4 - Grèce

Généalogie

Hellénique

Découvrez sur cette page les aïeux célèbres de Jacques Chanis issus de la Culture Hellénique :

(les liens ci dessus mènent à la fiche Geneanet)

1 - Philippe de Macédoine

Philippe De Macédoine, Ancêtre célèbre -383--337

|

Alexandre De Macédoine, Ancêtre célèbre -357--323

1° Premières années du règne de Philippe II de Macédoine – Philippe II de Macédoine naquit en 382 avant Jésus Christ. En 368, alors âgé de 14 ans, il fut envoyé à Thèbes en tant qu’otage macédonien. Là, il y rencontra Epaminondas, entre autres, et apprit l’art de la guerre en l’observant. Il se rendit compte aussi des forces et des faiblesses des Grecs, ce qui lui fut utile plus tard.

En 365, il rentra en Macédoine. Quelques années après, en 359 avant Jésus Christ, son frère Perdiccas IIIse fit tuer au cours d’une bataille qu’il livra contre les Illyriens (ces derniers marchèrent ensuite sur la Macédoine.). Philippe fit alors en sorte d’évincer son neveu, Amyntas IV, et prit donc sa place.

Le nouveau roi commença par accepter la suzeraineté des Illyriens, en épousant Audata, fille du roiBardylis. En outre, Philippe II conclut un traité de paix avec Athènes.

Puis, s’inspirant de ce qu’il avait appris lors de son séjour à Thèbes, il réforma l’armée macédonienne : les soldats étaient toujours équipés de leurs protections habituelles (bouclier, casque, armure.), mais celles-ci étaient bien plus légères que celles des hoplites grecs. Il créa aussi le corps d’élite deshypaspistes (intégralement composé de nobles que Philippe II avait gagné à sa cause.).

2° Premières batailles, lutte contre l’Illyrie – Une fois son armée prête au combat, Philippe II mit en place une politique d’unification nationale et d’expansion. Il commença d’abord par lutter contre les Illyriens (les battant en 356 avant Jésus Christ.), puis s’empara de plusieurs villes, telles Amphipolis, Potidée, Pydna et Méthone. Le roi de Macédoine s’allia alors au souverain du royaume Molosse (en Epire.), dont il épousa une de ses filles, Olympias (ensemble, ils donnèrent naissance à Alexandre le Grand, en 356 avant Jésus Christ.).

3° La Troisième guerre sacrée – À la même époque éclata la Troisième guerre sacrée. On appelait ‘guerre sacrée’ les opérations militaires menées par l’Amphictyonie[1] de Delphes, afin de protéger de sanctuaire d’Apollon situé sur l’île. La Première guerre sacrée avait éclaté au début du V° siècle avant Jésus Christ : la cité voisine de Crisa contrôlait la route maritime menant à Delphes, et avait instauré un péage. Au final, Crisa fut détruite, et son territoire fut consacré à Apollon. La Seconde guerre sacré avait commencé en 448 avant Jésus Christ : les Phocidiens s’étant emparés de Delphes, les Spartiates intervinrent et les en chassèrent. C’est alors qu’Athènes s’en mêla à son tour, et rendit l’île aux Phocidiens (par la suite, il fut conclu un accord garantissant l’indépendance de Delphes.).

La Troisième guerre sacrée, par contre, fut un évènement de plus grande ampleur : en effet, en 357 avant Jésus Christ, Thèbes (alors à la tête de l’Amphictyonie.) traduisit les phocidiens en justice, ces derniers s’étant installés dans la plaine de Crisa (ils cultivaient sur des terres sacrées, ce qui était interdit.). Ils furent alors condamnés à payer une amende.

Refusant de s’acquitter de cette somme, les Phocidiens s’emparèrent alors de Delphes, en 356 avant Jésus Christ. L’année suivante, l’Amphictyonie répliqua en déclarant la guerre à la Phocide.

Après avoir connu quelques échecs, les Phocidiens, sous la conduite du stratège Onomarque, parvinrent à vaincre leurs rivaux, étendant leur sphère d’influence jusqu’à la Thessalie. La ligue thessalienne et Thèbes, effrayées par la montée en puissance des Phocidiens, firent alors appel à Philippe II.

Ce dernier, après avoir été vaincu au cours de deux batailles par Onomarque (353 avant Jésus Christ.), parvint à reprendre l’avantage l’année suivante, à la bataille du Champ de Crocus (le stratège des Phocidiens trouva la mort au cours du conflit.).

