Le 11 mai 2025, notre groupe de SVT s’est réuni pour réaliser la partie pratique de notre projet interdisciplinaire : la fabrication d’un fromage adapté aux personnes intolérantes au lactose. Afin de documenter chaque étape du processus et de l’inclure dans notre présentation finale, nous avons décidé de tout filmer.
Chaque membre de l’équipe a contribué avec quelque chose : nous avons utilisé du lait de vache classique ainsi que du lait sans lactose acheté en magasin. Pour provoquer la coagulation du lait, nous avons testé deux méthodes différentes : l’ajout de jus de citron et l’utilisation de calcium lactique.
L’activité a eu lieu dans la cuisine du restaurant de la famille de notre camarade David, un espace parfaitement équipé pour ce type de travaux pratiques. Nous avons commencé par chauffer les deux types de lait. Dès qu’ils ont commencé à bouillir, nous avons ajouté, dans chaque récipient, des comprimés de calcium lactique préalablement écrasés, en remuant doucement. Nous avons rapidement constaté que le lait de vache coagulait plus vite : le caillé s’est formé distinctement et le petit-lait s’est séparé clairement. En revanche, le lait sans lactose a mis plus de temps à coaguler, et le fromage obtenu était plus crémeux une fois égoutté.
Nous avons ensuite répété l’expérience en utilisant du jus de citron. Cette méthode s’est révélée plus lente, surtout pour le lait sans lactose, pour lequel il a fallu presque deux citrons pour déclencher la coagulation. Le fromage obtenu avait un goût plus acide et une texture plus souple. En comparaison, le lait de vache n’a eu besoin que de quelques gouttes de citron pour produire un fromage au goût doux, idéal pour les bébés.
Une fois les bases obtenues, nous avons voulu explorer des variantes aromatisées afin de tester la diversité du produit. Nous avons ainsi ajouté du curcuma dans certaines portions, pour ses bienfaits sur la santé cardiovasculaire. D’autres portions ont été assaisonnées avec de l’origan et du basilic pour une version salée. Le fromage à base de lait sans lactose, naturellement plus doux, s’est prêté à des versions sucrées : nous y avons incorporé de la noix de muscade, des éclats de noix, de la cannelle et même du gingembre — des associations qui nous ont beaucoup plu.
Cette séance pratique nous a permis non seulement de mettre en œuvre différentes techniques de fabrication, mais aussi d’évaluer la faisabilité et la variété gustative de notre fromage sans lactose. Cela constituera un atout majeur pour notre soutenance finale.