La Sainteté dans la Divine Volonté

J'attire notre attention sur le fait que la Sainteté des saintetés n'est possible que dans la vie dans la Divine Volonté. Pour le moment, nous pouvons poser des actes dans la Divine Volonté, mais dire que nous vivons dans la Divine Volonté n'est pas possible tant que nous sentirons la lourdeur de notre volonté et que nous commettrons le plus petit péché. La vie dans la Divine Volonté est sans péché, qui peut dire qu'il ne commet plus de péché maintenant ?

"Tu ne veux pas comprendre que la sainteté de la vie dans ma Volonté est une sainteté complètement différente des autres saintetés. La sainteté de la vie intérieure dans ma Volonté est identique à la vie des bienheureux dans le ciel." (Livre du Ciel, Tome 26, 5 novembre 1923, p. 43)

Les saintetés humaines contiennent des pertes de temps et de l'intérêt personnel

Jésus explique :

« Ma fille, toutes les autres formes de sainteté ne sont pas exemptes de la recherche d’intérêts personnels ou de pertes de temps. Par exemple, pour les âmes qui vivent complètement attentives à l’obéissance, il y a beaucoup de pertes de temps ; en parlant sans cesse, elles m’oublient et me remplacent par les vertus ; elles n’ont de repos que lorsqu’elles reçoivent des ordres. D’autres s’arrêtent beaucoup aux tentations. Oh ! combien de temps elles perdent ! Elles ne se fatiguent jamais de raconter toutes leurs épreuves, me remplaçant par les vertus. Ces diverses formes de sainteté se brisent souvent en morceaux. »

Extrait du "Livre du Ciel"

La sainteté dans la Volonté, aucune perte de temps ni d’intérêt personnel

« La sainteté dans ma Divine Volonté, par contre, est exempte de recherche d’intérêts personnels et de pertes de temps. Il n’y a aucun danger que l’âme qui vit cette sainteté m’échange contre les vertus. La sainteté dans la Divine Volonté fut celle de mon Humanité sur la terre ; j’ai tout fait pour chacun sans la moindre ombre d’intérêt personnel. L’intérêt personnel efface l’empreinte de la sainteté divine. L’âme qui cherche son intérêt personnel ne peut être un soleil ; au mieux, elle sera une étoile. En ces temps si tristes, les créatures ont besoin de ces soleils qui les réchauffent, les illuminent et les fécondent. La générosité de ces anges terrestres, qui font tout pour le bien des autres sans aucune ombre d’intérêt personnel, ouvre dans les cœurs des chemins de grâce. »

Que ta demeure ne soit plus la terre

20 novembre 1917

Luisa dit :

« Jésus, ne veux-tu pas avoir pitié ? Ne vois-tu pas que les villes sont détruites et que les gens sont nus et affamés ? Ô Jésus, comme tu es devenu dur ! »

Jésus lui répondit :

« Ma fille, les villes et les grandeurs de la terre ne comptent pas pour moi ; ce sont les âmes qui comptent pour moi. Après avoir été détruites, les villes, les églises et les autres choses peuvent être reconstruites. Au déluge, n’ai-je pas tout détruit ? Tout n’a-t-il pas été reconstruit par la suite ? Mais les âmes, si elles sont perdues c’est pour toujours ; personne ne peut me les redonner ; je pleure sur elles. On a renoncé au Ciel pour ne s’attacher qu’à la terre : je détruirai la terre. Je ferai disparaître ses plus belles choses qui, comme des pièges, capturent l’homme. »

Luisa lui dit : « Jésus que me dis-tu ? »

Il lui rétorqua :

« Courage ! Ne te déprime pas ! Je vais agir. Et toi, viens dans ma Volonté et vis en elle ; que la terre ne soit plus ta demeure mais uniquement moi ; ainsi, tu seras totalement en sécurité. Ma Volonté a le pouvoir de rendre l’âme transparente et, quand elle l’est, tout ce que je fais rayonne en elle. Si je pense, ma pensée rayonne en son esprit et y devient lumière et, en tant que lumière, sa pensée rayonne en la mienne. Si je regarde, parle, aime, etc. comme autant de lumières, ces actes rayonnent en l’âme et, de là, en moi. Ainsi, nous nous illuminons l’un l’autre continuellement, nous sommes en perpétuelle communication d’amour réciproque. »

… ma demeure terrestre sera en ton cœur de créature

20 novembre 1917

« De plus, comme je suis partout, le rayonnement des âmes vivant dans ma Volonté m’atteint au Ciel, sur la terre, dans l’hostie sacramentelle et dans le cœur des créatures. Partout et toujours, je leur donne ma lumière et elles me retournent cette lumière ; je leur donne de l’amour et elles me donnent de l’amour. Elles sont mes demeures terrestres où je me réfugie pour échapper à la nausée que me donnent les autres créatures. »