Par la suite, en 348 avant Jésus Christ, Philippe II envahit la Chalcidique et prit Olynthe. En outre, une trentaine de cités de cette région furent détruites.

Mais, déjà à cette époque, Démosthène avertissait ses compatriotes athéniens du danger que Philippe II représentait.

Il fut tenté de mettre en place une alliance contre la Macédoine, mais sans résultats. Il est vrai que les Athéniens, lassés de ces dizaines d’années de guerre, aspiraient à la paix.

En 346 avant Jésus Christ, Philippe II, qui voulait mettre fin à la Troisième guerre sacrée, informa les Athéniens qu’il était prêt à négocier la paix. Athènes envoya donc une ambassade auprès du roi de Macédoine (composée de Démosthène, Eschine et Philocrate.). Ce dernier répondit alors qu’il comptait en envoyer une à Athènes afin de négocier une alliance. Une fois cette dernière arrivée dans la cité, il fut établi les bases de la paix de Philocrate : chaque camp conservait ce qu’il possédait, et s’engageait à faire respecter les possessions de l’autre.

Le traité était en réalité un camouflet pour les Athéniens : non seulement, ils reconnaissaient les conquêtes que Philippe II avait réalisées (souvent au détriment d’Athènes.) ; mais en plus ils s’engageaient à se battre contre ceux qui voudraient rendre à la cité ce qu’elle avait perdu…

Malgré tout, il s’agissait maintenant pour Athènes de faire signer le fameux traité à Philippe II, et une deuxième ambassade fut alors envoyée en Macédoine (composée de Démosthène et Eschine.). Philippe II, qui profita du retard de cette ambassade pour étendre au maximum son territoire, signa donc la paix de Philocrate.

Puis, par la suite, il marcha sur la Phocide, dont la situation n’était pas précisée par le traité de paix.Phalécos, le chef des Phocidiens, décida de se soumettre à Philippe II, qui partagea la région avec Thèbes. En outre, le roi de Macédoine parvint à s’octroyer le siège des Phocidiens à l’Amphictyonie.

4° La guerre contre Athènes – Par la suite, Philippe II tenta de s’emparer des détroits, voulant contrôler l’approvisionnement des cités grecques.

A Athènes, Démosthène n’avait alors de cesse d’haranguer ses compatriotes, leur prédisant le danger que représentait le roi de Macédoine (en 342 avant Jésus Christ, il fit juger Eschine pour avoir signé la paix de Philocrate.). Finalement, en 340 avant Jésus Christ, il fut constitué une ligue pan-hellénique, à laquelle Byzance décida de se joindre (Philippe décida alors d’assiéger la ville.).

Mais, alors que Philippe avait abandonné ses prétentions sur Byzance, Eschine dénonça les Locriens de la cité d’Amphissa, qui cultivaient les terres sacrées de Delphes. C’est ainsi qu’éclata la Quatrième guerre sacrée.

Les membres de l’Amphictyonie ne parvenant pas à vaincre les Locriens, ils firent alors appel à Philippe II. Celui-ci ne se fit pas prier pour intervenir, et parvint à soumettre rapidement les Locriens.

Par la suite, le roi de Macédoine décida de se retourner contre les Thébains, qui avaient rejoint l’alliance athénienne. En 338 avant Jésus Christ, les Macédoniens affrontèrent Athéniens et Thébains à Chéronée. Ce fut un désastre pour les cités coalisées : les soldats macédoniens, appuyés par la cavalerie (conduite par Alexandre.), firent des ravages dans les rangs des hoplites grecs.

Par la suite, Thèbes fut occupée, et il fut signé avec Athènes la paix de Démade.

5° Le congrès de Corinthe – En 337 avant Jésus Christ, Philippe II réunit les cités grecques lors du congrès de Corinthe, et il fonda la ligue des Hellènes (à noter que Sparte et les cités de Grande Grèce ne firent pas partie de cette ligue.).

Les règles étaient les suivantes : il était interdit aux cités de se battre entre elles, l’autonomie des cités était préservée, et chaque ville conservait ses institutions.

L’objectif n’était pas tant ici pour Philippe II d’asseoir sa domination sur les cités, mais surtout de mettre en place un monde grec uni et fort, capable de s’opposer aux menaces extérieures. De fait, apparaissait ainsi une sorte de premier Etat grec fédéral.

