Qui est Luisa ?

Le Bienheureux Anniblae Di Francia au sujet de Luisa :

« Luisa, âme solitaire, est une vierge très pure, toute à Dieu. Elle apparaît comme un objet de prédilection singulière du divin Rédempteur qui, siècle après siècle, multiplie sans cesse les merveilles de son amour. IL semble que Dieu ait voulu faire de cette vierge, dénuée de toute instruction, un instrument apte à une mission très sublime, à savoir : le triomphe de la Volonté divine sur toute la terre. »

Selon Jésus

Lorsque Luisa a commencé à entendre la voix de Jésus lui demandant le détachement d’elle-même et de tout, elle avait 11 ans. Quelque années plus tard, Jésus a recommencé à lui parler pour lui dire ceci :

« Je veux de toi la parfaite conformité à ma Volonté, de manière que ta volonté vienne à se fondre totalement dans la mienne. »

« J’ai fait le tour de la terre, J’ai regardé une par une toutes les créatures pour trouver la plus petite, et parmi elles Je t’ai trouvée. Toi, la plus petite de toutes. Ta petitesse M’a plu, et Je t’ai choisie. Je t’ai confiée à mes anges afin qu’ils te gardent, non pour te faire grande, mais pour conserver ta petitesse. Maintenant Je veux commencer la grande œuvre de l’accomplissement de ma Volonté. Avec elle, tu ne te sentiras pas plus grande, au contraire, ma Volonté te rendra plus petite, et tu continueras à être la fille toute petite de ma Volonté. » – 23 mars 1921 – Tome 12

Le 08 septembre 1889, Luisa a vécu l’expérience du « mariage mystique » avec Jésus et qu’en cette occasion, elle a reçu le « Don du Vouloir Divin ». Quelques jours plus après, son céleste époux lui a dit :

« Depuis quelques jours, Nous, les Trois Personnes de la Sainte Trinité, sommes descendues du Ciel et avons pris possession de ton cœur. Nous y avons fait notre demeure perpétuelle. Nous avons pris les rênes de ton intelligence, de ton cœur et de toute ta personne. Chaque chose que tu fais maintenant est une émanation de notre Volonté créatrice en toi. »

Prière

Petite fille de la Divine Volonté. Épouse de notre Seigneur Jésus, toi qui agis dans l’union de trois personnes qui sur terre œuvrent pour que s’accomplisse la Volonté de la Sainte Trinité, je me place sous ta protection et à tes pieds afin d’écouter tes enseignements et de t’écouter parler de notre Bon Jésus afin que par ton intersession et celle de Maman Marie, se trouve en mon cœur la Demeure que Jésus veut construire pour qu’agisse dans chaque instant de ma vie sa Sainte Volonté et que vienne en moi, comme tu l’as vécu, la demeure de la Sainte Trinité. FIAT.

So'

La souffrance de Luisa, écrire est un vrai sacrifice

Luisa souffre énormément de l’obligation qu’elle a de mettre par écrit les secrets de sa vie spirituelle, tout cela au nom de la sainte obéissance. Lorsque cette souffrance devient trop forte, au point de lui faire peur, elle s’ouvre à Jésus. Elle lui confie qu’elle n’en peut plus.

Luisa raconte :

« Pendant que j’écrivais, je sentais le grand poids du sacrifice que comporte pour moi le fait d’écrire. J’offrais ce sacrifice à mon Jésus pour obtenir la grâce que sa Volonté divine soit connue, recherchée et aimée de tous. […] Comme j’étais souffrante et que je poursuivais l’écriture au prix d’un grand effort, mon doux Jésus pour me fortifier m’a ainsi parlé. »

« Fille bien aimée, courage ! Je suis avec toi. Pendant que tu écris ma complaisance est telle qu’à chaque mot que tu écris, Je te donne un baiser. À chaque mot, Je t’embrasse, Je te fais cadeau d’une parcelle de ma Vie divine. Veux-tu en connaître la raison ? C’est que Je vois dans ces écrits la reproduction de l’éternelle vie d’amour de notre Trinité, la copie de notre Volonté divine en action. L’amour trinitaire, la copie de notre Volonté divine en action. L’amour trinitaire, qui s’est vu refoulé pendant six mille ans, s’épanche, donne des rafraîchissement à la grande soif qui le brûle, fait savoir à quel point Il aime la créature humaine, jusqu’à vouloir lui donner sa Volonté comme vie. Tout cela pour que, d’un côté comme de l’autre, nous puissions dire : ‘‘Ce qui est à Moi est à toi.’’ et pour que nous puissions dire aussi que notre amour réciproque est enfin de force égale : ‘‘Ce que Je veux, elle le veut.’’ […]

