Les fruits de la Vie dans la D. V.

Vivre dans la Divine Volonté : rester avec Jésus dans le Tabernacle

Le 04 juillet 1917

Luisa écrit :

« Un autre jour, je pensais à la chance que d’autres âmes ont de pouvoir être devant le Saint Sacrement pendant qu’à moi, pauvre petite chose, cela m’est refusé. Alors mon Jésus béni me dit : ‘‘ Ma fille, quiconque vit dans ma Volonté reste avec moi dans le tabernacle et prend part à mes souffrances provenant des froideurs, des irrévérences et de tout ce que les âmes font subir à ma présence sacramentelle.

‘‘ Quiconque vit dans ma Volonté doit exceller en tout et la place d’honneur lui est réservée. Qui a le plus de profit : celui qui est devant moi ou celui qui est avec moi ? Pour celui qui vit dans ma Volonté, je ne tolère même pas la distance d’un pas entre lui et moi, ni de différence entre nous dans la douleur ou la joie. Peut-être que je le placerai sur la Croix, mais je l’aurai toujours avec moi.

‘‘ Voilà pourquoi je te veux toujours dans ma Volonté : je veux te donner la première place dans mon Cœur sacramentel. Je veux sentir ton cœur battre dans le mien avec le même amour et les mêmes peines que moi. Je veux sentir ta volonté dans la mienne de manière à ce qu’en se multipliant en chacun, elle me donne, d’un simple acte, les réparations et l’amour de tous. Je veux sentir ma Volonté dans la tienne qui rendant mienne ta pauvre humanité, la présente devant la Majesté du Père comme une victime perpétuelle. ’’ »

La communi(cati)on grandit

Jésus :

« Ma fille, chaque souffrance de l’âme est une communication entre elle et moi. C’est que toutes les souffrances que la créature peut vivre ont été souffertes dans mon Humanité et furent ainsi revêtues du caractère divin. Et puisque la créature ne peut pas les vivre toutes ensembles, ma bonté les lui communique peu à peu. À travers ses souffrances, l’union avec moi grandit ; elle grandit non seulement à travers ses souffrances, mais aussi à travers tout ce que l’âme fait de bien. C’est ainsi que se développent des liens entre la créature et moi. »

Les actions dans la Volonté sont toujours actuelles et agissantes

Le 07 juillet 1917

Luisa écrit :

« Je me fondais dans mon doux jésus, mais je me voyais si misérable que je ne savais pas quoi lui dire. Pour me consoler, mon toujours aimable Jésus me dit : ‘‘ Ma fille, pour quiconque vit dans ma Volonté, il n’existe pas ni passé ni futur, mais tout est présent. Tout ce que j’ai fait ou souffert est actuel ; ainsi, si je veux donner satisfaction au Père ou faire du bien aux créature, je peux le faire comme si j’étais en train d’agir ou de souffrir. Les choses que les créatures peuvent souffrir ou faire dans ma Volonté sont jointes à mes souffrances et à mes actes avec lesquels elles ne font qu’un.

‘‘ Quand une âme veut me dire son amour à l’aide de ses souffrances, elle peut faire appel à ses souffrances passées – qui sont toujours actuelles – pour renouveler l’amour et les satisfactions qu’elle m’offre. Pour ma part, quand je vois l’ingéniosité de cette créature qui, pour me donner amour et satisfaction, met ses actions et ses souffrances passées comme dans une banque pour les multiplier et gagner des intérêts, alors, pour l’enrichir plus encore et pour ne pas me laisser vaincre en amour, j’adjoins mes propres souffrances et mes propres actes aux siens.’’ »

Être heureux(se) au milieu de la tempête

Le 06 août 1917

Jésus :

« Ma fille, courage, ne perds pas courage ! Ma Volonté rend l’âme heureuse même au milieu des plus grandes tempêtes. L’âme atteint de telles hauteurs que les tempêtes ne peuvent la toucher, même si elle les voit et les entend. L’endroit où elle vit n’est pas sujet aux tempêtes, mais il est toujours serein. Le soleil sourit à cette âme car son origine est dans le Ciel, sa noblesse divine et sa sainteté en Dieu ; elle est gardée par Dieu lui-même. Jaloux de la sainteté de cette âme, Dieu la garde dans les profondeurs de son Cœur et lui dit : ‘’ Personne ne te touchera, excepté moi, parce que ma Volonté est intangible et sacrée. Tous doivent honorer ma Volonté.’’ »

Livre du Ciel, Tome 21, le 16 mars 1927

"L'homme en se retirant de ma Volonté, a rejeté un bien universel. Il a enlevé à Dieu sa Gloire, son adoration et son amour universel. Pour pouvoir de nouveau donner ce Royaume, Dieu veut, par droit, qu'en premier une créature en vivant dans sa Volonté, communique cet acte universel. A mesure que la créature aime, adore, rend gloire et prie, ensemble avec cette même Volonté, elle donne naissance à un amour, à une adoration et à une gloire universels pour tous.

Sa prière est diffusée comme si chacun priait; elle prie d'une façon universselle pour que vienne le Royaume au milieu des créatures afin de l'obtenir, et c'est seulement dans ma Volonté qu'on peut trouver ces actes qui sont divins. A mesure que tu aimes dans ma Volonté, ton amour s'étend partout et ma Volonté ressent ton amour partout."