L’année suivant, en 336 avant Jésus Christ, Philippe II se fit assassiner au cours d’un banquet par un officier macédonien nommé Pausanias, alors qu’il préparait une expédition contre la Perse.

|

Vononèse Arsacide, Roi de Perse †19

2 - Alexandre de Macédoine

|

Alexandre De Macédoine, Ancêtre célèbre -357--323

Fils de Philippe II de Macédoine, élève d’Aristote et roi de Macédoine en -336. Il fut l’un des plus grands conquérants de l’Antiquité et fonda notamment Alexandrie en -331.

Le mythe d’Alexandre s’explique principalement par ses prétentions à la conquête universelle (du monde entier). Cette aspiration, à la fois impossible et presque réalisée avant qu’il ne soit foudroyé à l’âge de 32 ans, eut comme conséquence - durant un temps très court - une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l’Occident et l’Orient.

L’héritage d’Alexandre, également marqué par les cultures grecque, occidentale, et orientale, fut partagé entre ses généraux : il s’agit des différents royaumes et dynasties de la période hellénistique.

Alexandre est le fils de Philippe II de Macédoine et d’Olympias (princesse illyrienne) sa troisième femme. Par sa mère il est le neveu d’Alexandre le Molosse, roi d’Épire, l’actuelle Albanie.

La légende veut qu’Olympias n’ait pas été inséminée par Philippe, qui avait peur d’elle et de son habitude à dormir en compagnie de serpents, mais par Zeus. Alexandre se servit de ces contes populaires à des fins politiques, faisant référence au dieu plutôt qu’à Philippe quand il évoquait son père.

Par son père Philippe II, Alexandre descendrait de Téménos d’Argos lui-même descendant d’Hercule, et par sa mère Olympias de Néoptolème, d’Achille et de Deidamie.

Située au nord-est de la Grèce classique, la Macédoine était considérée comme étrangère et à demi barbare. Cependant Philippe qui avait séjourné à Thèbes comme otage (entre -369 et -367) parlait couramment le grec et la cour était héllenisée. L’Épire d’où venait sa mère Olympias était également un État semi-grec du nord-ouest.

Après avoir été éduqué par Léonidas et Lysimaque d’Acarnanie, Alexandre eut pour précepteur le philosophe Aristote de -343 à -340. Ce dernier était le fils de Nicomaque, médecin d’Amyntas, le grand-père d’Alexandre. Il rédigea une édition annotée de l’Iliade pour son élève. Alexandre lut également Hérodote et Xénophon, auteurs qu’il saura exploiter lors de ses conquêtes.

Plusieurs compagnons d’enfance d’Alexandre se retrouveront à ses côtés lors de la conquête de l’Asie.

En -340, en l’absence de son père, Alexandre fut régent de Macédoine. Ce royaume s’étendant de la Thessalie à la Thrace dirige une large partie de la Grèce d’Europe.

Bien que considéré comme barbare par les Grecs, le royaume de Macédoine avait, avec le père d’Alexandre, étendu son hégémonie sur la Grèce classique. Ce dernier vainquit Athènes aux Thermopyles en -352, intervint dans un conflit entre Thèbes et Phocis, vainquit une coalition d’Athènes et de Thèbes à la bataille de Chéronée - où Alexandre fit ses preuves en commandant la cavalerie - en -338. Philippe est également l’initiateur de la Ligue de Corinthe, rassemblant les cités grecques sous son commandement, qui doit porter la guerre à l’Empire perse.

À la mort de son père, Alexandre reprend le flambeau et est reconnu hégémon (« commandant en chef ») de la ligue. Il n’est pas seulement roi de Macédoine mais commandant en chef des forces grecques. En fait la politique de la Ligue est entièrement dictée par les Macédoniens Philippe puis Alexandre.

Au final Alexandre fut assez peu présent comme souverain dans son royaume.

Durant l’hiver -338/-337 Philippe de Macédoine avait constitué la ligue de Corinthe qui avait déclaré la guerre à la Perse. Alexandre fut le continuateur de l’œuvre de son père.

|

Vononèse Arsacide, Roi de Perse †19

En -334 Alexandre passe en Asie et, dès mai, remporte la bataille du Granique. Dans la foulée Sardes est prise, puis Halicarnasse est assiégée et prise. À l’hiver il est à Gordion où selon la légende, il coupe le nœud gordien.

En -333 il vainc Darius III à la bataille d’Issos.

