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Découvrez sur cette page les aïeux célèbres de Jacques Chanis issus de seigneuries médiévales françaises : Ils étaient des Têtes Couronnées

Généalogie Féodale

Les Couronnés

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10 - Etienne de Blois

Etienne De Blois, Souverain D'Angleterre ca 1097-1154

& Mathilde De Boulogne ca 1104-1152

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Marie De Blois ca 1136-1182

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Mathilde De Lorraine 1170/-ca 1210

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Henri De Brabant 1207-1248

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Mahaut De Brabant 1224-1288

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Jeanne De Chatillon

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Marguerite De Chauvigny ca 1292-

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Jeanne De La Vie de Villemur

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Jean De Montal, Seigneur De Laroquebrou †/1423

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Guillaume De Montal, Seigneur De Laroquebrou ca 1432-1487/

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Amaury De Montal, Seigneur De Laroquebrou †1510

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Anne De Montal 62943-63967-130783 1496-1571

Troisième fils du Comte de Blois et d'Adèle, fille de Guillaume Ier

Epoux de Mathilde de Boulogne

Il affaiblit le royaume par de nombreuses guerres civiles. Petit-fils du roi Guillaume Ier le Conquérant et neveu d'Henri Ier, il jura fidélité en 1125 à la fille d'Henri, Mathilde, qui devait succéder à son père sur le trône. Cependant, après la mort d'Henri, Étienne se proclama roi. Il dut faire face à l'opposition de nombreux barons anglais, ainsi qu'à celle de Mathilde et de ses partisans, et son règne fut troublé par l'anarchie et les guerres intestines constantes. Pendant six mois, en 1141, il fut prisonnier de Mathilde qui règna pendant ce temps. Étienne fut restauré sur le trône, mais Mathilde et de nombreux nobles continuèrent pendant cinq ans à s'opposer à lui. Ces fréquentes guerres civiles ravagèrent les terres et l'Angleterre plongea presque entièrement dans le chaos. En 1148, Mathilde quitta l'Angleterre et abandonna ses revendications en faveur de son fils Henri d'Anjou, futur Henri II, qui lutta contre Étienne jusqu'en 1153 ; ce dernier fut forcé de désigner Henri comme son héritier.

13 - Aliénor d'Aquitaine

Aliénor D'Aquitaine, Ancêtre célèbre 1122-1204

&1137 Louis Capet, Roi De France 1120-1180

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Marie Capet 1145-1198

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Marie De Champagne 1174-1204

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Marguerite De Hainaut, Comtesse De Flandres 1202-1280

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Jean D'avesnes 1218-1257

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Jean D'avesnes, Comte De Hainaut 1248-1304

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Marie D'avesnes ca 1280-1354

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Marguerite De Bourbon 1313-1362

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Louis De Sully ca 1330-1381..1382

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Alix Capet 1151-1195

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Marie De Bellême 1199-1250

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Agathe De Dammartin

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Jeanne De Chatellerault 1235-1305

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Eustachie De Lusignan †1270

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Dreux De Mello 1270-1317

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Marguerite De Mello, Dame De Sainte Hermine †1350

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Isabeau De Craon 1329-1394

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Aliénor d’Aquitaine, dénommée aussi «Éléonore de Guyenne» est née vers 1122 en France. Elle est la fille du Duc d’Aquitaine, Guillaume X et d’Aénor de Châtellerault.

Petite fille de Guillaume IX d’Aquitaine, elle est la seule et unique héritière ducale de sa descendance après son frère. Vers 1130, après la mort de ce dernier, elle devient, naturellement, Duchesse d’Aquitaine, de Gascogne et Comtesse de Poitou.

Au cours de la même année, elle se marie légalement avec le grand Seigneur de France, Louis VII le jeune, à Bordeaux. Ils s’installent à Paris où elle enfante deux futures reines : Marie et Alix.

Après la mort de Louis VI, son beau père, son mari monte sur le trône et elle occupe la place de reine de France à partir de décembre 1137. Sa sœur cadette, Pétronille d’Aquitaine, l’accompagne à la monarchie. Elle éprouve un sentiment pour Raoul de Vermandois dont le premier mariage est dissout par Aliénor d’Aquitaine et son mari de roi. Après un long voyage de croisade, de retour en France, la relation entre le couple royal se dégrade rapidement à cause de l’absence très fréquente et prétendue du roi. Mais au cours de la croisade pendant laquelle la sexualité est un sujet sensible, Aliénor d’Aquitaine est également suspectée d’infidélité. De plus, ils n’ont pas de garçon pour héritier et le roi VII le jeune parvient à obtenir le divorce pour cause officielle de consanguinité...