« Ne fais aucune action sans passer par moi. »

Jésus à Luisa :

« Ma fille, pendant que j’étais sur la terre, mon Humanité unissait toutes les pensées des créatures aux miennes. Ainsi, chacune de leurs pensées se reflétait dans mon Esprit, chacun de leurs mots dans ma voix, chacun de leurs battements de cœur dans mon Cœur, chacune de leurs actions dans mes mains, chacun de leurs pas dans mes pieds, et ainsi de suite. Ce faisant, je présentais des réparations divines au Père.

De plus, tout ce que j’ai fait sur la terre, je le continue dans le Ciel : pendant que les Créatures pensent, leurs pensées se versent dans mon Esprit ; quand elles voient, je sens leur regard dans le mien, etc. Ainsi entre elles et moi, un courant passe continuellement, de la même manière que la tête est en continuelle communication avec les membres du corps. Je dis au Père : ‘ Mon Père, ce n’est pas seulement moi qui te prie fais réparation et t’apaise, mais il y a des créatures qui font avec moi ce que je fais. Par leurs souffrances, elles remplacent mon Humanité maintenant glorieuse et incapable de souffrir. ’

Les âmes qui se fondent en moi répètent ce que j’ai fait. Quand elles seront avec moi au Ciel, quel sera leur contentement, elles qui ont vécu en moi et qui, avec moi ont embrassé toutes les créatures et réparé pour chacune ! Elles continueront leur vie en moi. Et quand les créatures encore sur la terre m’offenseront dans leurs pensées, les pensées de ces âmes se répercuteront dans l’esprit de ces âmes blessées d’amour et continueront les réparations qu’elles faisaient pendant qu’elles étaient sur la terre. Avec moi, elles seront des sentinelles d’honneur devant le trône divin. Quand les créatures sur la terre m’offenseront, elles feront les actes opposés dans le ciel. Elles seront les gardiennes de mon trône et auront les places d’honneur. Elles seront celles qui me comprendront le mieux. Elles seront les plus glorieuses. Leur gloire sera fondue dans la mienne et la mienne dans la leur.

Par conséquent, que ta vie soit complètement fondue dans la mienne. Ne fais aucune action sans passer par moi. Chaque fois que tu te fonds en moi, je verse en toi des grâces nouvelles et une lumière nouvelle. Je serai sentinelle vigilante de ton cœur pour te préserver de l’ombre même du péché ; je te garderai comme ma propre Humanité et commanderai aux anges de former une couronne autour de toi, de sorte que tu sois défendue contre tous et tout. »

Se fondre avec Jésus dans la Divine Volonté résulte en une rosée bienfaisante pour la Création

18 avril 1917

Jésus :

« Ma fille, quand tu te fonds avec moi dans ma Volonté, un soleil est formé en toi. Pendant que tu penses, que tu aimes, que tu répares, etc. les rayons de ce soleil se forment et, en arrière-plan, ma Volonté couronne ces rayons. Ce soleil s’élève dans le ciel et rayonne comme une rosée bienfaisante sur toutes les créatures. Plus tu te fonds en moi, plus tu formes de tels soleils.

« Oh ! comme il est beau de voir ces soleils qui, s’élevant, se fondent dans mon propre Soleil et font descendre une rosée bienfaisante sur tout ! Combien de grâces les créatures ne reçoivent-elles pas ainsi ! J’en suis si saisi que, dès qu’une âme se fond en moi, je fais pleuvoir sur elle des grâces en abondance, de manière à ce qu’elle forme un soleil encore plus grand pour pouvoir ensuite verser une rosée plus abondante sur tout. »

Tout revient à se donner à Jésus et à faire sa Volonté en tout et toujours

Volume 11 - 20 mars 1912

Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus se fit voir tout triste et me dit : «Ma fille, ils ne veulent pas comprendre que tout consiste à se donner à moi et à faire ma Volonté en tout et toujours. Quand j'ai obtenu cela, je stimule l'âme et lui dis : "Ma fille, prends cette joie, ce réconfort, ce soulagement, ce rafraîchissement." Cependant, si l'âme prend ces choses avant de s'être donnée complètement à moi et de faire ma Volonté en tout et toujours, il s'agit d'actes humains, tandis qu'après ce sont des actes divins. Comme il s'agit de mes choses, je ne suis plus jaloux et je me dis : "Si elle prend un plaisir légitime, c'est que je le veux ; si elle négocie avec des personnes, si elle converse légitimement, c'est que je le veux. Si je ne le voulais pas, elle serait prête à tout arrêter. Aussi, je mets tout à sa disposition, puisque tout ce qu'elle fait est l'effet de ma Volonté et non de la sienne."

« Dis-moi, ma fille, qu'est-ce qui t'a manqué depuis que tu t'es donnée à moi complètement ? Je t'ai donné mes goûts, mes plaisirs et tout de moi pour ton contentement. Cela dans l'ordre surnaturel. Mais dans l'ordre naturel aussi je ne t'ai laissée manquer de rien : confesseurs, communions, etc. Même plus, puisque tu ne voulais que moi, tu ne voulais pas de confesseur si souvent ; mais comme je voulais tout en abondance pour celle qui voulait se priver de tout pour moi, je ne t'ai pas écoutée.

« Ma fille, quelle douleur je ressens dans mon Cœur en voyant que les âmes ne veulent pas comprendre cela, même celles que l'on considère comme les meilleures ! »