La sainteté dans la Volonté de la Trinité, une sainteté divine

20 novembre 1917

Jésus continue :

« Oh ! comme il est beau de vivre dans ma Volonté ! Cela me plaît tellement que, dans les générations futures, je ferai disparaître toutes les autres formes de sainteté, quelles que soient leurs vertus. Je susciterai la sainteté dans ma Volonté qui n’est pas une sainteté humaine, mais une sainteté divine. Cette sainteté sera si haute que, comme des soleils, les âmes qui la vivront éclipseront les étoiles qu’étaient les saints des générations passées. C’est pourquoi je veux purifier la terre : elle est indigne de ces prodiges. »

Réflexions sur les fausses saintetés et la sainteté dans la Divine Volonté

14 août 1917

Luisa nous explique :

« Beaucoup sont sur une fausse voie de sainteté. Beaucoup la mettent dans les pratiques pieuses – et malheur à qui voudrait les faire changer. Ces âmes se leurrent. Si leur volonté n’est pas unie à celle de Jésus et transformée en lui, alors avec toutes leurs pieuses pratiques, leur sainteté est fausse. Avec une grande facilité, elles passent des pratiques pieuses aux défauts, aux diversions, à la discorde, etc. Oh ! comme est disgracieuse cette fausse sainteté ! »

« D’autres âmes mettent leur sainteté à se rendre souvent à l’église et à assister à tous les officies, mais leur volonté est loin de celle de Jésus ; ces âmes se préoccupent peu de leurs propres devoirs. Si elles sont empêchées d’aller à l’église, elles sont fâchées et leur sainteté s’évapore. Elles se plaignent, désobéissent et sont fâcheuses pour leur famille. Oh ! quelle fausse sainteté ! »

« D’autres âmes mettent leur sainteté à se confesser souvent à se faire diriger spirituellement dans les menus détails et à se faire des scrupules sur tout. Elles ne se font cependant aucune scrupules sur tout. Elles ne se font cependant aucun scrupule que leur volonté ne soit pas fondue avec celle de Jésus. Malheur à qui les contredit ! Elles sont comme des ballons qui, se dégonflent, lorsqu’un petit trou les perce. Ainsi, sous la contradiction, leur sainteté s’évapore. Elles se plaignent d’être facilement tristes. Elle vivent toujours dans le doute et aiment avoir un directeur spirituel juste pour elles, pour les aviser en toutes choses, les réconcilier et les consoler ; néanmoins, elles demeurent toujours agitées. Pauvre sainteté que celle-là, comme elle est falsifiée ! »

« J’aimerais avoir les larmes de mon Jésus pour pleurer avec lui sur ces fausses saintetés et faire connaître à tous comment la vraie sainteté consiste à vivre dans la Divine Volonté. Cette sainteté a des racines tellement profondes qu’il n’y a aucun danger qu’elle vacille. L’âme qui a cette sainteté est ferme, non sujette aux inconstances et aux défauts volontaires. Elle est attentive à ses devoirs. Elle est sacrifiée et détachée de tout et de tous, même des directeurs spirituels. Elle grandit au point que ses fleurs et ses fruits atteignent le Ciel ! Elle est si cachée en Dieu que la terre ne voit que peu ou rien d’elle. La Divine Volonté l’a absorbée. Jésus est sa vie, l’artisan de son âme et son modèle. Elle n’a rien en propre, tout étant en commun avec Jésus. Sa passion est la Divine Volonté. »

« Par contre, le ‘‘ ballon ’’ de la fausse sainteté est sujet à des inconstances continuelles. L’âme semble voler à une certaines hauteur, tant et si bien que plusieurs personnes, y compris des directeurs spirituels, sont en admiration devant elle. Mais ils sont bientôt détrompés parce que, pour dégonfler le ballon, il suffit d’une humiliation ou d’une préférence du directeur pour une autre personne. L’âme croit qu’on la vole, persuadée que c’est elle qui en a le plus besoin. Pendant qu’elle se fait des scrupules pour des bagatelles, elle en vient à désobéir. La jalousie est la vermine de cette âme ; cette jalousie perce le ballon qui se dégonfle et tombe par terre. Et si on examine la prétendue sainteté qui était dans ce ballon, on trouve l’amour-propre, les ressentiments et les passions camouflés sous l’aspect du bien. On peut voir que cette âme était le joue du démon. Seulement Jésus connaît tous les maux de cette fausse sainteté, de cette vie de dévotions sans fondement, basée sur la fausse piété. »

