2021 01 09 : PDF de la neuvaine à l'Esprit est enfin téléchargeable sur le site / 2021 01 11 : nouvelle édition de la neuvaine à mon Ange Gardien
Je tiens à souligner que tant que nous commettrons des péchés, nous ne pourrons vivre dans la Divine Volonté, mais nous pouvons avancer "l'heure" de l'Ère de Sanctification où nous vivrons dans la Divine Volonté en apprenant à poser nos actes dans la Divine Volonté par un élan de notre coeur où par amour pour Jésus, nous lui donnons notre acte du plus profond du coeur.
Nous sommes toujours dans l'époque où nous vivons résigné à la Divine Volonté - ce qui est le le premier pas nécessaire qui permet de poser des actes dans la Divine Volonté....
« J’étais totalement immergée dans la lumière du Divin Vouloir ; et Jésus, tout tendresse et amour, m’a dit. »
« Ma fille, Je veux te faire connaître encore mieux l’énorme différence qui existe entre celui qui vit dans ma Volonté – dans l’unité de sa lumière – et celui qui vit résigne et soumis à cette même Volonté.
Observe : du haut du ciel, le soleil répand ses rayons jusqu’à la terre, comme si soleil et terre s’étaient entendus pour que sur terre ne manquent jamais les lumineuses caresses du soleil. En se soumettant au soleil – au contact de sa luminosité – la terre reçoit les effets contenus dans la lumière. Les effets de la lumière transforment la surface de la terre, la rendent verdoyante, la font refleurir, permettent le développement de ses plantes, le mûrissement de leurs fruits et l’accomplissement de beaucoup d’autres merveilles qui rendent plus belle la Création. Mais le soleil ne se départit pas d’elle, même s’il donne les effets de sa luminosité. Au contraire, jaloux ou presque, il garde pour lui l’unité de celle-ci. En plus, les effets du soleil ne sont pas fixes, ce que la pauvre terre est tantôt fleurie, tantôt dénuée. À chaque saison, elle est appelée à changer, à subir des mutations. Si, au lieu de se limiter à donner les effets de sa luminosité, le soleil cédait cette dernière, la terre n’aurait plus besoin de mendier les effets de la luminosité. Elle l’aurait en elle-même, tout comme le soleil. Elle aurait le contrôle de la source des effets contenus dans le soleil. L’âme qui, par soumission, se résigne à ma Volonté, ne possédant pas la lumière, vit des effets qui se trouvent dans le Soleil du Vouloir éternel, dans ma Volonté divine. Elle est à peu près comme une terre qui tantôt est riche, tantôt est pauvre en vertus, variable selon les circonstances. Et si elle n’est pas résignée et soumise à ma Volonté, elle est alors comme une terre qui refuse de se laisser toucher par la lumière du soleil : dépouillée, sans la moindre végétation.
Tel a été Adam après son péché : ayant perdu l’unité qu’il avait avec la lumière il a perdu la source des biens et des effets que contient le Soleil de ma Volonté. Il n’a plus été en mesure de ressentir en lui la plénitude du Soleil divin, ni de retrouver l’unité de lumière que son Créateur avait placée au fond de son âme, et qui faisait de lui la copie fidèle du Créateur en lui communiquant sa ressemblance. Avant son péché, Adam possédait la source de la lumière, qui était la Volonté de son créateur. Ses actes, même les plus petits, étaient comme des rayons de lumière qui envahissaient la Création et allaient se fixer au centre du Créateur. Ils Lui portaient l’amour et la reconnaissance de tout ce que Dieu avait créé pour l’homme. Adam harmonisait tout ce que Dieu avait fait pour lui dans la Création. Il était la note qui formait l’accord entre le Ciel et la terre.
Mais à partir du moment où il s’est détaché de ma Volonté, ses actes n’ont plus envahi le Ciel et la terre comme des rayons de lumière, mais se sont rétrécis dans le petit circuit de sa nature humaine, tels des plantes et des fleurs rabougries. En perdant l’harmonie avec l’ensemble de la Création, Adam est devenu la note discordante de cet ensemble. Quelle descente amère que de larmes ne versa-t-il pour avoir perdu l’unité d’aven la lumière, unité qui faisait de lui le petit Dieu de la terre le plaçant au-dessus de toutes les choses crées !
Ma fille, à partir de ce que Je t’ai dit, tu es maintenant en mesure de comprendre que, si quelqu’un vit dans ma Volonté, il possède la source de l’unité, la lumière de mon Vouloir, tous les effets qui y sont rattachés. Dans chaque acte de cette créature surgissent la lumière, l’amour, l’adoration. Et en se constituant Acte pour chaque acte, Amour pour chaque amour, ces Actes envahissent tout, harmonisent tout, réunissent tout en la créature comme ferait la lumière du soleil. Et l’homme-créature, comme un rayon éclatant ramène à son Créateur la contrepartie de tout ce que Celui-ci a fait pour chaque créature. L’homme-créature devient la véritable note formant l’accord entre le Ciel et la terre : le soleil possède toujours la plénitude de la lumière et e ses effets. Il est toujours éclatant et majestueux dans la voûte des cieux. Il n’a pas besoin de la terre. Il peut toucher chaque chose, alors que lui-même demeure loin, et ne se laisse toucher par personne. Même si quelqu’un essayait de le fixer, il serait vite éclipsé, aveuglé, terrassé. Mais la terre a besoin de tout. Elle se laisse toucher et dépouiller. Elle serait comme une prison sombre, pleine de triste misère, si ce n’était de la lumière du soleil et de ses effets.
