Roy Guy-André

Fils de Paul-Émile Roy et de Germaine Cantin, Guy-André Roy (1946-2012) épouse à Québec, en 1969, Christiane Powell.

Historien de l’art, Guy-André Roy a œuvré 35 ans comme agent culturel au ministère de la Culture et des Communications du Québec. Spécialisé en art ancien du Québec, il développe une profonde passion et une solide expertise en patrimoine artistique. Il est aussi un ardent défenseur et promoteur de la connaissance de la documentation, de la sauvegarde et de la mise en valeur de notre riche héritage religieux. Il devient même une référence incontournable dans son domaine.

Guy-André Roy a siégé sur plusieurs comités stratégiques, dont le Comité d’art sacré du diocèse de Québec (1984-1994), le Comité de conservation des biens mobiliers de la Comission des biens culturels du Québec (1984-1994), le comité de sélection pour le Programme d’aide à la restauration du Conseil du patrimoine religieux du Québec (1995-2009) et le comité scientifique de l’inventaire des lieux de culte du Québec (2001-2004).

Il signe plusieurs articles et ouvrages :

Trésor de l’église de Sainte-Luce, comté de Rimouski (1975)

L’église et l’enclos paroissial de Saint-Mathias de Rouville (1979)

Patrimoine religieux de l’Île d’Orléans (1982)

Inventaire des œuvres d’art et pièces de mobilier religieux de la Fabrique Saint-François, Beauceville (décembre 1982), Direction Générale du Patrimoine, Ministère des Affaires Culturelels du Québec, 122 pages

L’Église et l’État, des partenaires (Revue Continuité, automne 1984)

Etc.

En prévision des fêtes de 1985 du 150e anniversaire de l’érection canonique des paroisses de Saint-François d’Assise à Beauceville et de Saint-Georges-de-Beauce, André Garant demande des inventaires (gratuits) pour ces deux localités. Pour Beauceville, le photographe professionnel Valier Savoie livre 83 photos, illustrant cet inventaire.

D’ailleurs, André Garant signe les textes des parties historiques des monographies de Saint-François et de Saint-Georges, soit :

Beauceville au temps jadis (Saint-François-de-Beauce, je me souviens), 1835-1985

À l’ombre du clocher, paroisse Saint-Georges-de-Beauce, 1835-1985

En 1985, à Saint-Georges-de-Beauce, tout un branle-bas de combat s’active autour de la statue équestre de Louis Jobin, bénie en 1913 et trônant devant l’église du secteur ouest. Le 17 octobre 1985, cette statue sera alors déboulonnée de son socle et transportée à Québec pour réfection. Elle est alors exposée temporairement au Musée du Québec. Le 2 avril 1986, elle sera reconnue Bien patrimonial du Québec.

À Beauceville, la partie supérieure de l’autel de la sacristie, le tabernacle et le cadre d’autel sont classés Biens culturels en 1986, rétroactifs à 1985. En 1815, l’architecte-sculpteur François Baillargé livre le tout pour 580$. Le parement, La Vierge à l’Enfant, sculpté en 1822 par Baillargé pour cet autel, se trouve maintenant sur l’autel principal de l’église. Aussi dans la sacristie, les anges porte-candélabres de Louis Jobin obtiennent en 1986 le statut de Biens reconnus du Québec.

André Garant

http://www.patrimoine-religieux.qc.ca/fr/pdf/bulletins/bulletin_v12_no3.pdf

Archives personnelles