Mystères


douloureux

Jour où ces mystères sont médités : le mardi et le vendredi

Premier mystère douloureux : l'Agonie

Référence(s) biblique(s) : Mt 36, 26 – 46 ou Mc 14, 32 -52 ou Lc 22, 39 – 53 ou

Jn 18, 1 – 11.

« Il commença à ressentir de la frayeur et de l’angoisse, et il leur dit : ‘‘Mon Cœur est plein d’une tristesse mortelle ; restez ici et demeurez éveillés.’’ Il alla un peu plus loin, se jeta à terre et pria pour que, si c’était possible, il n’ait pas à passer par cette heure de souffrance. Il disait : ‘‘Abba, ô mon Père, tout t’est possible ; éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux.’’ »

Mc 14, 33 – 36.

« De mes bras, j’enlace ses pieds, je m’enhardis, me rapproche de ses bras. De ma main, je soutiens son front et à voix basse, je l’appelle : ‘‘Jésus ! Jésus !’’ Et lui, comme secoué par ma voix, me regarde et me dit : ‘‘Âme, tu es ici ? Ah ! je t’attendais et c’était cette souffrance qui m’opprimait le plus. Tous m’ont abandonné !...

‘‘C’est toi que j’attendais pour que tu voies mes peines ; pour que tu boives avec moi le calice de l’amertume que mon Père Céleste m’enverra bientôt par son ange. Nous le boirons ensemble parce que ce ne sera pas un calice de réconfort, mais de profondes amertumes. J’éprouve ce besoin quelque âme aimante en boive au moins quelques gouttes avec moi. C’est pourquoi je t’ai appelée, pour que tu acceptes de partager avec moi mes souffrances et que tu m’assures de ne pas me laisser seul dans un tel abandon !’’.

– Ah ! oui, mon Jésus, nous boirons ensemble le calice de ses peines et je resterai près de toi.’’ »

Les 24 Heures de la Passion du Christ – Le Royaume du Divin Fiat parmi les créatures – Luisa Piccarreta – 5e Heure : Première Heure d’Agonie de Jésus au Jardin des Oliviers.

Mon Bon Ange Gardien, il m’est si facile de me plaindre, de refuser de boire à cette coupe amer avec Jeshoua. Toi aussi, sur l’ordre de la Sainte Trinité, tu me présentes cette coupe par moment dans ma vie. Et tout comme Jeshoua a dit, comme à son exemple, aide-moi à dire : « Abba, ô mon Père, tout t’est possible ; éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux. ». Mon Bon Ange Gardien aide-moi par tes prières et tes murmures quand le moment vient d’accepter de boire au calice amer qui fut présenté à Jeshoua dans le Jardin des Oliviers car à d’autres moments, m’est présenté le Calice du vin doux, la 7e jarre de vin nouveau des Noces de Cana, le Vin de l’Eucharistie, son Sang qui donne la Vie aux âmes. Amen. FIAT.

Deuxième mystère douloureux : la Flagellation

Référence(s) biblique(s) : Mt 27, 20 – 26 ou Mc 15, 11 – 15 ou Jn 19, 1 ou Lc 23, 13 – 16.

« Alors Pilate ordonna d’emmener Jésus et de le frapper à coup de fouet. »

Jn 19, 1.

« Quoi ? Mon Jésus dénudé ? Toi qui habilles toute la Création : le soleil de lumière ; la nuit d’étoiles ; les plantes de feuilles ; les oiseaux de plumages… Toi, dévêtu ? Quelle audace ! Mon bien-aimé Jésus, par l’éclat de son regard, me dit : ‘‘Tais-toi, mon enfant. Il était nécessaire que je sois ainsi dénudé pour ceux qui se dépouillent de toute pudeur, de toute candeur, de toute innocence. Il fallait que je répare pour ceux qui se dévêtent des vertus de ma grâce et s’habillent de souillures, comme des bêtes. Ma rougeur virginale répare pour les innombrables malhonnêtetés, les mollesses et les plaisirs grossiers. Vois ce que je fais ; prie et expie avec moi.’’

