconstruite avec le rehaussement d’un étage et d’une tour carrée. L’aménagement intérieur se modèle autour du grand salon, des pièces nouvelles furent également aménagées, l’électricité est amenée de Brioude (1921), une station de pompage assura la distribution de l’eau, chauffage central et téléphone équipèrent le château. En plus de commodités nouvelles l’aile sud fut équipée de nombreuses chambres à coucher dotées de salles-de-bain. Un architecte de jardin dessina les perspectives: une roseraie, un jardin anglais et planta les essences qui font du parc actuel, une rareté.

Le château de Chavaniac remanié trois fois depuis l’incendie qui le détruisit à la fin du XVIIème siècle, témoigne des aménagements conçus par les Suat en 1701, les Lafayette en 1790 et le mémorial, dont J. Moffat à partir de 1920.

Possesseur du Chateau de Servières

Le castrum de Servières est mentionné en 1250. La maison forte date du XIIIe siècle, et a conservé son logis donjon et sa basse-cour. Le château est formé d'un bâtiment rectangulaire de trois niveaux flanqué, du côté de l'escarpement, de deux tours. Il est protégé à l'opposé, par une enceinte formée de bâtiments d'époques variées qui paraissent reprendre le plan d'origine. Les percements datent du XVe siècle. Intérieurement la disposition ancienne subsiste au rez-de-chaussée avec des belles salles voûtées. Les étages ont été subdivisés au XVIIIe siècle et les pièces ont reçu un décor rustique avec plafond à la française, papiers peints et lambris peint.

Possesseur du Chateau de Mercoeur

A 1000 m d'altitude, au nord de Saint Privat d'Allier, un château fort qui appartenait à une branche de la puissante famille des Mercoeur, lignage qui apparaît comme les Bourbon à la même époque, lignage plus riche que les dits Bourbon mais qui sera moins prestigieux dans son devenir. La famille de Mercoeur originelle s'éteindra en 1321 avec la mort du dernier héritier sans descendance Beraud X. Les biens des Mercoeur passeront au petit fils d'Alixent de Mercoeur sa tante et de son troisième époux Robert III de Clermont. Cette Alixent même, Dame de St Privat d'Allier qui se fera construire le château de Mercoeur par son père Béraud VII de Mercoeur sur les ruines d'un château construit au XI siècle.

L'héritier prendra le nom de Beraud Ier dauphin d'Auvergne, Comte de Clermont, sire de Mercoeur. Le nom de Mercoeur apparaît pour la première fois en 911 dans une donation faite au chapitre de Brioude émanant d'Ithier II de Mercoeur, nom que l'on peut rapprocher d'un Itier (sans h) installé par Charlemagne en Auvergne en 778, mais aucun document ne le confirme. Bon je reconnais que cela donne un peu mal à la tête, ces histoires de famille; selon les auteurs, il peut y avoir des différences. Le fils d'Ithier II, Béraud I dit Le Grand (939-980, mais les dates divergent) eut ribambelle d'enfants dont Saint Odilon abbé de Cluny né vers 962 à Saint Cirgues en Haute Loire; on retrouve en ce lieu un premier château à un Mercoeur situé à 14 km de Brioude en Haute Loire, ainsi qu'un second château construit dans le puy de Dôme en Ardes à 30 km de Brioude, démoli sous le règne de Louis XIII dont il ne reste qu'un pan de mur nommé le doigt de Mercoeur. Les terres des Mercoeur étaient alors entre Brivadois et Cantal.

Revenons au château de Mercoeur près de Saint Privat d'Allier, qui était alors possession comme les châteaux de Saint Didier d'Allier et de Rocheguded'une branche de la famille de Mercoeur : Alixent de Mercoeur 1245-1286 qui épousa en premières nocesPons de Montlaur en 1257 fit construire cette forteresse, qui permettait d'avoir vue sur Saint Privat et sur St Didier. Lorsque la branche Mercoeur s'éteignit en 1321, les Montlaur en devinrent les seigneurs puis cédèrent en 1390 le château de Mercoeur aux Du Saunier qui conservèrent le château jusqu'en 1764 où par alliance, le propriétaire fut Jean Martin de Matussières. Le château brûla lors de la guerre de Cent Ans, fut fortifié en 1439, puis en 1764, un petit corps de logis de style Louis XVI fut construit, arrêté par la révolution. En 1846 une descendante épousa le comte de Miramon Fargues.

Depuis 1914, le château n'est plus habité, le logement ancien s'effondre, restent les tours en ruine et le bâtiment du XVIII.

Possesseur du Chateau de Lespinasse

Le château de Lespinasse est situé à Saint-Beauzire, près de Brioude (Haute-Loire). Une forteresse édifiée au XIIe siècle, construite à l’emplacement d’une villa gallo-romaine dénommée Spinatia signifiant les pins et qui a donné son nom au château.

Le fief a traversé les siècles et nous est parvenu dans un excellent état de conservation ; avec bien sûr des remaniements aux XIVe et XVe siècles. Les bâtiments sont imposants, notamment le donjon carré surmonté de mâchicoulis.

Le premier seigneur entré en possession des lieux est le chevalier Lambert d’Ore, compagnon de Philippe Auguste lors de croisade de 1187. A son retour, le roi lui offre la demeure de Lespinasse qui sera érigée en château et lui accorde la dîme féodale sur toutes ses propriétés.

Disposant d’une grande aisance financière due à ses possessions foncières, le chevalier Lambert Dore est en mesure de contribuer à l’entretien du domaine. Plus tard, son fils Jean d’Ore, obtiendra du roi des droits de haute et basse justice sur toute la seigneurie ; ce qui atteste l’importance des premiers seigneurs du château.

Par la suite de nombreux propriétaires posséderont le château. La famille Berchebru de Foucaud d’Aure, l’actuelle propriétaire, a entrepris d’importants travaux de restauration.

La visite du château conduit les visiteurs dans la cour intérieure et dans les anciennes cuisines. Puis la visite se poursuit dans la salle d’apparat, où les poutres apparentes rappellent les aménagements du XVe siècle, et par la visite de la chambre du XVe siècle de Blanche Dauphin d’Auvergne, dont le père Béraud II d’Auvergne fut tué à Azincourt en 1415. Le blason d’Auvergne sculpté dans la cheminée de la salle d’apparat prouve la puissance et le prestige des occupants de l’époque.

Possesseur du Chateau de Alleret (43)

Dans un parc de 3 hectares entourés de forêts, un savoureux mélange de bois, de rivières et de massifs volcaniques. Situé à 650 m d’altitude, Alleret jouit d’une situation privilégiée, entre plaines et montagnes.

Le Château fut construit à la fin du XIXe siècle, au sein même du cratère d’Alleret. Il offre ainsi une vue superbe sur un paysage de cultures bordées de forêts , vaste cratère d’environ 2 km de diamètre en pente adoucie, résultat d’une explosion évaluée à 3 millions d’années !

C'est désormais un site exceptionnel pour vos séjours, fêtes et mariages, au coeur d’un cratère d’Auvergne Méridionale !

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