L1 Les vêtements
D. Roche, La culture des apparences. Une histoire du vêtement, XVIIe-XVIIIe s., 1989.
Traditionnel et l’usé : autoconsommation, stabilité et modestie dans l’apparence. La paysanne française porte traditionnellement une chemise, un jupon, une jupe, une paire de bas et un tablier : la robe est d’un usage urbain. Seuls la qualité des étoffes et le redoublement des vêtements traduisent la hiérarchie des fortunes ou la richesse des terroirs. Le chanvre et le lin étaint fortement usités, ainsi que la laine grossières. Toutefois, ces vêtements amenaient à la monotonie des couleurs : brun, gris, noir ainsi qu ele blanc écru. Nombre d'entre eux étaient de confection familiale, et concernaient plusieurs générations, parfois via le troc. Le vêtement classique était consctitué d'habits, vestes, culottes, pantalons, chemises. Dans les campagnes, les femmes portaient jupon, jupe, paire de bas, tablier et chemise, avec des sabots, alors que les hommes portaient chemise, bas, chausses, gilet allongé,avec ou sans manches, chapeau et sabots.
Nouvelle sensibilité : cf. Le Bourgeois gentilhomme (1670) de Molière : concurrence du paraître pour les roturiers qui bravent les interdits. Les personnages de la Cour se permettaient ainsi de jouer de magnificience. Dans les villes, certains atours se développaient, comme les rubans, aiguilles, mouchoirs, boutons, notamment pour les dimanches et les jours de fête. Trois personnages jouaient alors, à l'épouqe, un rôle fondamental : le tailleur (qui confectionnait des vêtements neufs), les frippiers (caractérisant la revente ou des étoffe de qualité médiocre), et les merciers (qui vendaient de tout).
La mode : elle se développe surtout au XVIIIe s., priorotairement dans les capitales.
Créé en avril 2008