« Si dans notre amour il y a avait une disparité, l’amour de l’un et de l’autre se trouverait affecté. Si l’un de nous deux voulait un chose et l’autre ne la voulait pas, l’union serait brisée, l’amour aussi. Et puisque mon amour est un amour vrai, sachant que la créature humaine possède d’amour et volonté finis, Je lui fais cadeau de mon Amour et de ma Volonté infinis. Ainsi nous pourrons dire que nous nous aimons d’un seul amour et qu’entre nous il y a une seule et unique Volonté. Si chacun de nous deux ne devient pas la volonté de l’autre, l’amour vrai n’existe pas et la source de l’amour demeure inaccessible. Tu devrais donc te réjouir de ton sacrifice d’écrire, sachant que mon amour s’exprime grâce à ce sacrifice. Mon amour, comme tu sais, s’est vu réprimé pendant des siècles, et la chaleur de ses flammes est si forte que J’en perds la raison.

« Aimons-nous donc d’un seul cœur, et disons tous les deux ‘‘ce que tu veux, je le veux’’. Dis ceci ‘‘Jésus, prends ma volonté dans la tienne, ou donne-moi la tienne pour vivre.’’ »

11 juillet 1938 – Tome 36.

« En poursuivant mon état habituel »

Luisa commence presque tous les chapitres de ses livres par l’expression : « En poursuivant mon état habituel ». Ces mots indiquent une condition de vie qui la plonge dans le Vouloir divin. Elle est liée à Dieu. Le fait de vire dans cet état lui permet de participer à tout ce que Dieu fait dans les créatures et en lui-même, au Ciel et sur la terre, dans le temps et dans l’éternité. Plongée dans l’immensité du Vouloir divin, elle exprime à son Créateur sa reconnaissance, son adoration, sa louange et la reconnaissance de toute sa gloire. Son « état habituel » est donc le fait de vivre en Dieu, plongée en Lui en étant plongée dans le Vouloir divin. Jésus l’encourage en lui disant par exemple :

« Continue ton vol dans mon Vouloir, parce que la volonté humaine renferme des faiblesses, des passions, des misères, qui sont des voiles qui empêchent de pénétrer dans ma Volonté éternelle. » – 20 avril 1923 – Tome 15

Prière

Luisa, aide-nous à entrer dans le vol du Vouloir de Jésus. Fiat.

So'

Par les âmes vierges et inconnues

Jésus explique à Luisa qu’il est typique de son Vouloir suprême d’opérer les plus grands prodiges dans des âmes vierges et inconnues.

« Non seulement vierges de nature, mais aussi d’affections, de cœur, de pensée, parce que la vraie virginité est l’ombre divine. »

20 avril 1923 – Tome 15

L’ombre divine : la vraie virginité, fécondité des grandes œuvres de la Divine Volonté

« J’étais en train de penser. Je me disais : si pour Jésus, il est si important que le Vouloir divin soit connu, car c’est par lui que doit débuter une nouvelle ère dans le monde, dont les bienfaits dépasseront même ceux de la rédemption, pourquoi n’a-t-Il pas choisi d’en parler au Pape ? En tant que chef de l’Église, le Pape a beaucoup d’autorité, et son intervention pourrait avoir un effet immédiat sur les membres de l’Église, […] ou bien à des personnes haut placées. Pour une personne de ce calibre, la tâche serait bien plus facile que pour moi, qui suis une pauvre ignorante, inconnue de tous. De quelle façon puis-je diffuser ce grand bien, moi ? »

Alors Jésus m’attirant à Lui et me serrant contre Lui encore plus m’a répondu :

« Fille de mon cœur, pour réaliser ses plus grandes œuvres, mon Vouloir suprême à l’habitude de se choisir des âmes vierges et inconnues. Non seulement vierges de nature, mais vierges aussi d’affections, vierges de cœur, vierges de pensée, car la virginité, la vraie, c’est comme l’ombre divine, et Moi J’ai besoin de mon ombre pour féconder mes œuvres les plus grandes.

