Jour 25 - Corde d'or pur

11 avril 2020

Jésus, pose sur moi ton Regard, prépare mon âme à recevoir ton baiser d’union, purifie-moi. Qu’ensemble unis en tout, en corps, en âme, en amour et en volonté, nous vivions cette prière. Que ce temps de rencontre entre l’amour créé et l’Amour incréé soit Vie pour tous. Ainsi, caché(e) dans ton Amour, tout le créé se dissout dans le brasier ardent de l’Amour incréé. Amen. FIAT.

« Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu »

1 Jn 3, 2.

a) Extrait du « Livre du Ciel » de Luisa Piccarreta, la petite fille dans la Divine Volonté – 26 février 1927 – Première partie


Là où règne ma Volonté, elle forme trois cordes d’or pur.

« En attendant son retour, mon aimable Jésus me fait souffrir. Oh ! comme ma petite âme se languit de Lui et à quoi se voit-elle réduite sans lui !

Elle est comme une terre sans eau et sans soleil, qui meurt de soif dans une obscurité si grande que je ne sais où faire un pas pour retrouver le seul qui puisse me donner de l’eau, étancher ma soif et faire que le soleil se lève pour éclairer mes pas afin de pouvoir trouver celui qui m’a quittée.

Ah ! Jésus ! Jésus ! Reviens ! Ne sens-tu pas mon cœur qui bat en toi, qui appelle et peine à battre sans ce qui le fait vivre, et qui n’a plus la force de t’appeler ? Je disais tout cela. Mon très grand bien, Jésus, se manifesta en moi et me fit voir trois cordes.

Elles étaient assemblées et fixées dans les profondeurs de mon âme. Ces cordes descendaient du Ciel où elles étaient reliées à trois cloches. Je voyais Jésus comme un petit enfant qui, – avec des grâces infinies, – tirait très fort sur ces cordes qui résonnaient alentour. Tous venaient voir

– qui faisait sonner ces cloches avec tant de force

– pour attirer l’attention du Ciel tout entier.

J’étais moi-même stupéfaite. Jésus me dit :

‘‘Ma fille, dans l’âme où règne ma Volonté, il y a trois cordes d’or pur qui descendent

– de la Puissance du Père,

– de la Sagesse du Fils et

– de l’Amour du Saint Esprit.

Et lorsque cette âme travaille, aime, prie et souffre,

– je prends en main les cordes et

– je mets en branle notre puissance, notre sagesse et notre amour pour le bien et la gloire de tous les bienheureux et de toutes les créatures.

Le son de ces cloches est si fort et si harmonieux qu’il invite tout le monde à la fête. C’est pourquoi chacun accourt pour célébrer ton acte. Ainsi, tu peux voir

– que les actes de l’âme où règne ma Volonté sont formés au Ciel dans le sein de ton Créateur et

– qu’ils descendent sur terre par le moyen de ces trois cordes de notre puissance, de notre sagesse et de notre amour,

– avant de retourner à leur source pour rendre gloire à la Divinité.

Je prends plaisir à tirer sur ces cordes pour que tous entendent le son de ces cloches mystérieuses.’’ »


b) Prions


Seigneur, en ce jour, permet-moi d’être particulièrement attentive à placer chacun de mes actes dans ta Volonté. Ainsi, comme c’est le cas chaque Samedi Saint lors de la veillée pascale, le son des cloches retentis dans toutes les églises sur notre terre d’exile, célébrant la joie de ta résurrection et retentisse tout autant le dimanche de Pâques. Que les cloches que tu tires lorsque mon âme fait toute chose dans ta Volonté sonnent comme les cloches sur cette terre. Sachant combien leur son doit être plus beau, plus grand, plus doux et plus harmonieux que les sons que nous entendons ici-bas, prélude de l’harmonie du Ciel.

Prions ensemble, nous dont l’âme languis après cette communion en ces jours-ci, l’épreuve est difficile, nous souhaiterions te recevoir ce soir, Jésus, nous unissant à toi pour vivre la joie de la Vie, alors dans ta Volonté, avec ton Amour, disons cette prière :

Acte de Communion spirituelle

« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie, je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme.

‘‘Après Toi languit ma chair comme une terre assoiffée.’’ (Ps 62)

Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

Puisque je suis empêché(e) de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

Que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint(e) me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte Mère quand Elle Te reçut sans vie, au pied de la Croix.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de tes apôtres et de tous les saints qui souffrirent de cette souffrance divine : être séparé de ta présence après t'avoir eu à leur côté pendant un moment de leur vie ici sur cette terre.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.

Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton Amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour, et sans action de grâce.

Que ce jeune sacramentel creuse davantage ma faim de Te recevoir dans ta Volonté réellement et substantiellement avec Ton Corps, Ton Âme et Ta Divinité lorsque les circonstances me le permettront. Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement dans ta Volonté par Ta grâce our nous fortifier dans nos épreuves. Maranatha, viens Seigneur Jésus. »