Jour où ces mystères sont médités : le mercredi ou le dimanche.

Référence(s) biblique(s) : Mt 28, 1 – 15 ou Mc 16, 1 – 18 ou Lc 24, 1 – 12 ou Jn 20, 1 – 28.

« Très tôt le dimanche matin, les femmes se rendirent au tombeau en apportant les huiles parfumées qu’elles avaient préparées. Elles découvrirent que la pierre fermant l’entrée du tombeau avait été roulée de côté : elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient qu’en penser, lorsque deux hommes aux vêtements brillants leur apparurent. Comme elles étaient saisies de crainte et tenaient leur visage baissé vers la terre, ces hommes leur dire : ‘‘Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est pas ici, mais il est revenu de la mort à la vie. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit lorsqu’il était encore en Galilée : ‘Il faut que le Fils de l’homme soit livré à des pécheurs, qu’il soit cloué sur une croix et qu’il se relève de la mort le troisième jour.’ ’’ »

Lc 24, 1 – 7.

« Ma fille, j’aurais voulu que tu sois présente au moment où mon Fils est ressuscité ! Il était toute Majesté. De sa Divinité unie à son Âme jaillissaient des océans de lumière d’une telle beauté qu’ils remplissaient ciel et terre ; en Vainqueur, usant de son propre pouvoir, Il ordonna à son Humanité morte d’accueillir à nouveau son Âme et de ressusciter triomphante et glorieuse à la Vie immortelle… Quel acte plein de solennité ! À cet instant même, en déclarant : ‘‘Mort, tu ne seras plus mort, mais Vie !’’, mon cher Jésus était Vainqueur de la mort.

Par cet acte triomphant, Il s’affirmait Dieu et Homme à la fois ; par sa résurrection, Il confirmait sa doctrine, ses miracles, la réalité des sacrements et toute la vie de l’Église. Mais ce n’est pas tout : Il triomphait aussi des volontés humaines sans force et quasiment éteintes dans le vrai bien pour faire triompher sur elles la Vie de ce Vouloir Divin qui devait apporter aux créatures la plénitude de la Sainteté et de tous les biens ; enfin, par la vertu même de Sa résurrection, Il jetait encore en même temps dans tous les corps la semence de la résurrection pour une gloire impérissable. Ma fille, la résurrection de mon Fils renferme tout, dit tout, confirme tout ; c’est l’acte le plus solennel qu’Il accomplit par amour des créatures. »

La Vierge Marie à Luisa Piccarreta – Vingt-Huitième jour – La Reine du Ciel dans le Royaume de la Volonté Divine par Luisa Piccarreta aux éditions Résiac 2018..

Mon Bon Ange Gardien, quand je baisse la tête et regarde le sol – comme les femmes au tombeau –, merci de m’aider à la relever pour regarder le Ciel en me disant ces mots : « Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ? ». Merci de me rappeler à la Vie, qui m’est promise par Jeshoua, la Vie Éternelle. Amen. FIAT.

Référence(s) biblique(s) : Lc 24, 39 – 53 ou Mc 16, 19 – 20 ou Ac 1, 6 – 11.

« Jésus leur répondit : ‘‘Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.’’ Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : ‘‘Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel.’’ »

Ac 1, 7 – 11.

« Cependant, cette période de quarante jours prenait fin : mon Jésus bien-aimé instruisit encore ses apôtres et, leur laissant sa Maman comme guide et maîtresse, Il leur promit la venue du Saint Esprit. Puis, nous bénissant tous il s’éleva dans les cieux, accompagné de la foule immense de ceux qui étaient sortis des Limbes. Tous ceux qui étaient là – et ils étaient en grand nombre – Le virent s’élever, mais parvenu à une certaine hauteur une nuée lumineuse Le déroba à leur vue. Ta Maman, quant à elle, Le suivit du regard jusque dans le Ciel et vit la grande fête de l’Ascension. La Patrie céleste ne m’était pas étrangère et, sans moi, la joie de mon Fils monté au Ciel n’aurait pu être complète. »

La Vierge Marie à Luisa Piccarreta – Vingt-neuvième jour – La Reine du Ciel dans le Royaume de la Volonté Divine par Luisa Piccarreta aux éditions Résiac 2018.

