2021 01 09 : PDF de la neuvaine à l'Esprit est enfin téléchargeable sur le site / 2021 01 11 : nouvelle édition de la neuvaine à mon Ange Gardien
Le Sacrement de Réconciliation est une nécessité absolue... C'est le Sacrement qui permet au Seigneur de préparer notre terre pour le grand don de la Vie dans la Divine Volonté. C'est là que nous pouvons être lavé, guéris et remis debout.
Ne laissons pas la poussière de nos manque d'amour s'accumuler....
Sachons aussi qu'un péché confessé avec le coeur contrit et confiant dans la Miséricorde est pardonné et lavé par le Sang de Jésus lors du Sacrement de Réconciliation et ce définitivement... Les deux conditions sont essentielles : la contrition sincère doit habiter notre coeur et avoir une grande confiance dans la Miséricorde.
Les grâces extraordinaires qui m’étaient données par Jésus me laissaient dans une grande tristesse par rapport au passé et dans une peur vive concernant l’avenir. Ne sachant que faire pour réparer les dommages du passé, j’essayais des mortifications choisies de mon propre chef. Je demandais aussi des mortifications à mon confesseur, mais elles ne m’étaient pas toujours consenties. Toutes les pénitences que je faisais me semblaient insignifiantes. Parce que j’étais incapable de changer le passé et que je ne savais que faire d’autre, je me mettais à pleurer à la pensée de mes péchés passés. Je me tournais finalement vers mon toujours aimable Jésus.
La peur d’être loin de lui me hantait, et la peur qu’ensuite il m’en coûte plus cher encore, me laissait sans savoir vraiment quoi faire. Qui pourrait dire combien de fois je courais vers Jésus à l’intérieur de mon cœur pour lui demander mille pardons, le remercier pour les nombreuses grâces qu’il m’accordait et lui demander de rester toujours près de moi. Souvent, je lui disais : « Vois-tu, mon bon Jésus, combien de temps j’ai perdu et combien de grâces j’ai gaspillées alors que j’aurais pu augmenter mon amour pour toi, mon plus grand Bien et mon Tout !
Alors que d’une manière un peu ennuyeuse je continuais à lui parler ainsi, Jésus me réprimanda sévèrement en me disant : « Je ne veux pas que tu reviennes sur le passé. Sache que lorsqu’une âme, convaincue de ses péchés, s’humilie en recevant mon sacrement de pénitence, elle devient plus disposée à mourir plutôt que de m’offenser de nouveau. C’est un affront à ma Miséricorde et un obstacle à mon Amour que de persister mentalement à remuer la boue du passé. Mon Amour ne peut accorder à une âme de prendre son envol vers le ciel si elle reste plongée dans les des pensées affreuses et des idées noires sur le passé. Sache que je ne me souviens plus du mal que tu as commis, ayant parfaitement tout oublié. Vois-tu en moi quelque rancœur, ou même une ombre de mauvaise humeur envers toi ? »
Et je repris : « Non, mon Seigneur, mon cœur se brise quand je pense à ta Bonté, à ta Gentilles et à ton Amour envers moi, en dépit de mon ingratitude. » Et Il me répondit en disant : « Très bien, mon enfant. Mais pourquoi veux-tu revenir sur le passé ? Comme il serait beaucoup mieux si nous pensions à notre amour l’un pour l’autre ! Essaie à l’avenir d’uniquement me plaire et tu seras toujours en paix. »
Le Livre du Ciel - Premier Tome - Préparation à la Mission - Ecrits de 1899, aux édition Résiac pages 19 à 21
À partir de ce moment, pour satisfaire mon adorable Jésus, je ne pensais vraiment plus au passé. Cependant, je l’ai souvent imploré pour qu’il m’enseigne comment faire réparation pour mes péchés passés. Et il me dit : « Tu vois bien que je suis prêt à t’accorder ce que tu désires : essaie de te souvenir de ce que je t’ai dit il y a quelques temps. La meilleur chose à faire est d’imiter ma vie. Dis-moi maintenant ce que tu veux. »
Luisa écrit :
Mon toujours aimable Jésus n’était pas venu et j’en étais très affligée. Pendant que je priais, la pensée suivante vint à mon esprit : « T’est-il jamais venu à l’esprit que tu pourrais être damnée ? » Vraiment, je ne pense jamais à ça et j’étais un peu étonnée que cette pensée vienne à mon esprit. Mon bon Jésus, qui veille toujours sur moi, bougea en moi et me dit :
« Ma fille, cette pensée est une bizarrerie qui attriste grandement mon Amour. Si une fille disait à son père : ‘‘Je ne suis pas ta fille ; tu ne me donneras pas ma part d’héritage ; tu ne veux pas me donner de nourriture, tu ne me veux pas dans ta maison’’, et qu’elle s’en affligeait, que dirait le pauvre père ? Il dirait : ‘‘Absurde ! cette fille est folle !’’ Puis, avec amour, il ajouterait : ‘‘Si tu n’es pas ma fille, la fille de qui es-tu donc ? Tu vis sous mon toit, tu manges à ma table, je t’habille avec l’argent gagné par mon labeur ; si tu es malade, je t’assiste et je te procure tous les soins pour que tu guérisses. Pourquoi donc doutes-tu que tu es ma fille ?’’