Même lorsque Je suis venu vous racheter, il y avait des Pontifes, des autorités, mais Je ne suis pas allé vers ces personnes, car l’ombre divine n’y était pas. J’ai plutôt choisi une vierge inconnue de tous, mais bien connue de Moi. Étant donné que la virginité est mon ombre, l’élection d’une vierge inconnue était le fruit de ma jalousie divine qui la voulait toute à Moi et inconnue aux autres. Toutefois, même si cette vierge digne du ciel est demeurée dans l’ombre, cela ne M’a pas empêché de Me faire connaître, Moi, et d’ouvrir mon propre chemin pour que les fruits de la Rédemption pleuvent sur tous. Plus l’œuvre que Je veux accomplir est grande, plus Je couvre avec ce qu’il y a de plus ordinaire l’âme qui doit M’aider à l’accomplir. Concernant donc les personnes que tu mentionnes, la jalousie divine ne saurait les surveiller. Sans parler de l’ombre divine qui est si rare !

Et puis j’ai le droit d’élire qui bon Me semble. Il a été établi que deux vierges viennent au secours de l’humanité, la première pour aider à sauver les êtres humains, la deuxième pour faire régner ma Volonté sur la terre, donner à l’homme son bonheur terrestre, unir les deux volontés, humaine et divine, pour en faire une seule, de manière à ce que le but pour lequel l’homme a été créé soit pleinement réalisé. Pour ce qui est de mes écrits, Je ferai Moi-même le nécessaire pour qu’ils ne demeurent pas cachés. Ce qui compte pour tout de suite, c’et d’avoir la première créature humaine qui Me laisse concentrer en elle ce Vouloir qui est le mien, afin qu’il vive en elle, et qu’il en soit sur la terre comme il en et au ciel. Le reste viendra en temps et lieu. »

Livre du Ciel - Tome 15 - 20 avril 1923

Ruisseau du Vouloir divin

Partie du dialogue entre Jésus et Luisa du 06 octobre 1922, celui-ci nous donne une idée de comment seront les Saints de l’Ère nouvelle. Luisa elle-même semble désorientée face à ce que Jésus lui dévoile.

Jésus : « Ce ruisseau du Vouloir divin, Je veux qu’il sorte de toi. »

Luisa : « Jésus, mon amour, l’Église est en vie depuis des siècles. Elle a mis au monde beaucoup de Saints. Plusieurs d’entre eux ont émerveillé et le Ciel et la terre par leurs vertus et par les merveilles qu’ils ont accomplies. Est-ce possible que ces Saints n’aient pas œuvré dans ton Vouloir divin de façon à commencer le ruisseau dont Tu parles ? Pourquoi fallait-il que ça soit moi ? Je suis la plus malhabile, la plus ignorante, la plus espiègle. Il me semble que cela ne tient pas debout ! »

« Écoute ma fille, Ma sagesse connaît des chemins que l’homme ignore complètement. Devant ma sagesse, l’homme est tenu de baisser la tête en silence et en esprit d’adoration. Ce n’est pas à lui de me dire quoi faire, qui choisir, à quel moment. Ma bonté a déjà pensé à tout cela. De toute façon, il fallait que d’abord soient constitués les Saints, qui, selon leurs capacités, devaient Me ressembler en imitant le plus parfaitement possible mon humanité. Cela a été fait. Ces limites atteintes, ma bonté exige maintenant qu’on les dépasse. Ma bonté veut montrer de quelle sorte d’amour elle excède. Elle veut que les nouveaux Saints entrent dans mon humanité et copient ce que l’âme de mon humanité faisait dans la Volonté divine.

« Les Saints, du passé ont coopéré au plan de la Rédemption en sauvant des âmes, en enseignant la Loi, tout cela dans les limites des siècles où ils sont vécus. Les Saints de l’avenir, eux, franchiront ces limites. Ils copieront ce que l’âme de mon humanité faisait dans la Volonté divine. Ils embrasseront tous les siècles et toutes les créatures. Ils s’élèveront au-dessus de tous et remettront en vigueur les droits de la Création, des droits qui Me reviennent et qui vous concernent en tant que créatures de Dieu. Ils reconduiront toute chose à l’origine première de la Création et au but pour lequel la Création a été pensée et réalisée. Tout es ordonné en Moi. Si la Création a fait fausse route, il faut que, maintenant, elle Me revienne dans l’ordre, le même ordre qu’elle avait à l’origine.