Mon Bon Ange Gardien, quelle joie ce fut là-haut quand Jeshoua monta, Vainqueur de la mort, donnant la Vie à toutes les créatures des Limbes et les amenant près de vous dans le Ciel. Guide-moi ici-bas sur cette terre pour qu’un jour, nous puissions ensemble goûter à cette joie. Amen. FIAT.

Référence(s) biblique(s) : Ac 2, 1 – 4.

« Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. »

Ac 2, 1 – 4.

« Sache qu’après le départ de mon Fils pour le Ciel, je suis restée au Cénacle avec les apôtres, en attendant la venue de l’Esprit Saint. Ils étaient tous là, serrés atour de moi et nous priions ensemble. Ils ne faisaient rien sans me demander conseil. Et quand je prenais la parole pour les instruire ou leur raconter quelques anecdotes qu’ils ne connaissaient pas relatives à la vie de mon Fils – comme par exemple, les détails de sa naissance, ses chagrins d’enfants, ses gestes affectueux, les incidents survenus en Égypte, ces multiples choses merveilleuses de notre vie cachée à Nazareth… – ils m’écoutaient attentivement, ravis et tout étonnés d’entendre tous ces enseignements que Jésus me donnait alors, et qui devaient le temps venu, leur être redonnés à eux : car mon Fils n’avait dit que peu de choses sur Lui-même à ses apôtres, me laissant à moi le soin de leur faire savoir combien Il les avait aimés, et tous ces petits détails dont seule Sa maman avait connaissance… Ma fille, je me trouvais là au milieu des apôtres, bien plus présente encore que le soleil en plein jour ; j’ai été pour eux l’Ancre, le Gouvernail, l’Arche où ils ont trouvé refuge, et où ils se sentaient en sécurité et protégés contre tout danger. Je puis dire que j’ai enfanté l’Église naissante sur mes genoux maternels, que mes bras ont été la Barque qui a conduit l’Église à bon port et qui continue de La guider aujourd’hui encore.

Le temps où devait descendre l’Esprit Saint promis par mon Fils au Cénacle arriva. Quelle métamorphose, ma fille ! À peine les apôtres en furent-ils comblés qu’ils furent remplis d’une science nouvelle, d’une force invincible, d’un amour ardent ; une vie nouvelle courait en eux, les rendant intrépides et vaillants au point qu’ils se répartirent dans le monde entier pour y porter la nouvelle de la Rédemption et donner leur vie pour leur Maître. Quant à moi, je restai avec Jean l’apôtre bien-aimé et je dus quitter Jérusalem, car le vent violent de la persécution se levait. »

La Vierge Marie à Luisa Piccarreta – Trentième jour – La Reine du Ciel dans le Royaume de la Volonté Divine par Luisa Piccarreta aux éditions Résiac 2018..

Mon Bon Ange Gardien, lorsque je trébuche ou que je doute ou encore que je prends peur dans mon cœur, place-moi au côté de Maman Marie, et murmure à mon cœur de prier avec notre Maman du Ciel et toi pour que descende en moi l’Esprit Saint, ainsi je serai remplie de la Force, de la Vie de la Sainte Trinité et je pourrai avancer sur le chemin de l’Évangélisation et de l’Amour. Amen. FIAT.

Référence(s) biblique(s) : Lc 1, 48 – 49 ou 2 R 2, 11

« Les humains de tous les temps me diront bienheureuse »

Lc 1, 48.

« Maintenant, je vais partir. Reçois mon testament : que ton âme soit le livre sur lequel je vais écrire à la plume d’or du Vouloir Divin et à l’encre de l’amour ardent qui me consume, le legs que je te fais à présent. Ma fille bénie, promets-moi que tu ne feras jamais plus ta volonté propre, pose ta main sur mon Cœur maternel et jure-moi d’y enfermer ta volonté, de sorte que ne l’éprouvant plus du tout en toi, tu n’auras désormais plus jamais l’occasion de la laisser faire ; quant à moi, j’emporterai ta volonté (humaine) au ciel en guise de trophée de victoire de la part de ma fille.