En -332 il conquiert la Phénicie et assiège Tyr. À l’automne il entre en Égypte.

En -331 il fonde Alexandrie d’Égypte. Le 1er octobre il remporte la bataille deGaugamèles, pour ensuite entrer en vainqueur à Babylone et à Suse.

En -330 la Médie et le pays des Parthes sont conquis. Courant juillet, Darius est assassiné.

En -329 il traverse le Caucase indien (Hindu-Kuch) et parvient en Bactriane. Puis passant le fleuve Amou-Daria poursuit en Sogdiane.

En -328 il épouse Roxane.

En -327 poursuit son trajet vers l’Inde. Mais à l’automne -326 les troupes se révoltent lorsqu’il souhaite traverser le fleuve Hydaspe. Il fait ériger douze autels marquant le point extrême de sa progression à l’Est.

En -324 il est de retour à Suse, et à Babylone au printemps -323. C’est là qu’il meurt subitement des conséquences d’un mal qui pourrait avoir été une forme de paludisme, probablement aggravé par l’épuisement.

Quand Alexandre entre en Égypte en -332, il semble être accueilli en libérateur. Il est même possible que ce soit les Égyptiens eux-mêmes qui aient demandé son aide, pour les affranchir de la domination perse qui s’exerce sur le pays depuis deux siècles (en deux périodes distinctes). Toujours est-il qu’il ne rencontre que peu de résistance et qu’il étend rapidement son royaume jusqu’à la première cataracte du Nil.

Alexandre se fait proclamer pharaon à Memphis la même année. Il sacrifie au taureau Apis (gage de respect des traditions égyptiennes) et honore les autres dieux. Il se dirige ensuite vers la côte meditérannéenne où il choisira l’emplacement de la future Alexandrie qui ne sera achevée que sous Ptolémée Ier ou II. La légende veut qu’Alexandre ait choisi lui-même les plans de la nouvelle cité. Il se rend ensuite dans l’oasis de Siwa où il rencontre l’oracle d’Amon-Zeus qui le confirme comme descendant direct du dieu Amon. De retour à Memphis, il se fait officiellement couronner dans le temple de Ptah et réorganise le pays avant de repartir à la conquête du Moyen-Orient.

Bucéphale était le cheval favori d’Alexandre. Selon la tradition, avant lui, personne n’avait pu le dresser. Ayant remarqué que l’animal était ombrageux - c’est-à-dire avait peur de son ombre -, Alexandre parvint à le maîtriser en le plaçant face au soleil. Bucéphale mourut lors de la bataille de l’Hydapse (-326). En son honneur, Alexandre fonda sur son tombeau la ville de Bucéphalie (ou Boukêphalia).

Selon Plutarque, lorsqu’Alexandre, mourant, reçoit la question de Perdiccas : « À qui entends-tu léguer l’Empire ? », il lui fait cette réponse : « Au plus digne ». La scène - réelle ou non - laisse en tous cas augurer des déchirements qui vont opposer ses généraux après que son corps a été rapporté à Alexandrie. Dans un premier temps Philippe III Arrhidée et Alexandre IV lui succèdent avec pour régent Antipater. Cependant l’appétit de pouvoir des généraux sera plus forte que la fidélité dynastique.

Les Diadoques sont les généraux d’Alexandre qui se partagèrent sa succession : Antigone le Borgne (ancêtre des Antigonides), Ptolémée Lagos ou Sôter (ancêtre des Lagides) et Séleucos (ancêtre des Séleucides). Les différentes composantes de l’empire d’Alexandre - pour leur partie occidentale - ne seront plus réunies sous la même puissance pendant deux siècles, jusqu’à l’Empire romain.

Ptolémée Lagos, général d’Alexandre et son frère naturel selon Pausanias, s’approprie à la mort d’Alexandre l’Égypte dont il est alors satrape en 305 avant notre ère, et ouvre la période dire lagide, c’est-à-dire la Dynastie des Ptolémées, sous le nom de Ptolémée Ier. Cette dynastie pharaonique, la dernière, s’éteindra en l’an 30 avant notre ère avec la mort de Ptolémée XVI Césarion (fils de Cléopâtre et de Jules César) et l’avènement de la domination romaine. Durant cette période, 16 Pharaons (dont deux femmes) se succéderont sur le trône d’Égypte et auront pour principal objectif de faire ressurgir la grandeur passée du pays.