« Le premier plan des actes humains changés en actes divins dans mon Vouloir a déjà été fait par Moi, mais Je l’ai laissé comme en suspens, et vous n’en avez rien su, sauf ma chère Maman qui ne peut être séparée de Moi. Et cela est nécessaire. Si l’homme ne connaît ni le chemin, ni la porte de mon humanité, ni comment sont ses pièces, comment pourrait-il y entrer pour copier ce que Moi Je faisais ? C’est maintenant que le moment est arrivé pour que l’homme entre dans ce plan, et y mette du sien par-dessus le mien. Y a-t-il de quoi être surpris si Moi J’ai décidé de te choisir la première ?

« Veux-tu en savoir plus ? Tu es vraiment la première à avoir été appelée. Personne avant toi, même la plus chère, n’a eu la révélation de comment on vit dans mon Vouloir, personne n’a jamais su quels sont ses effets, ses merveilles, les bienfaits que l’homme reçoit en œuvrant dans le Vouloir suprême. Examine toutes les vies de Saints que tu veux, toutes les doctrines que tu veux, nulle part il est question des prodiges de mon Vouloir œuvrant dans le vouloir humain, ou du vouloir humain œuvrant dans le mien. Au plus, tu trouveras la résignation, l’union des deux vouloirs, mais le Vouloir divin qui opère en l’homme et l’homme en Moi, tu ne le trouveras pas.

« Tout ceci pour te dire qu’avant aujourd’hui, le moment n’était pas encore arrivé pour l’homme de vivre dans cet état sublime. C’est maintenant que ma bonté l’appelle à cela. »

06 octobre 1922 – Tome 14

Description de la mission de Luisa

26 novembre 1921 - Tome 13

Puisque les œuvres portent la marque de l’Éternel

Je pensais à ce que Jésus m’avait dit quelques jours plus tôt (21 novembre 1921), et je me disais à moi-même : « Comment que je sois le deuxième appui de Jésus, juste après sa céleste Mère ? » Alors Jésus m’attirant vers Lui à l’intérieur d’une grande lumière, me dit :

« Ma fille, pourquoi ces doutes ? Qu’est-ce qui te fait douter ? »

Ma grande misère.

« Oublie ta misère pour l’instant. De toute façon, si Je ne t’avais pas élue, J’aurai dû prendre quelqu’un d’autre de la famille humaine, car celle-ci a rejeté ma Volonté, et par ce geste a torpillé le projet que la Création devait Me rendre en terme de gloire et d’honneur. Donc quelqu’un de la famille humaine – une personne continuellement unie à ma Volonté, vivant avec ma Volonté bien plus qu’avec la sienne, et embrassant toute chose dans ma Volonté – aurait eu pour mission de s’élever au-dessus de tout, de façon à déposer aux pieds de mon trône la gloire, l’honneur et l’amour que les autres ont négligé de M’offrir. Le but véritable de la Création n’est pas d’accomplir de grandes œuvres, mais celui d’accomplir ma Volonté. Tout ce qui n’est pas le fruit de ma Volonté, Je le considère futile et le méprise. Cela explique pourquoi des quantités d’œuvres humaines tombent en ruines au moment crucial. Cela vient du fait qu’elles n’abrient pas en elles la vie de ma Volonté.

« Lorsque l’humanité s’est séparée de ma Volonté, elle a détruit ce qui pour Moi comptait le plus, l’objectif pour lequel Je vous ai créés. Et alors que, de son côté l’humanité s’est complètement ruinée, de mon côté J’ai été privé de la gloire et de l’amour que J’aurais dû recevoir en tant que Créateur. Mais puisque mes œuvres portent la marque de l’Éternel, ma sagesse et mon amour éternels ne pouvaient pas lasser l’œuvre de la Création sans les résultats prévus par Dieu pour sa propre gloire. Voilà donc la Rédemption, par laquelle J’ai expié les péchés des hommes, et non seulement par mes souffrances multiples, mais aussi en renonçant à ma volonté humaine au profit de la Volonté divine, même dans les choses les plus insignifiantes, comme respirer, regarder, parler, etc. Mon humanité ne bougeait pas, ni ne vivait, à moins d’être animée par la Volonté de mon Père J’aurai préféré mourir mille fois plutôt que de respirer une seule fois contre sa Volonté. »

Renouer la volonté humaine à la Volonté divine

« Étant donné qu’en ma personne Je suis vrai homme et vrai Dieu, cela M’a permis de renouer la volonté humaine à la Volonté divine* et de redonner à mon Père la gloire qui Lui revient de droit. »

