La population d'Athènes
A partir des textes suivants, recopier et compléter le tableau :
EPHILOS, CITOYEN
« Bonjour ! Je m’appelle Ephilos et je suis l’un des 40000 citoyens d’Athènes. Je suis citoyen athénien car j’ai plus de 20 ans, j’ai fait mon service militaire au service d’Athènes, mais aussi parce que mes parents sont eux-mêmes athéniens.
Je participe, quatre fois par mois, à l’Ecclésia, l’assemblée des citoyens, qui se réunit sur la colline de la Pnyx.
En tant que citoyen, je peux être tiré au sort et devenir l’un des 500 bouleutes de la Boulê. Encore tiré au sort ou élu, je peux devenir magistrat et participer à l’administration de la cité. Enfin, je peux aussi être tiré au sort pour faire partie du tribunal de l’Héliée. »
ARSINOÉ, FEMME ATHÉNIENNE, MAIS PAS CITOYENNE…
« Je suis une femme athénienne, mon nom est Arsinoé. Dans ma demeure, je m’occupe des enfants et de la gestion de la maison. J’ai une esclave, qui se nomme Chrysilla et qui s’occupe des tâches ménagères et de la cuisine pour la famille.
Je vis la plupart du temps dans le gynécée, pièce de la maison, à l’étage qui m’est réservée, où je tisse des vêtements, et autres étoffes.
Je participe à la procession des Panathénées, même si je suis exclue de la vie politique.
Ma jeune fille, Hégéso, est, cette année, l’une des Ergastines qui tissent le péplos qu’elles offrent à la statue d’Athéna, tous les quatre ans. »
PROXENOS, L'ÉPHÈBE
« Je m’appelle Proxénos et je viens d’avoir 18 ans. Après avoir été inscrit comme citoyen sur les registres de mon dème , je vais maintenant faire deux ans de service militaire au service de ma cité, Athènes.
Mes aptitudes physiques vérifiées, j’ai prêté serment dans le temple d’Aglaure. Durant ma première année de service, je tiendrais garnison au Pirée , dans les forteresses d’Actê et de Mounychie. Sous la direction d’un pædotribes, j’apprendrai à manier les armes, le tir à l’arc, et le lancer de javelot.Au bout de l’année, je serai passé en revue par le peuple et recevrai la lance et le bouclier rond des hoplites.
L’année suivante, je serai envoyé de nouveau en garnison, mais cette fois aux frontières de l’Attique. »
APOLLONIOS, LE MÉTÈQUE
"Salut à toi, jeune étranger! Je suis Apollonios, le métèque. Originaire de Corinthe, je vis pourtant à Athènes. Je ne suis donc pas un citoyen athénien, mais bien un étranger. Je suis pourtant libre et possède quelques droits (même s'il m'est interdit de participer à la vie politique d'Athènes). Mon prostatès (parrain), Ephilos m'a présenté aux autorités de la cité, ce qui m'a permis d'obtenir le titre de métèque. En échange de cette reconnaissance, je paie un impôt (Eisphora) et je dois remplir mes devoirs militaires si Athènes est menacée.
Artisan, comme beaucoup de mes semblables, je vis plutôt dans l'aisance. Mais, il m'est interdit d'acheter des terres ou des biens fonciers (maisons, etc.) dans la cité."
PHOTINOS, L'ESCLAVE
« Bonjour, je m’appelle Photinos et je suis un esclave. J’ai été capturé par les Perses et vendu à un citoyen d’Athènes il y a quelques années.
Mais, j’ai de la chance, je suis un esclave domestique : je fais le ménage, la vaisselle et le rangement. Je vous rassure tout de suite : je n’ai aucun droit, mais on me respecte parce que je vaux très cher, presque un kilo d’argent brut (200 drachmes).
Je suis l’un des 130 000 esclaves d’Athènes, des deux sexes confondus. Le plus pauvre des citoyens me possède, ainsi que ma femme et mes enfants. »