Les Séleucides, à qui échut la Babylonie, furent - avec la dynastie des Ptolémées en Égypte - la plus puissante des dynasties héréditaires qui se partagèrent l’empire d’Alexandre.

Lors de la conquête de l’Inde, Alexandre institua des satrapies : satrapie de l’Indus supérieur (Gandhâra) gouvernée par Nikanor, l’Indus Moyen comprenant le royaume de Taxila et l’ouest du Penjab, dirigée par Philippos, et l’Indus inférieur couvrant le Sind et la côte dont le pouvoir est partagé entre son beau-père Oxyartès et Péithon. Des royaumes et principautés indépendants s’intercalent, dont le royaume de Pôrôs.

Au milieu du IIIe siècle av. J.-C. les satrapies orientales se trouvent coupées de l’Empire séleucide par l’avancée des Parthes. Vers -240 Diodote, satrape de Bactriane prend le titre de roi. Vers -230, Euthydème s’empare du trône et son fils Démétrius lui succède. Euthydème initie un accroissement vers le sud mais c’est son fils, profitant de l’effondrement de l’Empire maurya, qui accroît le plus le royaume en ajoutant l’Arachosie, la Gédrosie et la Carmanie.

Se constitue alors un royaume indépendant dans le Gandhâra avec Agathocle et Pantaléon (vers -190/-180) puis Appolodote (vers -180/-160).

En Bactriane, un dénommé Eucratide (-170/-145) s’empara du pouvoir et parvint à créer une « Grande Bactriane » incluant la Sogdiane, la Margiane et l’Arie. Puis il conquit l’Arachosie, le Gandhâra et une partie du Penjab. Il fut assasiné par son fils et son empire s’effondra.

Ménandre - ou Milinda pour les Indiens - (vers -155/-130), souverain dans le Penjab, représenta alors une nouvelle puissance. Mais son royaume lui survécut peu.

Ensuite les connaissances sont fragmentaires : Antialcidas, souverain de Taxila vers -100, Archébios son successeur vers -90/-80 soumis par les Saces. Vers -55 les souverains grecs du Penjab oriental Apollodote II et Hippostrate reprennent Taxila. Le dernier souverain grec connu est Straton II, roi de Sâgala, vaincu par les Scythes.

3 - Ulysse d'Ithaque

Ulysse D'Ithaque, Ancêtre célèbre

Célèbre héros grec, roi légendaire d'Ithaque, Ulysse (Gr. Ὀδυσσεύς; Lat. Odysseus) était le fils de Laërte et d'Anticlée. Toutefois des traditions postérieures prétendent que Sisyphe, en visite à Ithaque, serait tombé amoureux d'Anticlée, alors déjà fiancée à Laërte, et aurait engendré Ulysse.

On dit aussi que son grand-père maternel, le célèbre voleur Autolycos, fils d'Hermès, qui avait choisi le nom Odysseus qui signifierait "celui qui est agacé" et lui avait prédit qu'il serait aussi roué que lui et qu'il obtiendrait de grandes richesses quand il serait capable de venir les chercher chez lui, sur le Parnasse.

Avec ce singulier grand-père, il participa sur le mont Parnasse à une chasse au sanglier qui le blessa d'un coup de défense. La cicatrice qu'Ulysse gardera à la jambe lui permettra d'être reconnu par Euryclée, sa nourrice quand il reviendra à Ithaque.

Ulysse fit de nombreux voyages qui l'amenèrent tour à tour à Lacédémone, à Ephyra, à Taphos et à Messène où il fit connaissance d'Iphitos, fils Eurytos, qui cherchait les juments volées. Ils devinrent amis et Iphitos lui donna l'arc de son père, champion de tir, juste avant d'être tué par Héraclès soupçonné injustement de vol à la place d'Autolycos.

Ulysse chercha le moyen d'obtenir du poison pour ses flèches mais Ilios, petit-fils de Médée le lui refusa. Il s'adressa alors à Anchialos, prince de Taphos, qui lui en fournit. Toutefois il n'emporta pas l'arme à la guerre de Troie et il plaça cet arc, qui allait jouer un rôle déterminant par la suite, dans la salle de réception de son palais d'Ithaque .

Parvenu à l'âge adulte, il devint roi d'Ithaque du vivant de son père. Il fut l'un des prétendants de la belle Hélène mais il renonça très vite devant l'opulence des cadeaux que les riches princes faisaient à la princesse.