« Ces fausses saintetés correspondent à des vies spirituelles sans fruits qui sont la cause des pleurs de mon aimable Jésus. Ceux qui les pratiquent sont les grincheux de la société, le chagrin de leur famille. On peut dire qu’il émane d’eux un air impur qui nuit à tout le monde. »

« Oh ! comme est très différente la sainteté de l’âme qui vit dans la Divine Volonté ! Cette âme est le sourire de Jésus. Elle est détachée de tous, même de ses directeurs spirituels. Jésus est tout pour elle. Elle n’est le chagrin de personne. L’air sain qui émane d’elle embaume tout. Elle inspire l’ordre et l’harmonie pour tous. Jésus, jaloux de cette âme, se fait en elle l’acteur et le spectateur en tout. Pas une seule de ses respirations, une seule de ses pensées ou un seul de ses battements de cœur qui ne soit réglé par Jésus. Cette âme est si absorbée par la Divine Volonté qu’elle en oublie presqu’elle vit en exil. »

Être heureux(se) au milieu de la tempête

Le 06 août 1917

Jésus :

« Ma fille, courage, ne perds pas courage ! Ma Volonté rend l’âme heureuse même au milieu des plus grandes tempêtes. L’âme atteint de telles hauteurs que les tempêtes ne peuvent la toucher, même si elle les voit et les entend. L’endroit où elle vit n’est pas sujet aux tempêtes, mais il est toujours serein. Le soleil sourit à cette âme car son origine est dans le Ciel, sa noblesse divine et sa sainteté en Dieu ; elle est gardée par Dieu lui-même. Jaloux de la sainteté de cette âme, Dieu la garde dans les profondeurs de son Cœur et lui dit : ‘’ Personne ne te touchera, excepté moi, parce que ma Volonté est intangible et sacrée. Tous doivent honorer ma Volonté.’’ »

La vie dans la Divine Volonté est la sainteté des saintetés.

Les âmes qui y vivent sont des hosties vivantes.

Volume 11 - 15 mars 1912

Me trouvant dans mon état habituel, je ressentais un grand désir de faire la très sainte Volonté de Jésus béni. Il vint et me dit : « Ma fille, la vie dans ma Volonté est la sainteté des saintetés. L'âme qui vit dans ma Volonté, si petite, ignorante ou inconnue qu'elle soit, laisse les autres saints derrière elle, même avec leurs prodiges, conversions et miracles retentissants. Vraiment, ces âmes sont reines, c'est comme si toutes les autres étaient à leur service.

« Il semble qu'elles ne font rien, mais, en réalité, elles font tout, car, étant dans ma Volonté, elles agissent divinement d'une manière cachée et surprenante. Elles sont une lumière qui illumine, un vent qui purifie, un feu qui brûle, un miracle qui fait faire des miracles. Ceux qui font des miracles sont des canaux, mais la puissance réside en ces âmes. Elles sont les pieds des missionnaires, la langue des prédicateurs, la force des faibles, la patience des malades, l'autorité des supérieurs, l'obéissance des sujets, la tolérance des calomniés, l'assurance dans les dangers, l'héroïsme des héros, le courage des martyrs, la sainteté des saints, et ainsi de suite. Étant dans ma Volonté, elles concourent à tout le bien qui peut exister dans le Ciel et sur la terre.

« C'est pourquoi je peux dire qu'elles sont mes vraies hosties, des hosties vivantes, pas mortes. Les accidents qui forment les hosties sacramentelles ne sont pas remplis de vie et n'influencent pas ma vie, tandis que l'âme est pleine de vie et, faisant ma Volonté, elle influence et concourt à tout ce que je fais. C'est pourquoi ces hosties consacrées par ma Volonté me sont plus chères que les hosties sacramentelles, et si j'ai une raison d'exister dans l'hostie sacramentelle, c'est de former ces hosties de ma Volonté.

« Ma fille, j'éprouve tant de délices dans ma Volonté que, simplement à entendre quelqu'un parler d'elle, je surabonde de joie et j'appelle tout le Ciel à la fête. Imagine ce qu'il adviendra des âmes qui vivent dans ma Volonté : en elles je trouve tout mon bonheur et je les comble de bonheur ; leur vie est celle des bienheureux. Elles ne recherchent que deux choses : ma Volonté et mon amour. Elles ont peu de choses à faire et, cependant, elles font tout. Leurs vertus étant absorbées par ma Volonté et mon amour, ces âmes n'ont plus à se préoccuper d'elles, puisque ma Volonté possède tout d'une manière divine et infinie. Ainsi est la vie des bienheureux. »