Ah ! ma chère fille, écoute cette ultime parole de ta maman qui meurt du plus pur amour : reçois ma dernière bénédiction, comme sceau de la Vie de la Divine Volonté que je laisse en toi et qui formera ton Ciel, un Soleil, ton Océan d’amour et de grâces. En ces derniers moments, ta maman du ciel veut encore te serrer contre elle et demeurer en toi, à condition toutefois que tu veuilles bien me faire entendre une dernière fois ton engagement : que tu préfèreras mourir, que tu es prête à n’importe quel sacrifice, plutôt que de laisser libre-cours au moindre acte de ta volonté. Dis-le moi, ma fille ! Dis-le moi ! »

La Vierge Marie à Luisa Piccarreta – Trente-et-unième jour – La Reine du Ciel dans le Royaume de la Volonté Divine par Luisa Piccarreta aux éditions Résiac 2018.

Mon Bon Ange Gardien, fidèle compagnon, aide-moi quand mon âme semble vouloir réaliser sa propre volonté, murmure à mon oreille les mots de cette prière : « Sainte Maman, en proie à la douleur la plus vive, je te le dis en pleurant : si tu vois que je suis sur le point de céder et de faire un seul acte de ma propre volonté, fais-moi mourir ; viens toi-même prendre mon âme dans tes bras et l’emporter Là-Haut. Et moi, de tout mon cœur, je te promets – et je le jure – de ne plus jamais faire ma volonté propre. »* afin qu’avec ton aide je puisse redire cette promesse et m’y tenir. Amen. FIAT.

*Luisa à la Vierge Marie – Trente-et-unième jour – La Reine du Ciel dans le Royaume de la Volonté Divine par Luisa Piccarreta aux éditions Résiac 2018.

Référence(s) biblique(s) : Ap 12, 1

« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil comme d’un vêtement, qui avait la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête. »

Ap 12, 1.

« Toute la Cour Céleste, en me voyant, fut saisie d’émerveillement car en me contemplant, c’est le Ciel lui-même qu’elle trouvait ; et en me contemplant encore et encore, c’est le Soleil qu’elle voyait en moi, et, ne pouvant plus détacher son regard de moi, en me regardant toujours, elle me voyait Océan ; elle voyait aussi nettement la terre même de son Humanité, avec ses plus belles floraisons. Et la Cour Céleste, ravie, s’exclamait : ‘‘Comme Elle est belle ! En Elle sont concentrées toutes les œuvres de la création ; rien ne lui manque ! De toutes les œuvres de la Création, Elle est le Chef d’œuvre unique et parfaitement accompli !’’

Ma fille, tu dois savoir qu’au Ciel ce fut alors la première fête célébrée à la gloire de la Divine Volonté, laquelle avait opéré tant de prodiges dans sa créature. C’est ainsi qu’à mon entrée au Ciel, tout ce que le FIAT divin avait opéré de beau et de grand dans la créature a été alors célébré par toute la Cour Céleste. Jamais plus, depuis ce jour, pareille fête ne s’est reproduite : voilà bien pourquoi ta maman voudrait tant que la Divine Volonté règne de façon absolue dans les âmes, pour Lui donner d’autres occasions de renouveler ses grands prodiges et ses fêtes éblouissantes ! »

La Vierge Marie à Luisa Piccarreta – Trente-et-unième jour – La Reine du Ciel dans le Royaume de la Volonté Divine par Luisa Piccarreta aux éditions Résiac 2018..

Mon Bon Ange Gardien, garde mon chemin, guide-moi vers la vie qui mène aux prodiges de la Divine Volonté, ne me laisse pas m’éloigner de ce chemin, si je semble m’en éloigner, murmure à mon cœur et que ces murmures me ramènent sur le Chemin, vers la Vérité et la Vie (Jn 14, 6) afin que s’accomplisse en moi les prodiges de la Divine Volonté, accomplissant ainsi le désir de la Sainte Trinité et de Maman Marie. Amen. FIAT.