Il suggéra à Tyndare de faire jurer aux prétendants qu'ils s'uniraient pour défendre l'honneur du futur élu. Pour le remercier de sa sage recommandation, Tyndare intercéda en sa faveur auprès son frère, Icarios, dont la fille, la sage et riche Pénélope, qui était donc la cousine d'Hélène allait devenir son épouse.

Icarios voulait bien de ce mariage, mais il se refusait à voir partir sa fille de la maison paternelle; il suivit même le char nuptial en suppliant sa fille de rester à la maison.

Pénélope se couvrit le visage de son voile signifiant ainsi qu'elle désirait suivre son époux. Icarios fit élever une statue de la déesse Aidôs (déesse de la Pudeur).

Le couple eut un fils, Télémaque.

Quand fut organisée l'expédition contre Troie contée par Homère dans l'Iliade, il chercha à se dérober car il ne se sentait pas concerné par le pacte des prétendants n'ayant jamais officiellement demandé la main d'Hélène. Il joua la folie: il laboura le sable de la mer et y sema du sel. Mais Palamède, qui était venu le trouver pour le convaincre, plaça le petit Télémaque devant la charrue de son père, qui détourna rapidement ses bêtes démontrant ainsi qu'il n'était pas aussi fou qu'il voulait bien le laisser croire. Il garda toujours rancune mortelle à Palamède d'avoir déjoué sa ruse.

Ulysse découvrit à Skyros le jeune Achille, caché par sa mère sous des habits de femme à la cour de Lycomède. Malgrè les funestes prédiction du devin d'IthaqueHalithersès, il se rendit à Aulis avec douze navires, qui portaient les contingents d'Ithaque, de Zacynthe et des côtes d'Epire.

Il se distingua pendant tout le siège de Troie tant par sa bravoure que par son art des négociations:

• il participa à une ambassade avec Ménélas pour réclamer pacifiquement le retour d'Hélène et il n'eut la vie sauve que grâce à l'intervention du troyen Antenor qu'il fit épargner lors du sac de la ville,

• il protégea Diomède blessé;

• il tua Dolon venu les espionner;

• il s'empara des chevaux de Rhésos;

• il entra déguisé en mendiant, dans Troie assiégée, pour exposer à Hélène un plan pour la sauver. Elle ne le denonça pas et lui offrit même à boire;

• il triompha des deux Ajax aux jeux funéraires en l'honneur de Patrocle,

• il réconcilia Achille et Agamemnon;

• il tenta de persuader Achille de reprendre le combat alors qu'il boudait dans sa tente;

• il obtint les armes d'Achille après les avoir disputées à Ajax;

• grâce au silence d'Hécube il enleva le Palladion (ou Palladium). C'était une statue en bois de Pallas qui était tombée du ciel près de la tente d'Ilos et devait assurait la protection de Troie. Elle fut dérobée par Ulysse et Diomède. Mais on prétendait que Dardanos en avait fait une copie. L'original fut transporté en Italie par Enée et placé dans un sanctuaire ouvert seulement aux pontifes et aux vestales;

• il prit place l'un des premiers dans le cheval de bois et contribua à la prise de Troie. Il imposa difficilement un silence de plomb malgrè les bruits et les voix qui lui parvenaient de l'extérieur et plus particulièrement celle d'Hélène qui imitait les femmes grecques.

• il eut soin de faire respecter les divinités et fit lapider Ajax, fils d'Oïlée, qui avait profane un temple.

Si Ulysse se montra un fin négociateur et un redoutable guerrier, toutes ses actions ne furent pas toujours très glorieuses.

• C'est Ulysse qui conseilla à Agamemnon de faire croire à Iphigéniede venir à Aulis pour se marier avec Achille alors qu'elle était condamnée au sacrifice;

• Il suggéra d'abandonner Philoctète à Lemnos à cause de sa blessure purulente puis dix ans plus tard il revint le chercher en lui faisant croire qu'il rentrait en Grèce car on avait besoin de lui pour terminer la guerre de Troie;

• Il accusa Palamède de trahison, affirmant que le héros correspondait secrètement avec les Troyens et recevait en échange de l'argent. On découvrit, en effet, des missives et des pièces de monnaie contrefaites par Ulysse et placées dans la tente de Palamède pour le perdre. Palamède fut lapidé par les Grecs en colère. Une autre version raconte que c'est Ulysse lui même qui le noya au cours d'une partie de pêche;

• Lors du sac de Troie il ordonna un massacre général et il tua le jeune Astyanax;

• Après le sac de la ville, Ulysse reçut Hécube, la veuve de Priam, en partage et c'est lui qui lui jeta la première pierre, lorsque la malheureuse fut lapidée pour avoir assassiné le roi Polymestor qui avait tué son fils, Polydoros, pour s'emparer de ses biens.

