2021 01 09 : PDF de la neuvaine à l'Esprit est enfin téléchargeable sur le site / 2021 01 11 : nouvelle édition de la neuvaine à mon Ange Gardien
Jésus :
« Fille bénie, aujourd’hui c’est la fête de l’Immaculée Conception, qui est la plus belle et la plus grande pour nous comme pour le Ciel et la terre. Dans l’acte qui appela cette Céleste Créature du néant, nous avons opéré de tels prodiges et merveilles, que les Cieux et la terre furent submergés. Nous avons fait appel à tous, personne ne fut mis à l’écart, afin que chacun puisse renaître avec elle. Ce fut ainsi la renaissance de tous et de toutes choses.
Et notre paternelle bonté, qu’a-t-elle fait ? Premièrement, nous lui avons fait don de nous-mêmes afin d’avoir le plaisir de l’accompagner, et la joie qu’elle nous accompagne. Ensuite, nous l’avons offerte en don à chaque créature. Oh ! combien elle nous aimait et combien elle aimait toutes les créatures avec une intensité et une plénitude telles qu’il n’est pas de lieu où son amour ne s’élève !
Toute la Création, le soleil, le vent, la mer, sont remplis de l’amour de cette sainte créature, parce que la Création se sentait également renaître avec elle à une gloire nouvelle. Mieux encore, la Création avait la grande gloire de posséder sa Reine, si bien que lorsqu’elle prie pour le bien de son peuple, avec un amour auquel il n’est pas permis de résister, elle nous dit : « Adorable Majesté, rappelez-vous ce que vous m’avez donné. Je suis déjà à Vous et je suis à eux. Par conséquent, de droit, vous devez me le concéder. »
Extrait du "Livre du Ciel", Tome 36, 8 décembre 1938.
« Ma fille, la semence avec laquelle la céleste Reine souveraine fût conçue est d’origine humaine, car elle avait une vie humaine comme toutes les autres créatures, et comme j’en ai eu une moi aussi. Il y a cependant une grande différence qui n’a pas été concédée à la créature : avant la conception de sa belle âme, mon FIAT, par omnipotence, a concentré ses rayons dans cette semence humaine, et par sa lumière et sa chaleur, il a anéanti le mal qu’elle contenait, l’a fait mourir, purifiant complètement la semence en la rendant sainte, pure et EXEMPTE du péché originel ; puis, cette enfant immaculée fût conçue dans cette semence.
Tout le prodige de l’Immaculée Conception a donc été opéré dans ma Divine Volonté. Elle n’a ni créé ni détruit une semence humaine, mais Elle l’a purifiée. Par sa lumière et sa chaleur, elle a ôté toutes les humeurs que cette semence avait contractées du péché d’Adam, et a restauré en elle la semence humaine telle qu’elle était sortie de mes mains créatrices. Par conséquent, lorsque la petite Vierge Reine fût conçue, le Royaume de ma Divine Volonté fût conçu en elle et dans les générations humaines, car en formant et en donnant des grâces surprenantes à une créature, nous voyions en elle toute l’humanité de la famille humaine, comme si elle était une. Ainsi, lorsque la Vierge fût conçue dans cette semence exempte de toute tâche – ce qui était l’œuvre du Divin Fiat – son Divin Royaume fût de nouveau conçu dans l’humanité ; et lorsque la petite Vierge Immaculée est née, le droit de posséder le Royaume a été rendu à l’humanité.
Or, lorsque je suis venu sur la terre pour prendre chair humaine, J’ai utilisé la semence de la Souveraine Reine du Ciel, et l’on peut dire que nous avons œuvré ensemble pour former de nouveau ce Royaume dans les générations humaines. Il ne reste plus qu’à le connaître pour le posséder.
C’est pourquoi je manifeste ce qui appartient à mon Royaume et à ma Divine Volonté, de telle sorte que la créature puisse parcourir ses voies, suivre nos pas, et en prendre possession. Et ma Divine Volonté, avec sa lumière et sa chaleur, répètera le prodige d’enlever les mauvaises humeurs que contient la semence humaine ; et elle y placera la semence de sa lumière et de sa chaleur en se constituant la vie de cette semence. De cette manière, elles échangeront leurs possessions : ma Divine Volonté prendra possession de la semence pour former en elle sa vie de lumière, de chaleur et de sainteté ; et la créature reviendra prendre possession du Royaume de mon Divin Fiat.
Ainsi, ma fille, tu vois que tout est prêt – rien d’autre n’est requis pour la faire connaître. Et c’est pourquoi il me tarde tant que ce qui concerne ma Volonté soit connu – pour mettre dans les créatures le désir de posséder un si grand bien afin que ma Volonté, attirée par leurs désirs, puisse concentrer ses rayons lumineux et, avec sa chaleur, accomplir le prodige de leur rendre le droit de posséder son Royaume de Paix, de Bonheur et de Sainteté. »
Extrait du "Livre du Ciel", Tome 24, le 16 septembre 1928.