Marie, la créature qui préserva les Œuvres de la Création et de la Rédemption

« Mais ma Volonté et mon amour ne veulent pas rester seuls dans mes œuvres. Ils veulent créer des êtres qui soient le reflet de ma Personne. Mon humanité avait rétabli la Création selon le dessein du Créateur, mais J’ai vite constaté qu’à cause de l’ingratitude des hommes, dont un grand nombre était en perdition, l’objectif de la Rédemption était en péril. Alors pour M’assurer que la Rédemption M’apporte une gloire complète et Me remette les droits qui Me sont dus, J’ai choisi dans la famille humaine une autre créature. J’ai choisi ma Mère, fidèle réplique de ma vie, car sa volonté était complètement immergée dans la mienne. J’ai concentré en elle tous les fruits de la Rédemption de manière à préserver les objectifs de la Création et de la Rédemption. Même si par hypothèse, personne n’avait profité de la Rédemption, ma Mère à elle seule M’aurait accordé tout ce que les autres créatures humaines M’auraient nié.

Avoir des enfants dans la Divine Volonté

« Et maintenant, revenons à toi. J’étais vrai Dieu et vrai homme, et ma chère Mère était innocente et sainte. Or notre amour nous poussait plus loin. Nous voulions, ma Mère et Moi, qu’une autre créature, conçue comme tous les enfants des hommes, prenne la troisième place à mes côtés. Je n’étais pas satisfait que Ma Mère et Moi soyons les seules personnes intégrées à la Volonté divine. Nous voulions que d’autres enfants vivants en complet accord avec notre Volonté nous donnent gloire et amour divin pour tous et au nom de tous. Je t’ai donc choisie ‘‘ab aeterno’’ **, alors que rien encore n’existait ici-bas. Et de même que Je contemplais avec plaisir ma chère Maman, Me réjouissant en elle, la caressant et déversant sur elle des torrents de grâces divines, de même Je me réjouissais en te contemplant et en te caressant, toi. […] »

« Ma Volonté est vie et celui qui la possède la vie et peut servir d’appui à l’auteur même de la vie. »

« Les torrents de grâces qui pleuvaient sur ma Mère se déversaient même sur toi, dans la mesure où tu pouvais les recevoir. Ces torrents de grâces t’ont préparée, enrichie, embellie. Ils ont permis que ma Volonté s’intègre à toi et que ce soit elle – ma Volonté et non la tienne – qui anime tes actes même les plus petits. En chacun de tes actes coulaient ma vie, ma Volonté, tout mon amour. Quelle satisfaction ! Quelle joie ! Voilà pourquoi Je te considère un appui, le deuxième après ma Mère. Je ne M’appuyais pas sur toi – car tu étais un rien sur qui Je n’aurais pas pu M’appuyer – mais sur ma Volonté qui était en toi. Ma volonté est vie, et celui qui la possède la vie et peut servir d’appui à l’auteur même de la vie. De même que J’ai centré le dessein de la Création. De même que j’ai centré les fruits de la Rédemption, ainsi de même J’ai centré les desseins de ma gloire en toi comme si mon Vouloir était présent en tous, car, par toi, Me viendra l’escadron des autres créatures humaines. Les générations ne passeront pas sans que d’abord Je n’aie réussi à atteindre cet objectif. »

Un miracle plus grand que l’Eucharistie

Alors moi, stupéfaite, j’ai dit : « Mon amour, est-ce possible que ta Volonté m’ait remplie complètement et que, dans toute ma vie, il n’y ait pas eu une seule cassure entre ta Volonté et la mienne ? J’ai l’impression que Tu Te moques de moi. » Alors Jésus, d’une manière encore plus douce, m’a répondu :

« Je ne Me moque pas de toi. Il est vrai qu’entre toi et Moi, il n’y a pas eu de cassure. Quelque légère blessure, peut-être, mais mon amour, comme du ciment très fort, a réparé ces lésions et rendu ma Volonté encore plus forte en toi. En observant tes actes un à un, Je faisais en sorte que ma Volonté y accède comme on accède à une place d’honneur. Je savais bien que de nombreuses grâces étaient nécessaires pour que s’accomplisse en toi le plus grand miracle du monde, celui de vivre constamment dans mon Vouloir. Dans son agir, l’âme se sent appelée à assimiler Dieu qui est immense, pour ensuite le redonner intégralement tel qu’elle l’a assimilé, et pour ensuite l’assimiler de nouveau.