Depuis août 1151, Aliénor d’Aquitaine échange des lettres avec Henri Plantagenêt. Mais c’est en mai 1152 qu’elle l’épouse en seconde noce. En 1154, par voie successorale, son nouvel époux est intronisé nouveau roi d’Angleterre. Le couronnement des nouveaux souverains est fait par l’Archevêque Thibaut du Bec, à Westminster. Etant devenue reine d’Angleterre, Aliénor d’Aquitaine unit ses territoires de la partie ouest de la France au domaine anglais. En plus, le jeune roi est sous l’emprise de la reine, ainsi, elle établit le droit maritime en 1160, applique une loi commune à Poitiers et arrange des conventions commerciales avec Constantinople et les Terres Saintes. Le couple royal a 7 enfants dont 4 garçons et trois filles. Mais à cause de l’inconstance du roi, Aliénor d’Aquitaine déménage à Poitiers, emmenant ses enfants avec elle. En 1173, elle déclenche une insurrection contre Henri II. Le roi lui-même, ayant vent de son coup, l’emprisonne pendant une quinzaine d’année à Westminster. A la mort d’Henri II, son fils, le roi Richard Cœur de Lion la libère en 1189.

Revenant au pouvoir, elle s’implique fortement sur les relations diplomatiques, politiques et culturelles de la monarchie. Lors de la capture du roi Richard en Autriche, elle s’engage pour l’échange de son fils contre une rançon. En 1200, Aliénor s’en va à Fontevraud. Un an plus tard, elle ramène à la raison le puissant rebelle Vicomte Aimery VII de Thouars. L’année 1202, son fils, Jean Sans Terre, accusé de trahison, perd ses propriétés. De ce fait, elle s’enfuit à Mirebeau pour s’y mettre en sécurité. En mars 1204, Aliénor d’Aquitaine meurt. Elle est enterrée à côté de son fils Richard Cœur de Lion et de sa bru, Isabelle d’Angoulême.

21 - Charles de Valois

Charles de Valois (né à Vincennes le 12 mars 1270, mort au Perray (aujourd'hui Le Perray-en-Yvelines), le16 décembre 1325), fils du roi Philippe le Hardi et d'Isabelle d'Aragon, il devient comte de Valois et d'Alençon en 1285. En 1290, il est fait comte de Chartres et du Perche et la même année, son beau-père Charles II d'Anjou lui cède les comtés d'Anjou et du Maine.

Il fut également roi titulaire d'Aragon et empereur titulaire de Constantinople.

Charles de Valois collectionne les principautés. Il eut en apanage les comtés de Valois, d'Alençon et du Perche. Il devint en 1290comte d'Anjou et du Maine, par son mariage avec Marguerite, fille aînée de Charles II d'Anjou, roi nominal de Sicile ; par un deuxième mariage, contracté avec l'héritière de Baudouin II de Courtenay, dernier empereur latin de Constantinople, il avait aussi des prétentions sur ce trône.

Petit fils de St Louis, Charles de Valois est fils, frère, beau-frère et gendre de rois ou de reines (de France, de Navarre, d'Angleterreet de Naples), en attendant d'être de surcroît, après sa mort, père du roi (Philippe VI) donnant ainsi naissance à la lignée des Valois .

En 1300, deux grandes opportunités s'offrent à Charles de Valois. Veuf depuis la mort de Marguerite d'Anjou l'année précédente, Charles se cherche une nouvelle épouse et trouve un excellent parti en la personne de Catherine de Courtenay, princesse pauvrement dotée mais héritière en titre de l'Empire latin de Constantinople en tant que petite-fille du dernier empereur latin Baudouin II de Courtenay. Certes l'empire a disparu depuis la prise de Constantinople par Michel VIII Paléologue en 1261, mais ces prétentions peuvent servir à justifier des expéditions en Méditerranée orientale. L'affaire se conclut rapidement entre Charles et les Courtenay, à l'avantage des deux partis. Toutefois, le comte a besoin pour se remarier de dispenses pontificales que le pape Boniface VIII va marchander.

À partir de 1305, le comte de Valois commence à mettre sur pied une expédition pour conquérir son empire de Constantinople. Il peut pour cela compter sur l'appui du nouveau pape Clément V qui lui accorde de larges subsides. Tout en se ménageant l'appui de Charles de Sicile, il signe avec Venise un traité d'alliance le 19 décembre 1306. En échange d'avantages commerciaux accordés par Philippe IV, les Vénitiens acceptent de fournir la flotte nécessaire à Charles28.

Les années 1307 et 1308 sont marquées par d'intenses négociations avec des alliés potentiels, tel que Frédéric d'Aragon (qui lui propose les services de la Compagnie catalane) ou même le roi Léon IV d'Arménie. En avril 1307, à la suite d'une entrevue à Poitiers, il obtient des décimes de la part de Clément V. En 1308, il scelle une alliance avec le roi de Serbie et commence à envoyer ses premières troupes en Orient, sous le commandement de Thibaut de Chepoy29.

Mais le projet de croisade est en passe d'avorter. Les négociations de Charles avec les Aragonais échouent, Catherine de Courtenay meurt soudainement le 12 octobre 130730, tandis que Philippe IV utilise les décimes pour éponger les dettes royales. L'expédition de Thibaut de Chepoy se solde par un échec. De plus, c'est désormais vers le trône duSaint-Empire que se porte l'attention de Charles de Valois.

