La finalité de la venue de Jésus

« Ce n’est pas rien de vivre dans mon Vouloir. » dit Jésus

Première partie

« Ma fille tu crois que ce n’est rien de vivre dans mon Vouloir, non, non, au contraire c’est le tout, et l’accomplissement de toutes les saintetés, c’est la maîtrise totale de soi-même, de ses passions et de ses principaux ennemis, c’est le triomphe complet du Créateur sur la créature, ainsi si elle adhère à moi et que Je réussisse à la faire vivre dans mon Vouloir, sans vouloir connaître davantage sa volonté, je n’ai rien d’autre à espérer de la créature, et elle ne peut rien me donner de plus, tous mes souhaits sont accomplis, mes désirs réalisés, il ne reste rien de plus que de nous rendre heureux mutuellement.

« Que la Divine Volonté puisse triompher… » dit Jésus

Deuxième partie

« C’est vrai que je suis venu sur terre pour sauver l’homme, mais ma finalité principale était que la Divine Volonté puisse triompher sur la volonté humaine, en mettant d’accord ces deux volontés et faire d’elles une seule volonté, en faisant retourner l’une de cette volonté d’où elle était sortie. C’était la principale offense que mon Père céleste reçu de l’homme et Moi je devais le racheter, sinon Il n’aurait pas reçu pleine satisfaction.

« Pour obtenir la première finalité, je devais d’abord terminer la seconde : le sauver. »

Troisième et dernière partie

« Mais pour obtenir la première finalité je devais d’abord terminer la seconde : le sauver, lui donner la main car il était tombé, le laver de la boue dans laquelle il était. Comment pouvais-je lui dire viens vivre dans ma Divine Volonté s’il était horrible à voir et sous le pouvoir de l’ennemi infernal ? Donc après avoir obtenu la deuxième finalité je veux réaliser la première et que ma Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel, et que l’homme qui en était sorti y retourne de nouveau, afin d’obtenir cela, je donne à cette première créature tous mes mérites, mes œuvres, mes pas, mon Cœur palpitant, mes plaies, mon sang, toute mon Humanité, pour la disposer et la préparer, afin de la faire entrer dans ma Divine Volonté, car d’abord elle doit prendre le fruit complet de ma Rédemption, et comme un triomphe entrer en possession de la mer immense de ma suprême Volonté, je ne veux pas que tu entres comme étrangère sinon comme fille, non comme une pauvre mais comme riche, pas laide mais belle comme si tu étais une autre Moi-même. »

Dieu, Puissance d’Amour toujours en action

Tome 19 – 27 août 1926

Alors que j’étais dans mon état habituel, mon Jésus toujours aimable me fit voir le révérend Père qui doit s’occuper des écrits sur l’adorable Volonté de Dieu. S’approchant de se prêtre, Jésus lui dit : « Mon fils, le titre que tu donneras au livre que tu feras imprimer au sujet de ma Volonté, sera le suivant : « Le Royaume du ‘‘Fiat’’ parmi les créatures, Livre du Ciel » La créature doit se rappeler :

  • l’Ordre avec lequel elle a été créée,
  • la Place dans laquelle elle a été créée,
  • le But pour lequel elle a été créée. »

Puis en se tournant vers moi, mon Jésus toujours aimable a continué :

« Tu vois, Je veux que le titre soit le reflet de la grande œuvre de ma Volonté. Je veux que la créature comprenne que sa place, celle que Dieu lui a assignée, est dans ma Volonté. Je veux qu’elle sache qu’aussi longtemps qu’elle ne rentrera pas dans cette Volonté, elle sera sans place, sans ordre et sans but. Elle sera dans la Création comme un corps étranger, sans droits véritables, sans héritage, sans paix. Moi, ému par son état, Je lui crierai sans cesse : ‘‘ Prends la place qui est la tienne, viens dans l’ordre, viens prendre l’héritage qui t’appartient, viens vivre dans ta maison ![...] Pourquoi vouloir vivre dans des maisons étrangères, occuper un terrain qui n’est pas le tien ? Pourquoi être malheureuse sur un terrain qui n’est pas le tien, servir d’appât aux choses créées sur un terrain qui n’est pas le tien ? Les choses crées par Moi, si elles demeurent à leur place sont dans l’ordre, dans l’harmonie parfaite. Elles ont la plénitude de leurs biens, ceux que Dieu leur a assignés. Toi seule veux être malheureuse ? Volontairement malheureuse ? Viens donc à ta place. C’est là que Je t’appelle et que Je t’attends ’’. [...]

Luisa, ma fille, nos œuvres sont si belles ! Elles chantent notre gloire éternelle et font notre honneur. Toutes se maintiennent à leur place. Chacune accomplit sa tâche parfaitement. Il n’y a que l’homme qui nous déshonore dans notre Œuvre de création, car le fait de se retirer de notre Volonté le fait marcher la tête par en bas et les pieds en l’air. [...] Quel désordre, quel désordre ! Cela donne le dégoût seulement à le voir. [...]

La tâche de la tête est de dominer, non de marcher. Marcher est une tâche qui revient pour les pieds. Votre volonté, c’est comme la pierre d’achoppement qui vous fait tomber à terre de tout votre poids, et provoque le désordre de la famille humaine. Voilà pourquoi Je suis intéressé à ce que ma Volonté soit connue. Je veux que l’homme retrouve sa place et ne marche plus la tête en bas, mais avec ses pieds ; ne mette plus le désordre dans ses affaires et les miennes, mais fasse son honneur et le mien. »