7 et 8 octobre 2017 à Grâces

Spectacle musical "@rpège.tv"

Représentations

     - Samedi 7 octobre 2017 à Grâces

     - Dimanche 8 octobre 2017 à  Grâces

Programme et détails

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Les photos

- Les photos de Jacques Rossi

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- "4ème acte" : clic ici

- Les photos de Hubert Desreumaux 

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"@rpege.tv" à Grâces les 7 et 8 octobre 2017

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Trois jours sur scène

Depuis un peu plus d’un an, Arpège travaillait, dans le cadre de son trentième anniversaire, à la mise en scène de son spectacle inédit « @rpège.tv ».

Depuis la rentrée de septembre, les répétitions in situ s’enchaînaient de façon quotidienne. La mise en scène concoctée par Evelyne et Michel donnait de la vigueur au livret de Matthieu. De semaine en semaine, les répliques se faisaient de plus en plus précises, complètes et rapides. Parfois, presque jusqu’au Grand jour, tel ou telle oubliait une posture, une répartie… Mais ça, c’est la dure vie de la scène…

Vendredi 6 octobre

La matin une équipe de bénévoles a mis en place environ quatre cents chaises tandis que deux autres choristes étaient à distribuer des flyers sur le marché, vantant le spectacle. L’après-midi, montage de la sono, en douceur et efficacité grâce à l’expertise de Claude. C’est la générale. Une répétition un peu tendue, l’angoisse du lendemain étant palpable. Les papiers de mise en scène ont pratiquement disparu des mains des chanteurs. Le ballet sur la Vie parisienne d’Offenbach prend tournure et consistance grâce à Kateryna qui fait répéter les neuf danseuses et danseurs. On y est presque, mais las, la pression est forte ! 

Samedi 7 octobre

On rallume la scène, la salle, la sono. Martial et Christophe, de la commune de Grâces, sont là, comme la veille, prêts à répondre aux sollicitations des uns ou des autres. Le moment du raccord arrive. C’est le temps des derniers conseils donnés par Denis, Evelyne ou Michel. Kateryna affine encore le ballet. Un petit en-cas pris sur le pouce redonne du tonus. Une question circule : aura-t-on du monde ? Et si… et si… et si… Bah ! on verra bien. Malheureusement une cinquantaine de personnes seulement assisteront à une bien belle représentation. Maryvonne au clavier et Jean-Pierre à la clarinette ont enchanté les oreilles des spectateurs qui sauront nous le dire à la sortie. Sur scène, on est confiants car la salle répond bien au jeu des acteurs-chanteurs par des rires ou des applaudissements sincères. Ouf, ça marche ! Bientôt ce sera le moment des commentaires échangés dans la salle par un public ravi de cette heure trois quart de représentation. Denis, pourtant fort exigeant, nous faisait des compliments ! C’est tout dire…

Dimanche 8 octobre

Là, on est un peu inquiets car la veille on est loin d’avoir fait le plein. Pourquoi ? Le match France-Bulgarie, le festival de blues à Belle-Isle-en-Terre ou la concurrence de la télé pour qui ne souhaite pas sortir le soir ? Tout est possible. Alors, ce dimanche ? Ce sera mieux, presque le double de la veille. On ne va pas se laisser abattre, non ? Alors, on y retourne. On y croit car le public est roi. Denis, Maryvonne et Jean-Pierre reprennent du service. Le rideau s’ouvre, c’est parti. Comme le samedi, la salle réagit ce qui nous fait chaud au cœur… et nous donne du courage. A la fin, les commentaires du public seront aussi les mêmes. Une question aussi retient l’attention de quelques-uns : « et après, que ferez-vous ? ». Là, il est encore trop tôt pour pouvoir y répondre…

Le quatrième acte

Comme d’habitude, l’on termine les représentations autour d’une table. Le président est heureux de ces trois jours bien remplis. Il faut maintenant fêter la naissance du petit Quentin chez Nadège, ce qui sera fait par Yvette et Joëlle qui offriront un petit vêtement au nom d’Arpège. Il convient aussi de féliciter Denis notre chef, Evelyne et Michel les metteurs en scène, Katéryna pour son ballet, tous les solistes qui ont su charmer les spectateurs grâce à leur engagement, les acteurs qui ont, par leur présence et la justesse de leurs répliques souvent humoristiques, lié les morceaux les uns aux autres. Il ne faut pas oublier les personnes de l’ombre : Claude le sonorisateur si important, les éclairagistes, les guichetiers, la souffleuse, tous les bénévoles qui traînent à longueur de répétitions les caisses de câbles pour la sono ainsi que le piano… tôt avant tout le monde, et bien sûr, ceux sans qui rien ne serait possible, c'est-à-dire les choristes ! Ah… j’oubliais quelqu’un sans qui rien ne resterait de ces trois jours : Jacques notre photographe ! Merci à toi pour ces beaux reportages que chacun peut contempler à loisir…

Jean-Pierre Colivet