« Cela surpasse le miracle même de l’Eucharistie, car le pain et le vin, en tant que matières accidentelles, n’ont ni la raison, ni la liberté de s’opposer à ma vie sacramentelle. L’hostie ne fait rien par elle-même, c’est Moi qui fais tout. Il suffit que Je le veuille, Je le fais. Mais pour que se réalise le miracle de vivre dans ma Volonté, Je dois plier une volonté humaine, une raison humaine, des désirs humains un amour humain, qui sont libres d’accepter comme de refuser. Il en faut combien de temps et d’énergie ?

« Voilà pourquoi les âmes qui font la communion et prennent part au miracle eucharistique sont nombreuses, car le sacrifice est moindre, mais lorsqu’il s’agit de se sacrifier vraiment au point de vouloir que le miracle de ma Volonté se réalise en elles, très peu y adhèrent. »

*Jésus a renoué la volonté humaine à la Volonté divine, non seulement la sienne mais aussi celle des humains qui plus tard le reconnaîtront et accepteront comme Messie et sauveur. Toutefois cela ne signifie pas que la volonté humaine disparaît, car alors comment pourrions-nous choisir à chaque instant de donner notre volonté au Seigneur afin que nos volontés ne soient plus qu’une, l’unicité cherchée par la Sainte Trinité, cette unicité qui permet de rendre l’action du « Fiat » vivant. S’il n’y a plus de volonté humaine, il n’y a plus d’unicité. D’un choix libre et parfaitement conscient de remettre notre volonté dans la Volonté divine, à sa place d’origine, alors nait de grands miracles et cela réjouit le Ciel.

**éternellement

26 novembre 1921 – Tome 13

« Ta mission, qui consiste à faire connaître la Volonté éternelle, se trouve entrelacée avec la mienne et avec celle de ma très chère Mère. Il était nécessaire que le Soleil éternel de ma Volonté se concentre sur une seule créature humaine ayant reçu la mission de servir au bien de tous. Il était nécessaire que ce Soleil puisse émaner ses rayons lumineux et bienfaisants à partir d’une seule personne ayant reçu cette mission unique de le es rendre accessibles à tous. Cela rendait nécessaire une chose : que par respect pour cette Volonté, Je déverse mes grâces en toi, avec l’amour, la lumière, les connaissances qui auraient permis de préparer une digne habitation au Soleil de mon Vouloir[…]

Il faut que tu saches ceci. Il en est de toi comme de Moi. De même que mon humanité a conçu toutes les âmes à travers la Rédemption, […] ainsi de même ton humanité doit les concevoir à travers ta mission, les tâches qui y sont rattachées et en vertu de ma Volonté qui est en toi. Es-tu consciente que, dans ma Volonté, tu embrasses tout le monde, depuis la première créature humaine jusqu’à la dernière qui existera sur la terre ? Es-tu consciente de comment tu voudrais satisfaire, aimer, servir cette Volonté suprême, la lier à tous, enlever les obstacles qui freinent ou empêchent son empire dans les créatures, la faire connaître de tous ? Es-tu consciente qu’au prix même de souffrances, c’est toi qui t’engages au nom de tous à satisfaire la Volonté suprême qui tellement veut se faire connaître pour enfin triompher chez les humains ?

C’est à toi que Dieu a confié le soin de faire connaître les vertus, la valeur, les bienfaits que contient cette Volonté, et son éternelle douleur de vivre cachée, peu connue des hommes, et même méprisée ou insultée par les méchants, placée par les bons au même niveau que les autres vertus, comme si elle était une petite lumière allumée par les hommes et non un Soleil éternel. Ma Volonté est un Soleil, vos vertus sont des petites lumières humaines.

La mission qui t’est confiée au sujet de ma Volonté est la plus grande qui soit. Il n’y a pas de bien qui n’en découle ne de gloire qui n’en provienne. Tout est centré sur ma Volonté : les activités intérieure à Nous comme les activités extérieures à Nous, la création des anges, du monde, des hommes, toutes les vertus, tous les mérites, toutes les prédestinations, tous les biens, toute la gloire des élus, tous les mystères encore inconnus des hommes au sujet de l’amour infini, le présent, le passé, l’avenir,… le tout uni et actif dans une seul point, l’Acte divin. »

Livre du Ciel - Tome 17 - 1r mai 1925.