10 - Centre Est 43

Haute Loire

Cette page couvre les communes suivantes : Araules, Beaux, Bessamorel, Grazac, Lapte, Saint-Julien-du-Pinet, Yssingeaux, Beaulieu, Chamalières-sur-Loire, Lavoûte-sur-Loire, Malrevers, Mézères, Le Pertuis, Queyrières, Rosières, Saint-Etienne-Lardeyrol, Saint-Hostien, Saint-Julien-Chapteuil, Saint-Pierre-Eynac, Saint-Vincent, Vorey.

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Sur cette page découvrez les châteaux de :

  • Lavée à Yssingeaux

  • Carry à Grazac

  • Lavoûte Polignac à Lavoûte sur Loire

  • Lardeyrol à Saint Pierre Eynac

  • Saint Julien Chapteuil à Saint Julien Chapteuil

Possesseur du Chateau de Lavée (43)

Château, lieu de culte ou point de chute des Allemands pendant les années sombres de la France, l’édifice a traversé les tumultes et les tempêtes pour s’afficher fièrement en ce début de XXIesiècle… mais à l’abri des regards. Michel Colas des Francs le souhaite et s’est donné les moyens pour y parvenir. Depuis des mois, il peaufine son projet. Celui d’ouvrir le château pour « redonner du sens et de la vie à la propriété familiale ». Non pas pour de simples visites dominicales mais plutôt pour servir de cadre majestueux à différentes réceptions.

Possesseur du Chateau de Carry (43)

Le château de Carry (également appelé château de Vertamise), est un château médiéval aujourd’hui en ruine.

Imposantes ruines médiévales sur un éperon rocheux entouré par le Lignon.

Il est situé sur la commune de Grazac en Haute-Loire.

Rare tour beffroi pentagonale de la fin du XIIème siècle, séparée d’un château du XVème siècle.

Celui-ci comporte une échaugette d’angle, une tour carrée bien conservée percée de deux canonnières, une belle salle éclairée de fenêtres à coussièges et un intéressant chemin de ronde sur lauzes.

Son plus ancien propriétaire connu est Hitier de Vertamise en 1136.

Au début du xiiie siècle il appartient au seigneur de Saussac (dont la seigneurie se trouve sur le suc éponyme au-dessus de l'actuel village de la Chazelie).

En 1827 un fermier le loue et l'utilise comme étable ; par la suite il tombe progressivement en ruine

Possesseur du Chateau de Lavoûte Polignac (43)

Le château fut construit avec des pierres locales comme la pierre grise volcanique et cette ocre typique de l’emblavez. Le corps de logis comporte aussi un toit très mansardé rappelant les maisons de Bourgogne.

Le toit rappelle la Bourgogne car il a été construit à une époque où l'abbé du Puy était bourguignon. Les Polignac étant proche du pouvoir religieux en ces temps, le toit porte l'influence de cet évêque.

Le domaine de Lavoûte fut remanié au xviie siècle par la vicomte de Polignac Gaspard-Armand XVIII.

Il y avait 4 tours d’angle et 3 ailes. Le castel était défendu par une double ligne de rempart. Se trouvait aussi un donjon intérieur au centre de la cour qui contenait l’escalier et servait autrefois de clocher.

Le château fut vendu comme bien national en 1793 après l'émigration des Polignac pour l’Autriche à Vienne, et est racheté dans la foulée par une famille locale, mais faute d’argent, le château est réduit à l'état de ruine.

Au xixe siècle, la famille de Polignac rachète le château et Melchior de Polignac, comte du nom, fait restaurer l’aile Sud qui est le seul bâtiment du corps de logis encore debout aujourd'hui.

Le duc de Polignac se targue - à juste titre - de posséder le premier château de la Loire. Et quel château! Oubliez Blois et Chambord. Ici, à une quinzaine de kilomètres au nord du Puy, la Loire est encore un cours d'eau impétueux, et le méandre - la «voûte» - qui enserre la demeure des Polignac sur son éperon est quasi parfait. De la terrasse du premier étage, où l'on plonge à pic sur la Loire, 45 mètres plus bas, on aperçoit hérons cendrés et moutons, paisibles au bord de l'eau. «Nous habitons ici depuis mille ans et la famille a longtemps régné sur le Velay», explique le plus calmement du monde le duc, aussi élégant qu'érudit. Visiter le château en sa compagnie constitue un étrange voyage aristocratique dans le temps. «Mon aïeule la duchesse de Polignac était la grande amie de Marie-Antoinette et gouvernante des enfants du roi, poursuit-il. Ici, ce tableau représente tante Constance, qui a vécu à la Belle Epoque et que j'ai bien connue à la fin de sa vie.» Puis, entre une flamboyante cheminée Renaissance et une tapisserie d'Aubusson, la visite se fait plus people: la famille de Polignac, dont, jusqu'en 1907, la demeure parisienne était l'hôtel particulier de Crillon - oui, le célèbre palace de la place de la Concorde - est cousine des Grimaldi de Monaco. «Albert est un cousin, mais nous nous voyons assez rarement», commente le duc. C'est même ici, à l'abri des murs épais du château, que Pierre de Polignac rencontra la princesse de Monaco. De cette union naîtra Rainier. Et pourtant, lorsque, de la Loire, on jette un dernier regard sur ce château millénaire, on est loin, vraiment très loin, du clinquant Rocher monégasque...

Possesseur du Chateau de Lardeyrol (43)

Le château de Lardeyrol est un château du xie siècle situé à Saint-Pierre-Eynac dans la Haute-Loire. On ne peut aujourd'hui apercevoir que les ruines de ce château, le pan de mur érigé jusqu'à nos jours est tombé avec une tempête dans les années 1980, ne reste que quelques ruines sur le suc qui domine la région.

Le château de Lardeyrol a été construit vers 1021, 1028, et durant deux siècles nous n'avons pas d'actes concernant le château, mais la présence de seigneurs de Lardeyrol dès cette époque avec le don d'une mense au couvent de Chamalières par Guido et son épouse Barnelde.

En 1213, c'est Pons de Chapteuil, qui rend hommage à l'évêque du Puy, comte de Velay, pour le château de Lardeyrol.

La date précise de destruction du château est floue, cependant, un acte de vente datant de la Révolution indique que le château a déjà été démoli.

Possesseur du Chateau de Saint Julien Chapteuil (43)

Le site de Chapteuil, ancien suc volcanique d'une superficie de 7,5 hectares, domine le bourg de plus d'une centaine de mètre et porte les vestiges d'une construction médiévale. Cette forteresse et maison seigneuriale fut la propriété de la famille de Chapteuil du IXe au XIIIe siècle et devint un enjeu de luttes entre cette grande famille vellave et le pouvoir capétien de Philippe le Bel.

La forteresse fut rasée en 1574 sur ordre du baron de St-Vidal au motif qu'elle était devenue un repaire de protestant . Certains vestiges (murs d'enceintes, portes, partie du donjon) subsistent et ponctuent le sentier de découverte initié par la communauté de communes du Meygal intitulé "Volcans en liberté"

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