Voilà pourquoi il n’y a de comparaison possible entre celui qui vit dans ma Volonté et celui qui ne fait pas que s’y soumettre. Adam a possédé l’unité de la lumière avant son péché, mais après il n’a plus été capable de la récupérer de son vivant. Il lui est arrivé comme à la terre. Pendant que celle-ci tourne autour du soleil – car elle n’est pas fixe – la partie opposée au soleil se retrouve dans les ténèbres la nuit.
Pour que l’homme soit stabilisé à nouveau, de façon à pouvoir jouir de l’unité de cette lumière, il fallait l’intervention d’un réparateur supérieur à Adam ; pour redresser le tout, il fallait disposer d’une force divine : voilà la nécessité de la Rédemption. Ma céleste Maman a possédé l’unité de la lumière de mon Vouloir divin, c’est pourquoi, telle un soleil, elle peut donner de la lumière à tous. Entre et la Majesté suprême, il n’y a jamais eu de nuit, ni aucune ombre, mais toujours le plein jour. Cette unité d’avance la lumière de mon Vouloir faisait couler en elle toute la Vie divine, à chaque instant. Et cette Vie divine lui portait des océans de lumière, de joie, de bonheur, d’intuitions divines ; des océans de beauté, de gloire, d’amour. Et elle portait tous ces océans à son Créateur, de façon triomphale, comme s’ils étaient les siens, pour Lui témoigner son amour et son adoration. Elle possédait tant d’amour qu’elle pouvait aimer pour tous, adorer et supplier pour tous, comme si cela était pour elle une seconde nature. Ses actes les plus petits, accomplis dans l’unité de cette lumière, étaient supérieurs aux actes les plus grands, supérieurs aussi aux actes de toutes les créatures réunies. Si on compare les sacrifices, les œuvres, l’amour des autres créatures, aux actes de la Reine Souveraine, on obtient comme des petites flammes en face du soleil ou des gouttelettes d’eau devant un océan.
Grâce à l’unité de cette lumière du Vouloir suprême qui, en elle, a triomphé sur tout, elle a vaincu son Créateur même, elle L’a fait prisonnier dans son sein maternel. Ah, si seulement l’unité de cette lumière de mon Vouloir pouvait opérer un si grand prodige ! Adam se ruina et forma la nuit de son esprit en perdant l’unité qui le liait à cette lumière. Il forma ses faiblesses, ses passions et celles des générations à venir. La Vierge insigne, au contraire, en ne faisant jamais sa volonté, a formé en elle le jour éternel ; elle a fait en sorte que le Soleil de justice se lève sur toutes les générations.
Si la Reine vierge n’avait rien fait d’autre que conserver au fond de son âme immaculée l’unité de la lumière du Vouloir éternel, cela aurait suffi à Nous redonner la gloire de tous, les actes de tous et la reconnaissance d’amour de toute la Création. Mais, par son entremise, grâce à ma Volonté, la divinité a senti qu’on Lui remettait les joies et le bonheur qu’Elle avait décrété de recevoir de sa Création. Pour cela, la Sainte Vierge Marie peut être appelée la Reine, la Mère, la fondatrice, la base, le miroir de ma Volonté, en qui tous peuvent se regarder pour recevoir d’elle la Vie divine.
Enfin, ma fille, alors que ma Mère et Adam – Adam dans son état d’innocence – ont possédé l’unité de la lumière de ma Volonté en vertu d’une grâce communiquée par Dieu, et non par vertu propre, mon humanité, elle l’a possédée par vertu propre. Car, en ma sainte humanité, il n’y avait pas seulement l’unité de la lumière du Vouloir suprême, mais aussi le Verbe éternel : ma sainte humanité dépassa donc de façon infiniment parfaite aussi bien l’Adam innocent que ma propre Mère. En eux c’était la grâce, en Moi c’était la nature. Alors qu’ils devaient, eux, puiser la lumière, la grâce, la puissance, la beauté auprès de Dieu, Moi J’étais la source qui faisait naître la lumière, la beauté, la grâce, etc.
Donc, ma fille, fais attention. Ton Jésus est la source de tout bien, source toujours active, toujours prête à te communiquer ses bien : c’est pour cela que je suis anxieux de te faire connaître la longue histoire de ma Volonté suprême, en passant par l’énumération des grands prodiges qu’elle contient. »