Chancel Annie

Annie Chancel

"Sheila"

Chanteuse de Variétés

Retour sur la page > ‎1-6 COUSINS STARS‎ > ‎

Cousine à la 9ème génération

Fin décembre 2012 sort un nouvel album inti­tulé Solide. Elle se voit remettre une Victoire de la musique pour l’en­semble de sa carrière, et publie en octobre 2013 son auto­bio­gra­phie, Danse avec ta vie (éd. de l’Ar­chi­pel).

Celle qui fut surnom­mée «La petite fian­cée des Français» est née Annie Chan­cel en 1946 à Créteil, dans le Val-de-Marne.

Jeune, elle travaille un temps avec ses parents qui vendent des bonbons sur les marchés de la région pari­sienne. Ses premiers pas dans la musique se font comme chan­teuse dans le groupe les Guitar Brothers au début des années 60. C’est là que le produc­teur Claude Carrère la repère. Elle est jeune – 16 ans – et inex­pé­ri­men­tée. Il décide de prendre tota­le­ment en main sa carrière : c’est-à-dire qu’il la produit, écrit et compose pour elle, devient son agent et son mentor. Pour le meilleur comme pour le pire.

Annie devient alors Sheila et son premier album sort en 1962. Mais c’est avec le tube L'école est finie qui sort en 1963 que la chan­teuse connaît le succès auprès de la jeunesse. Son look couettes et jupe écos­saise marque les esprits, et elle se classe souvent première des hit parades.

Les succès s’en­chaînent tout au long des années 60 : Ecoute ce disque et Vous les copains en 1964, Le folk­lore améri­cain en 1965, Bang Bang et L'heure de la sortie en 1966, La famille et Le kilt en 1967, Petite fille de Français moyen en 1968, ou encore Oncle Jo en 1969.

Sheila devient une figure impor­tante de la variété française, parmi les stars de l’émis­sion culte des yéyé Salut les copains, aux côtés de Johnny Hally­day, Claude François, Jacques Dutronc ou France Gall. Et ce malgré la rumeur malveillante appa­rue au milieu des années 60 dans les pages de France Dimanche préten­dant qu'elle est un homme. Elle appren­dra beau­coup plus tard que ce bruit a été lancé avec la compli­cité de Claude Carrère pour qui l’es­sen­tiel était que l’on parle de son artiste.

Les années 70 commencent par un gros succès pour Sheila. La chan­son Les Rois Mages est très bien accueillie, y compris à l’étran­ger, frôlant le million de disques vendus. C’est aussi à cette époque qu’elle rencontre le chan­teur Ringo, avec qui elle chante en duo sur Les gondoles à Venise. Ils se marient en 1973 et deux ans plus tard vient au monde leur fils, Ludo­vic.

Malheu­reu­se­ment ce mariage n’est pas une réus­site et ils finissent par divor­cer en 1979.

A la fin des années 70, la mode est au disco. Claude Carrère relooke esthé­tique­ment et musi­ca­le­ment Sheila. Son premier album disco, en anglais, sort en 1977. C’est encore un succès, y compris à l’in­ter­na­tio­nal (elle vend plus de 5 millions de 45-tours de sa reprise du stan­dard améri­cain Singin’in the Rain).

Les années 80 sont plus diffi­ciles pour la chan­teuse. Ses albums marchent moins bien. Elle décide de se sépa­rer de Claude Carrère avec qui elle sera en procès pendant de longues années. Elle est doré­na­vant produite par son nouveau compa­gnon, Yves Martin.

Mais fati­guée par une septi­cé­mie et déçue par l'accueil mitigé de ses albums, elle décide de faire ses adieux sur la scène de l’Olym­pia en 1989 et de se reti­rer dans sa maison des Yvelines.

En 1998 elle remonte néan­moins sur scène et fait salle comble. Les sorties des diffé­rents best of et remixes marchent bien. Et en 2002 elle fête ses 40 ans de carrière devant son public à l'Olym­pia. Opéra­tion répé­tée avec le même succès 10 ans plus tard pour les 50 ans de ses débuts dans la chan­son. Elle parti­cipe à partir de 2009 à la tour­née « revi­val » Age tendre et têtes de bois.

Cousine à la 19ème génération

compteur de visite de la page