« À plus forte raison, je dirais à celui qui douterait de mon Amour et craindrait d’être damné : ‘‘Qu’est-ce dire ? Je te donne ma Chair à manger ; tu vis de tout ce qui m’appartient ; si tu es malade, je te guéris avec les sacrements ; si tu es sale, je te lave avec mon Sang. Je suis toujours à ta disposition et tu doutes ? Veux-tu m’attrister ? Et puis, dis-moi, aimerais-tu quelqu’un d’autre ? En reconnais-tu un autre comme père ? Et tu dis n’être pas ma fille ?’’ Et s’il n’en est pas ainsi pour toi, pourquoi t’affliges-tu et m’attristes-tu ? L’amertume que les autres me donnent n’est-elle pas suffisante ? Veux-tu, toi aussi, chagriner mon Cœur ? »
Comparant l’état de vie auquel Jésus m’appelait et celui dans lequel j’avais toujours vécu, je me sentais envahie par le chagrin. J’avais honte de regarder les personnes parce que je me sentais comme une des plus grandes pécheresses au monde. J’avais le goût de me retirer dans ma chambre, loin des créatures, et de me dire : « Si seulement ils savaient à quel point j’ai été pécheresse et combien de grâces le Seigneur m'a accordées, ils seraient horrifiés. J’espère que Jésus ne leur permettra pas de me connaître, parce que s’ils savaient, je pourrais me suicider. »
En dépit de cela, le jour suivant, alors que je recevais Jésus dans le Saint Sacrement, mon cœur était joyeux de se voir si anéanti. Jésus me dit encore d’autres choses sur l’état du parfait anéantissement auquel il m’appelait, et il me faisait des suggestions – toujours différentes de celles de la précédente visite. Je peux affirmer sans me tromper que chacune des nombreuses fois où Jésus me parlait, l se servait d’une approche différente pour expliquer les causes et les effets de la vertu qu’il voulait insuffler en moi. S’il l’avait voulu, il aurait pu parler sur la même vertu un millier de fois de plus, et d’un millier de façons différentes : « Oh ! mon Divin professeur, comme tu es savant, comme je suis ingrate de ne pas vivre selon ce que tu espères de moi. »
Jésus dit à Luisa :
« Souviens-toi que Je suis généreux et que je verse des torrents de grâces sur les âmes qui reconnaissent leur néant, qui n’usurpent rien pour elles-mêmes, et qui comprennent que tout s’accomplit par le moyen de ma grâce. Ainsi en voyant ce qui se passe en elles, ces âmes me sont non seulement reconnaissantes, mais elles vivent dans la peur de perdre mes grâces, mes dons et mes faveurs si elles ne me plaisent plus.
« Je ne peux pas entrer dans les cœurs qui sont enfumés par l’orgueil et qui sont si boursoufflés d’eux-mêmes qu’ils n’ont pas de place pour moi. Ils ne font pas crédit à mes grâces et de chute en chute, ils vont à leur ruine. C’est pourquoi je veux que très souvent – voire continuellement – tu fasses des actes d’humilité. Tu dois être comme un bébé dans les langes qui incapable de bouger ou de marcher dans la maison lui-même, doit se fier à sa mère pour tout. Je veux qu’ainsi tu restes près de moi comme un nouveau-né, demandant toujours mon aide et mon assistance, reconnaissant ton néant, attendant tout de moi. »