Tout est fait pour le bien de notre âme

« Tout est fait pour guider ton âme vers cet état final que j’ai prévu pour toi. » dit Jésus.

À ces paroles, mon bon Jésus me dit avec douceur : « Mon enfant, ne sois pas attristée par cela. Comme une personne morte, essaie plutôt de t’abandonner dans mes Bras. Pendant que tes yeux sont fixés sur ce qu’ils font et disent à ton sujet, je ne suis pas libre d’agir en toi comme je le veux. Ne veux-tu pas me faire confiance ? N’as-tu pas fait l’expérience de mon Amour pour toi ? Sache que tout ce que je permets qu’il t’arrive, soit par les démons, soit par les créatures, ou sous mon action directe, est pour ton bien. Tout est fait pour guider ton âme vers cet état final que j’ai prévu pour toi. Pour cette raison, je veux que tu fermes les yeux, que tu restes en paix dans mes Bras, et que tu ne regardes pas autour pour examiner ce qui t’arrive. Tu perds ainsi ton temps et tu risques de ne pas atteindre l’état de vie auquel tu as été appelée. »

L'étroite union entre l'âme et Dieu n'est jamais rompue

16 mars 1917

Luisa écrit :

« Quant à moi, j’ai poursuivi avec mes plaintes en disant : ‘ Ma Vie, je ne m’attendais pas à ça de Toi. Toi qui sembles incapable d’être sans moi, tu passes maintenant des heures et des heures loin de moi ; il semble parfois que tu veux laisser passer toute la journée ainsi. Jésus, ne me fais pas cela ! Comme tu as changé !

Il m’interrompit en disant : ‘Calme-toi, calme-toi ! Je n’ai pas changé, je suis immuable. Quand je me suis communiqué à une âme, que je l’ai tenue contre moi, lui ai parlé et l’ai comblée de mon Amour, cette communion entre elle et moi n’est jamais rompue. Au plus, les manières changent. Tantôt, je me manifeste d’une certaine façon, tantôt d’une autre ; je sais toujours inventer de nouvelles manières pour épancher mon Amour. Ne vois-tu pas que si je ne t’ai rien dit le matin, je te parle le soir ? ’

‘Quand les gens lisent les applications des Heures de ma Passion, je remplis ton âme jusqu’à déborder et je te parle de choses intimes dont je ne t’ai jamais parlé auparavant, de la manière de me suivre dans mes voies. Ces applications sont le miroir de ma vie intérieure et celui qui se modèle sur elles reproduit ma vie en lui. Oh ! comme elles révèlent mon Amour et ma soif pour les âmes ressentis dans toutes les fibres de mon Cœur, dans chacune de mes respirations, dans chacune de mes pensées… ! ’

‘En fait, je te parle plus que jamais mais, dès que j’ai fini, je me cache et ne me voyant pas, tu dis que j’ai changé. J’ajouterai que lorsque tu ne répètes pas avec ta voix ce que je t’ai dit intérieurement, tu empêches l’épanchement de mon Amour. ’ »

Le Souffle de Dieu donne vie et mouvement à toutes les créatures

10 mai 1917

« Ma fille, la créature n’est rien d’autre que mon souffle. Quand je respire, je donne vie à tout. Toute vie est dans la respiration. Si la respiration manque, le cœur ne bat plus, le sang ne circule plus, les mains deviennent inertes, l’intelligence se meurt, et ainsi de suite. La vie humaine réside dans le don de mon souffle et dans son acceptation.

« Cependant, alors que je donne vie et mouvement aux créatures par mon sain souffle – par lequel je veux, les sanctifier, les aimer, les embellir, les enrichir, etc. – celles-ci me renvoient leur souffle chargé d’offenses, de rébellions, d’ingratitudes, de blasphèmes, etc. En somme, j’envoie un souffle de bénédictions et il me revient un souffle de malédictions ; j’envoie un souffle d’Amour et je reçois dans le plus profond de mon Cœur un souffle d’offenses. Mais mon Amour m’incite à continuer d’envoyer mon souffle pour maintenir les machines de la vie humaine ; autrement, elles ne fonctionneraient plus et seraient détruites.

« Ah ! ma fille, sais-tu comment la vie humaine est entretenue ? Par mon souffle. Quand je trouve une âme qui m’aime, comme mon souffle m’est doux ! Comme elle me réjouit ! Je me sens tout heureux. Entre elle et moi se répercutent des échos harmonieux. Cette âme est distincte de toutes les autres créatures et il en sera ainsi au Ciel. Ma fille, je ne pouvais contenir mon Amour et je lui ai donné libre cours avec toi. »

Les âmes confiantes sont celles où Jésus déverse le plus son amour, celles qui reçoivent le plus de grâces

- Volume 11 - avril 1912

Je me trouvais dans mon état habituel et, aussitôt venu, Jésus me dit : « Ma fille, les âmes qui brilleront le plus - comme des pierres précieuses dans la couronne de ma miséricorde - sont les âmes les plus confiantes, parce que plus elles sont confiantes, plus elles donnent de l'espace à ma miséricorde pour déverser en elles toutes les grâces qu'elle veut. Par contre, les âmes qui n'ont pas une vraie confiance boudent mes grâces, demeurent pauvres et mal équipées pendant que mon amour reste replié et souffre grandement.

Pour ne pas souffrir autant et pour pouvoir déverser librement mon amour, je me préoccupe plus des âmes qui ont confiance que des autres. En ces âmes, je peux déverser mon amour, m'amuser et provoquer des contrastes amoureux, puisque je ne crains pas qu'elles se sentent offensées ou apeurées ; plutôt, elles deviennent plus braves et mettent tout à profit pour m'aimer davantage. En somme, les âmes confiantes sont celles où je déverse le plus mon amour, celles qui reçoivent le plus de grâces et qui sont les plus riches. »