Après la victoire des Grecs, il voulut revenir à Ithaque. Mais il erra de rivage en rivage pendant dix ans, et eut mille aventures. Si l'Iliade a pour sujet la colère du bouillant Achille, l'Odyssée raconte la vindicte tenace de Poséidon contre Ulysse.

Sans cesse ballotté par des vents contraires et des flots capricieux, il aborda des contrées inconnues et sauvages où il rencontra des êtres monstrueux comme le cyclope Polyphème les sirènes ou Charybde et Scylla.

Il rencontra aussi des femmes charmantes et amoureuses de lui comme Nausicaa,l'enchanteresse Circé ou la Nymphe Calypso. Mais toutes ces aventures ne lui feront jamais oublier son désir de revenir dans sa patrie pour retrouver son épouse Pénélope et son fils Télémaque. (voir Odyssée).

La colère de Poséidon le poursuivra tout au long de son voyage de retour qui durera dix ans mais Athéna toujours prompte à aider le héros lui sera d'un grand secours.

Il regagna enfin son palais occupé par les prétendants, qui affirmaient qu'il était mort et poussaient Pénélope à choisir l'un d'eux pour nouvel époux. Son chien Argos le reconnut et mourut à ses pieds; Il eut une querelle avec Iros, un mendiant dévoué aux prétendants, et l'abattit ; puis il alla trouver Pénélope et, sans se faire reconnaître, accueillit avec joie la proposition qu'elle fit de prendre pour époux celui qui serait capable de tendre l'arc d'Ulysse. Aucun des hommes n'y parvint ; seul Ulysse put le bander et aidé par son fils Télémaque, il massacra les prétendants et les servantes qui s'étaient prostituées. Grâce à Athéna, les parents des prétendants massacrés, qui avaient pris les armes et désiraient se venger, s'apaisèrent, et le royaume d'Ithaque retrouva enfin le calme.

D'après la Télégonie d'Eugamon de Cyrène, Ulysse entreprit plus tard un voyage en Thesprotide, et même y oublia Pénélope pour s'y remarier. De retour à Ithaque, il fut tué par Télégonos, un fils qu'il avait eu de Circé. Télégonos épousa Pénélope, et Télémaque, Circé. Ulysse est un des plus célèbres héros du cycle de Troie, avisé, même rusé, habile, éloquent, plein de ressources, au courage prudent et sûr de lui.

Selon d'autres versions, Ulysse aurait été tué quelque temps après par Télégonos, qui ignorait qu'Ulysse était son père et l'avait transpercé d'un javelot fait d'une aiguille de raie. Ainsi s'accomplissait une prophétie suivant laquelle le héros devait périr de la main de son fils et par la mer.

|

Begga De Landen, Ancêtre célèbre 615-694

|

Pépin De Herstal 635-714

|

Charles De Herstal, Ancêtre célèbre ca 688-741

|

Aude De Francie 723-793

|

Guilhem De Gellone, Ancêtre célèbre 751-812

|

Bernard De Septimanie, Margrave De Septimanie 802-844

|

Bernard D'Auvergne, Comte D'Auvergne 841-886

|

Adèle De Toulouse 906

|

Arsinde De Carcassonne, Comtesse de Carcassonne

|

Roger De Comminges, Comte de Couserans 1047-1114

|

Bernard De Comminges, Comte de Comminges 1105-1145

|

Dodon De Comminges, Seigneur de Samatan ca 1120-1176

|

Bernard De Comminges, Comte de Comminges 1150/-1225

|

Bernard De Comminges, Comte de Comminges

|

Bernard De Comminges, Comte de Comminges

|

Bernard De Comminges †1312

|

Bernard De Comminges †1335

|

Aliénor De Comminges 1330-1397

|

Marguerite Roger De Beaufort

|

Jean De Polignac, Seigneur d'Adiac 1390-1425/

|

Gabrielle De Polignac

|

François De Guilhem 62934-63958-130774, Seigneur Du Cluzel 1515-

|

Catherine De Guilhem 31467-31979-65387

compteur de visite de la page