5 Allègre

Haute Loire

Cette page couvre les communes suivantes : Allègre, Beaune-sur-Arzon, Berbezit, Bonneval, La Chaise-Dieu, La Chapelle-Bertin, La Chapelle-Geneste, Chomelix, Cistrières, Connangles, Craponne-sur-Arzon, Félines, Jullianges, Laval-sur-Doulon, Malvières, Monlet, Roche-en-Régnier, Saint-Georges-Lagricol, Saint-Jean-d’Aubrigoux, Saint-Julien-d’Ance, Saint-Pal-de-Chalencon, Saint-Pal-de-Senouire, Saint-Pierre-du-Champ, Saint-Victor-sur-Arlanc, Sembadel, Varennes-Saint-Honorat.

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  • Berbezit à Berbezit

  • La Roche en Régnier à La Roche en Régnier

Possesseur du Chateau de Allègre

Armand IV d'Alègre devient baron d'Allègre en 1343, mais en 1361, Arnaud attaque le château. Armand IV est tué durant le siège par Thomas de La Marche, et sa veuve, Alix de Chalençon, reste à Alègre. Mais, en 1364, son neveu, Bertrand de Saint-Nectaire, revendique l'héritage, et chasse Alix de la forteresse. Alix de Chalençon demande alors à Jean Ier de Berry de reconquérir le château, et après 6 mois de siège, Alix retrouve son bien. Le beau-frère du duc de Berry, Jean II d'Armagnac en assure désormais la garde.

Suite au décès d'Alix de Chaleçon, le duc de Berry fit don de la baronnie d’Allègre à Morinot de Tourzel en 1385. Morinot de Tourzel entreprit des travaux de réfection et de construction de la muraille d’enceinte. Ces efforts furent poursuivis par son fils Yves Ier, qui s’attacha à embellir le château, le dotant notamment de sa caractéristique frise de mâchicoulis tréflés. Tel quel, ce château, avec ses 23 tours, fut l’un des plus beaux et des plus considérables de la région.

En novembre 1698, alors qu'Yves V de Tourzel est venu de Versailles à Allègre, un grand vent excite le feu qui ronfle dans la cheminée de la salle haute. Un incendie se déclare et se propage dans les abondantes charpentes des toits couverts d’ardoises. La toiture du « pavillon de la tour où sont les papiers communs appelés le Trésor » flambe. Au son des cloches, cinq cents personnes accourent et font la chaîne. Mais le château est embrasé en moins de cinq heures. Il n’est cependant pas abandonné. Dès janvier 1699, Yves V fait « réparer » les communs puis le château lui-même. Son gendre poursuivra les travaux. En vain, le château ne se remit pas de la catastrophe.

Propriété communale après la Révolution, il a servi de carrière de matériaux de construction.

Possesseur du Chateau de Berbezit

Le Chateau de Berbezit était la propriété de la Famille bourgeoise Vimal d'Ambert qui en fit l'acquisition en 1753

En 1928, il était propriété d'une colonie de Vacances.

Possesseur du Chateau de La Roche en Régnier

Roche-en-Régnier fut l'une des dix-huit baronnies du Velay qui donnaient droit à leur possesseur de participer au gouvernement de la contrée, privilège qui fut maintenu jusqu'au xviiie siècle. Roche-en-Régnier fut le siège de l'une des plus anciennes seigneuries (mentionnée au Xe) et une place forte qui appartint un temps à la Couronne.

C’est en 950 que Régnier, premier seigneur de Roche, donna son nom au futur bourg. En 1087, Durand de Roche fait don de l’église de Saint-Maurice à l’évêque du Puy et au prieur de Chamalières. Au XIIIe siècle, les Roche s’étant alliés aux plus grandes familles vivaroises, la seigneurie s’étendit vers les monts du Vivarais. Avec la mort du dernier héritier masculin, la seigneurie passe en 1340 aux mains de la famille vivaroise de Lévis, laquelle vint alors à se trouver à la tête d’un vaste domaine s’étendant du Velay jusqu’à la vallée du Rhône. En 1486, Roche fut donné en apanage par Jean de Bourbon à son fils naturel, Mathieu. Dans la première moitié du XVIe siècle, la seigneurie fut confisquée par François Ier, mais restituée ensuite à la famille de Bourbon.

Du château, édifié au XIIIe siècle sur un piton rocheux dominant le bourg, sans doute en lieu et place d’une ancienne fortification en bois, subsiste surtout, outre quelques murailles, le donjon circulaire, devenu l’emblème de cette commune. Alors que cette tour avait tôt cessé d’être la résidence ordinaire des barons de Roche, surtout après que la seigneurie fut passée aux mains de la puissante famille vivaroise de Lévis en 1340, elle garda néanmoins, étant visible de fort loin, la fonction d’affirmer la présence du seigneur en ces lieux, et de conférer en même temps de l’autorité à ses représentants permanents sur place. Conçu comme un ouvrage défensif, le donjon a sa porte d’entrée aménagée au premier étage, accessible uniquement au moyen d’une échelle, afin de le rendre plus difficile à prendre. Le rez-de-chaussée de la tour abrite les réserves de céréales, de vin et d’huile, tandis que l’étage est occupé par le logis seigneurial. Dès le XVIIIe siècle, le château est en ruines ; cependant, Noël Jourda de Vaux, dernier seigneur de Roche, fit interdiction aux habitants d’en emporter les pierres.

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