Charles se remet à convoiter une nouvelle couronne quand l'empereur Albert de Habsbourg meurt assassiné le 1er mai 130831. Son frère l'y encourage car il ne souhaite pas prendre lui-même le risque d'un échec. Philippe pense en effet qu'un homme de paille sur le trône impérial serait une bonne chose pour la France. Dès juin 1308, il envoie en Allemagne trois ambassadeurs auprès des princes électeurs, puis leur écrit pour recommander son frère32.

Le pape Clément V soutient officiellement cette candidature mais, las de la tutelle que lui fait subir Philippe le Bel, il a peut-être favorisé en sous-main la candidature d'Henri de Luxembourg. Les électeurs sont quant à eux très partagés. Les princes ecclésiastiques comme l'archevêque de Trêves Baudouin de Luxembourg, frère de Henri, sont a priori favorables au comte de Valois33. En revanche les princes laïcs ne veulent pas subir la domination d'un empereur trop puissant, que ce soit un Capétien ou un Habsbourg. Après une deuxième entrevue avec le pape à Poitiers, Philippe IV et Charles de Valois croient l'affaire en bonne voie.

Mais cette entreprise avorte complètement à la fin de 1308. L'archevêque de Cologne et l'évêque de Mayence, envers lesquels de sérieuses avances ont été effectuées, ne répondent que par de bonnes paroles. Surtout, Henri de Luxembourg fait des concessions politiques auprès des princes qui se rallient à sa cause. Le revirement de l'archevêque de Trêves en sa faveur fait le reste. Henri est élu roi des Romains le 27 novembre 1308.

Catherine de Courtenay lui ayant cédé ses droits sur le trône de Constantinople, la mort de celle-ci ne rend absolument pas caduques les revendications de Valois sur cet empire34. Cependant, remarié depuis juillet 1308 avec Mahaut de Châtillon, le comte cherche à se débarrasser de cette couronne devenue encombrante. Cette dernière revient àCatherine, fille aînée de Charles et de feu Catherine de Courtenay. Celle-ci n'étant qu'une enfant, le comte de Valois s'échine à lui trouver un mari capable de le décharger de cette responsabilité35.

Catherine est déjà fiancée au duc Hugues de Bourgogne, mais celui-ci n'a que quatorze ans et semble peu en mesure de mener une expédition en Orient. Charles jette alors son dévolu sur un des fils de Charles II d'Anjou-Sicile, Philippe, prince de Tarente. Il envoie au roi de Sicile une ambassade dirigée par son fidèle conseiller Guillaume du Perche tandis qu'il apprend l'échec de l'expédition de Thibaut de Chepoy. L'affaire traîne en longueur. Les conventions signées avec le duc de Bourgogne n'étant pas rompues, Clément V refuse en 1310 d'accorder les dispenses nécessaires. Il faut attendre le 6 avril 1312 pour que Philippe IV annule les dispositions conclues entre Valois et Bourgogne36. Clément V se montre ensuite plus accommodant, accorde les dispenses, et le mariage entre Philippe de Tarente et Catherine II de Courtenay est célébré à Fontainebleau en juillet 1313. En échange d'un douaire, Philippe reçoit les droits de sa femme sur Constantinople qu'il se charge de reconquérir.

Après avoir réglé ses comptes avec les Vénitiens, Charles doit encore payer d'énormes frais d'expédition. Cependant, du fait des nombreux subsides papaux reçus, il tire de cette aventure ratée un substantiel bénéfice financier37.

En 1324, le roi Jean de Bohême, beau-frère de Charles IV, se cherche des alliés dans le but de succéder à Louis de Bavière sur le trône du Saint-Empire. Afin de se concilier le comte de Valois, il lui propose de reconstituer en sa faveur le royaume d'Arles et de Vienne68. Cette idée séduit Valois, mais la royauté française ne peut alors se permettre de voir un nouveau royaume émerger à ses frontières69. De plus, ni le dauphin du Viennois ni le comte de Savoie ne veulent tolérer un voisin si puissant, et l'affaire n'a pas de suite.

En août 1325, Charles de Valois est soudainement victime d'une paralysie de la moitié du corps ou d'une attaque de goutte74. À 55 ans, sentant la mort venir, il est pris de remords pour avoir fait exécuter Marigny. Pensant au salut de son âme, il fait distribuer des aumônes aux pauvres de Paris qui doivent « prier Dieu pour Monseigneur Enguerrand de Marigny et pour Monseigneur Charles de Valois. »

Le comte de Valois meurt le 16 décembre 1325 à Nogent-le-Roi. Ses obsèques sont célébrées superbement à Paris en présence de Charles IV le Bel et de la famille royale. Son corps est inhumé chez les dominicains de la rue Saint-Jacques et son cœur au couvent des frères mineurs de la capitale.

Sa mort, précède de deux ans seulement celle de Charles IV. Son fils devient roi en 1328 sous le nom de Philippe VI, premier de la branche des Valois : une revanche posthume pour l'homme dont on a dit : « Fils de roi, frère de roi, oncle de trois rois, gendre de roi, gendre d'empereur, père de roi, mais jamais roi lui-même ».

Rencontre avec Boniface VIII

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