Mon Jésus flagellé, ton Amour va d’excès en excès. »

Les 24 Heures de la Passion du Christ – Le Royaume du Divin Fiat parmi les créatures – Luisa Piccarreta – 16e Heure : Jésus est reconduit chez Pilate, on lui préfère Barabas. Il est flagellé.

Mon Bon Ange Gardien, prie avec moi l’Esprit-Saint, qu’à chaque moment de ma vie je m’habille des vertus et des grâces dont désire me revêtir la Sainte Trinité afin qu’ainsi parée, je puisse me présenter en ta compagnie devant les Trois Personnes Divines sans éprouver de honte ou une sérieuse envie de me nettoyer et de me purifier. Amen. FIAT.

Troisième mystère douloureux : le Couronnement d'Épine

Référence(s) biblique(s) : Mt 27, 27 – 31 ou Mc 15, 16 – 20 ou Jn 19, 2 – 11.

« Les soldats tressèrent une couronne, avec des branches épineuses et la posèrent sur la tête de Jésus ; ils le revêtirent aussi d’un manteau rouge. Ils s’approchaient de lui et lui disaient : ‘‘Salut, roi des Juifs !’’ Et ils lui donnaient des gifles. »

Jn 19, 2 – 3.

« ‘‘Mon enfant, si tu veux passer de mon Amour dévorant à mon Amour agissant, tu me découvriras dans un abîme sans fond de souffrances. Considère que chaque âme conçue en moi m’apporte le fardeau de ses péchés, de ses faiblesses et de ses passions. Mon Amour m’amène à porter le fardeau de chacun, parce que, après avoir conçu son âme en moi, j’ai aussi conçu la contrition et la réparation qu’il aura à offrir à mon père. Aussi ne t’étonne pas si ma Passion fut également conçue à ce moment-là.

‘‘Regarde-moi bien dans le sein de ma Mère et tu découvriras combien j’y vis de souffrances. Regarde bien ma petite Tête entourée d’une couronne d’épines, lesquelles pendant qu’elles percent cruellement ma peau, me font verser des rivières de chaudes larmes. Oui, sois émue de pitié pour moi et, de tes mains qui sont libres, sèche mes larmes.’’ »

Jésus à Luisa – Le Livre du Ciel – Luisa Piccarreta, la petite Fille de la Divine Volonté – Quatrième excès d’Amour, Neuvaine préparatoire à la fête de Noël (Tome 1).

Mon Bon Ange Gardien, prie avec moi, prie, demandons l’Esprit Saint afin de purifier mes pensées, que celles-ci rendent sans cesse gloire et louange à la Sainte Trinité, qu’elles ne parlent que de l’amour que j’ai pour notre Adorable et Sainte Trinité. Ainsi toutes occupées qu’elles seront à louer, elles n’auront aucun moyen de créer des épines à la Couronne de Jeshoua. Que naisse en mon cœur une profonde compassion pour les blessures de Jeshoua, et petit à petit, par la grâce de la Sainte Trinité, avec ton aide, je pourrai retiré les épines qui blessent sa Tête et sécher ses Larmes. Amen. FIAT.

Quatrième mystère douloureux : le Portement de la Croix

Référence(s) biblique(s) : Mt 27, 31 – 33 ou Mc 15, 20 – 22 ou Lc 23, 26 – 31 ou Jn 19, 16 – 17.

« Alors Pilate leur livra Jésus, pour qu’on le cloue sur une croix. Ils emmenèrent donc Jésus. Celui-ci dut porter lui-même sa croix pour sortir de la ville et aller à un endroit appelé « le lieu du ‘‘Crâne’’ – qu’on nomme ‘‘Golgotha’’ en hébreu –. »

Jn 19, 16 – 17.

