Franchet d'Esperey Louis Felix

Louis Félix

Franchet d' Esperey

Maréchal de France

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Cousin à la 18ème génération

Jean De Balzac, Seigneur D'entraygues †1453/

&1430 Agnès Jeanne De Chabannes ca 1410-1445/

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Maréchal de France (19 février 1921),Académie Française (565, 15 novembre 1934),Académie des Sciences Coloniales (1923),Saint-Cyr (59e, entre 1874 et 1876(La Grande Promotion)

Louis Félix Marie François Franchet d'Espèrey (25 mai 1856 à Mostaganem - 8 juillet 1942 à Saint-Amancet) était un maréchal de France.

Issu d'une famille de tradition légitimiste, né à Mostaganem (Algérie), en 1856, Franchet d’Espèrey sort de Saint-Cyr en 1876 après avoir fait une partie de sa scolarité au Lycée Hoche de Versailles. Affecté au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens, le jeune lieutenant fait ses premières armes pendant la campagne de Tunisie de 1881.

Après un stage à l’École de Guerre, il part se battre au Tonkin contre les Pavillons noirs. Rentré en France, il commande à Stenay le 18e Bataillon de Chasseurs à Pied. Il prend part en 1900 à l’expédition de Chine contre les Boxers au cours de laquelle son cousin, l'ambassadeur allemand Klemens von Ketteler trouva la mort. Lieutenant-colonel au 132e régiment d'infanterie à Reims en 1903, puis nommé colonel en 1903, commande le 60e Régiment d'Infanterie à Besançon. Pendant la guerre russo-japonaise, il manifeste son soutien à l'armée russe, avec laquelle il avait participé à des manœuvres dans le cadre de l'Alliance franco-russe.

Il est nommé général de division en 1912, et le général Lyautey lui confie le commandement des troupes du Maroc. Pendant la période difficile des débuts du Protectorat, il prend une part importante à la pacification et à l’organisation du pays.

Rappelé en France, Franchet d’Espèrey reçoit en novembre 1913 le commandement du 1er Corps d'Armée à Lille. Il se distingue à la bataille des Frontières d’août 1914, puis en rejetant sur l’Oise, à Guise le corps allemand de la Garde. Le généralissime Joffre lui confie, le 3 septembre, le commandement de la Ve Armée, en pleine retraite et menacée d’être encerclée et coupée. Franchet d'Espèrey se montre à la hauteur de la situation. Faisant faire demi-tour à ses hommes, il attaque, entraînant à ses côtés l’armée britannique du général French, se précipite dans la brèche entre les armées Bülow et Kluck ; il joue un rôle capital dans la décision et l’exécution de la grande bataille. « Son rôle, écrit Joffre dans ses mémoires, mérite d’être souligné devant l’histoire. C’est lui qui a rendu possible la victoire de la Marne ». Franchet d'Espèrey commande le groupe d’armées de l’Est en 1916, puis le groupe d’armées du Nord en 1917.

Il perd son fils, Louis, sous-lieutenant d’infanterie, tué à Douaumont, et son frère, colonel commandant le 333e Régiment d'Infanterie (lui restaient sa fille, Jacqueline, et sa sœur).

En juin 1918, il est appelé au commandement en chef des armées alliées à Salonique pour prendre la suite de l'Expédition de Salonique. Il obtient, après une campagne de quatorze jours, la capitulation de l’armée germano-bulgare.

L’armistice mettant fin au conflit sur le front d'Orient, signé à Salonique le 29 septembre 1918, ouvrait de vastes perspectives. Le Haut commandement allemand, qui en est conscient, se décide à demander l’armistice sur tous les fronts. Il n’a pas tenu à Franchet d'Espèrey que sa magnifique victoire n’ait pas été exploitée. Après la défaite des Empires Centraux, une partie de ses troupes est envoyée, sur ordre de Clemenceau, en Crimée et à Odessa, pour intervenir dans la guerre civile russe contre les Bolcheviques. Mais l'intervention tourne court à cause du manque de moyens, de l'hostilité de la population et de la démoralisation des troupes qui ne comprennent pas cette expédition. En mars-avril 1919, il redresse la situation critique des forces françaises à la suite de l'offensive de l'armée Rouge dans le sud de l'Ukraine et permet une évacuation en bon ordre.

Ces remarquables années de services lui valent, le 19 février 1921, la dignité de maréchal de France. Il devient ensuite inspecteur général des troupes d'Afrique du Nord, au moment où l'on veut unifier la défense de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc. Le 14 novembre 1924, il effectue la deuxième mission Gradis transsaharienne. Le 2 novembre 1930, il représente la France à la cérémonie du couronnement de l'empereur d'Éthiopie, Haïlé Sélassié Ier. Il est nommé président de la Société de géographie en 1933 et il est élu membre de l’Académie française le 15 novembre 1934, le même jour que l'homme politique Léon Bérard.

À partir de 1934, "il encourage discrètement certaines ligues antiparlementaires, dont la Cagoule".

Il fonde, en 1935, une institution prestigieuse, le Comité des Amitiés Africaines, œuvre d'entraide aux militaires d'Afrique du Nord.

Le maréchal Franchet d’Espèrey meurt à 86 ans le 8 juillet 1942 à Saint-Amancet dans le Tarn.

Il est tout d'abord inhumé provisoirement en la chapelle no 1, dite des Trois Maries, de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi en attendant des jours meilleurs. Les honneurs militaires lui furent rendus par le général de Lattre, commandant la 16e région militaire de Montpellier.

Il est transféré aux Invalides en 1947, lorsqu'il fut possible d'organiser des obsèques dues à son rang de maréchal de France (les maréchaux de France, depuis 1929, sont inhumés dans l'église Saint-Louis des Invalides, sauf dispositions testamentaires contraires).

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Robert De Balzac, Seigneur D'entraygues ca 1440-1503

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Jehanne De Balzac d'Entraygues, Dame D'Ytrac 1467-1559

Cousin à la 18ème génération

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