« Finalement, un matin, au jour de l’Exaltation de la Sainte Croix*, Jésus apparut et rapidement me (Luisa) transporta encore une fois à la sainte place de Jérusalem. Et après m’avoir fait contempler plusieurs choses ayant trait au mystère et aux vertus de la croix, il me dit tendrement :

‘‘Mon amour, veux-tu être belle ? Médite sur la Croix et elle te donnera les plus beaux traits que l’on puisse trouver au Paradis et sur la terre. Alors tu te feras aimer de Dieu, lui qui possède en lui-même la Beauté infinie. En toi s’est développé le désir de posséder le Paradis avec toutes ses richesses. Veux-tu être remplie d’immenses richesses, pas pour un court temps, mais pour l’éternité ? Sois toujours amoureuse de la Croix, et elle te fournira toutes les richesses, du plus petit sou, que représente la moindre des souffrances, aux plus incalculables sommes qui sont obtenues des croix les plus lourdes. Cependant, alors que l’homme est devenu avide de se procurer le plus petit profit d’une simple monnaie temporelle, qu’il devra rapidement abandonner, il n’a pas une seule pensée pour acquérir un sou des biens éternels. Et parce que j’ai compassion de l’irréflexion de l’homme en regard de son bien éternel, tendrement je lui offre de l’aider. Et lui, plutôt que d’en être reconnaissant, il se rend indigne de mes dons et m’offense par son obstination. Vois-tu, mon enfant, combien il y a d’aveuglement dans cette pitoyable humanité ?

‘‘La Croix, cependant, amène tous les triomphes, les plus grandes acquisitions et les plus grandes victoires. C’est pourquoi tu ne dois avoir aucun autre but que la Croix. Cela sera suffisant pour pourvoir à tout.’’ »

Le Livre du Ciel – Luisa Piccerreta, peite fille de la Divine Volonté – Tome 1, *un 14 septembre, vraisemblablement de l’année 1890 – Les récompenses de la croix.

Mon Bon Ange Gardien, aux Refuges du Cœur Chaste de Saint Joseph, du Cœur Immaculé de Marie et au Sacré-Cœur de Jeshoua, nous est offert un autre Refuge : la Sainte Croix. Ce Refuge est plus mystérieux et plus difficile à aimer pour moi. Avec l’aide de Maman Marie, fais-moi découvrir l’amour de la Croix et le Refuge qu’Elle m’apporte, me mettant à l’abri de tout danger. Amen. FIAT.

Cinquième mystère douloureux : le Crucifiement

Référence(s) biblique(s) : Mt 27, 34 – 56 ou Mc 15, 23 – 41 ou Lc 23, 32 – 47 ou Jn 19, 18 – 37.

« Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. »

Is 53, 2 – 5.

« La Reine Maman me dit : ‘‘Ma fille, prie.’’

Je lui répondis : ‘‘Ma Maman, prions ensemble. Car seule je ne sais pas prier.’’

Elle poursuivit : ‘‘Les prières les plus puissantes sur le Cœur de mon Fils sont celles faites en se revêtant de ce que Jésus fit et souffrit. Par conséquent, ma fille, entoure ta tête des Épines de Jésus, décore tes yeux de Ses Larmes, imprègne ta langue de Son Amertume, habille ton âme de Son Sang, orne-toi de Ses Plaies, perce tes mains et tes pieds de Ses Clous. Et comme un autre Christ présente-toi devant la Divine Majesté. Cette vue l’émouvra au point qu’elle ne pourra rien te refuser. Mais hélas, combien peu les créatures savent se servir des Cadeaux de mon Fils. C’est ainsi que je priais sur la terre et que je continue de prier dans le Ciel.’’ »

Le Livre du Ciel – Luisa Piccarreta, la petite Fille de la Divine Volonté – 15 juin 1916.

Mon Bon Ange Gardien, avec l’aide de Maman, viens m’aider à me préparer avant chaque prière et chaque action que je fais tous les jours de ma vie afin d’apprendre à me couvrir des Cadeaux donnés par Jeshoua dans son Amour pour moi. Viens aussi m’aider à m’en servir avec amour afin que la Sainte Trinité se sente aimée et glorifiée elle aussi. Amen. FIAT.