Ploumagoar et Perros-Guirec

Deux spectacles en février 2017

  • Samedi 11 février 2017 : Arpège et la Quinte juste, concert à l'église de Ploumagoar à 20h30.
  • Dimanche 12 février 2017 : Arpège et la Quinte juste, concert à l'église saint-Jacques de Perros-Guirec à 16h00.

La Quinte Juste est un tout jeune quintette vocal a cappella (Laurence Lefebvre - soprano 1 ; Daphné Vanuxem - soprano 2 ; Nathalie Baillœuil - alto ; Matthieu Vanuxem - ténor ; Jean-François Lefebvre - basse) interprétant un répertoire des plus variés. Des compositeurs incontournables de la renaissance (Janequin, Josquin des Prés, Tallis) à la pop la plus contemporaine (Green Day, Beatles, Jason Mraz), en passant par tous les styles et toutes les époques (baroque, gospel…), la Quinte Juste propose un voyage ludique dans l’histoire de la musique a cappella.

Interprétant des œuvres originales, des arrangements parmi les plus intéressants (ceux des King’s Singers notamment) ou arrangeant eux-mêmes les pièces qu’ils chantent, les cinq interprètes de talent s’attachent à faire découvrir ou redécouvrir ce genre exigeant qu’est le chant a cappella. Agrémenté d’une présentation originale et légère, le spectacle « La Quinte Juste s’accorde » est un moment rare de bonne humeur, de fantaisie et de belle musique.

Matthieu Vanuxem est un artiste aux multiples talents et aux multiples engagements. Il est titulaire d’un premier prix de cor et de musique de chambre acquis au CRR de Tours, d’un DE de cor. Actuellement professeur certifié d’éducation musicale et chant choral au sein d’un collège d’Eure-et-Loir, il est responsable de la chorale de son établissement après avoir dirigé plusieurs ensembles vocaux et ateliers de comédie musicale.

Il a suivi des études de chant lyrique dans la classe du CRR de Tours puis auprès de Malcolm Walker et de Yann Toussaint.

Il est membre de l’ECIF (ensemble de cors d’Île de France), membre fondateur de l’ECEL (ensemble de cors d’Eure-et-Loir), membre fondateur du quatuor Majuscule (cuivres et percussions) et membre fondateur du quintette vocal La Quinte Juste. Il est arrangeur au sein de ces deux dernières formations.

Il a participé en tant que pianiste et corniste à la création de la comédie musicale Janus ou la dualité de l’être sous la direction musicale de Marc Berthoumieux en 2015.

Daphné Vanuxem est une artiste qui a baigné dans l’univers de la comédie musicale depuis son plus jeune âge. En effet, c’est à l’âge de 11 ans que Pinky Daphney découvre la magie de la scène à la chorale de son collège. Rapidement, elle rejoint la troupe de comédie musicale du Conservatoire de Lucé saisissant l’occasion de chanter devant plus de 500 personnes à chaque représentation, goûtant au plaisir du contact avec le public. Elle y a notamment incarné les rôles de Marie-Jeanne, Cosette et Grisabelle.

Elle joue également du violoncelle et a suivi une formation de chant classique au conservatoire de Lucé. Elle a enfin complété sa formation artistique avec la danse Modern Jazz en participant à de nombreux stages nationaux avec de très grands chorégraphes et en suivant également des cours au Studio Harmonic de Paris.

En 2014, elle incarne le rôle de Frasquita dans Carmen de Bizet avec le chœur Arpège de Guingamp. En 2015, elle interprète le personnage de Rosemonde dans Janus, la dualité de l'être avec la compagnie au fil des notes sous la direction musicale Marc Berthoumieux au Vingtième théâtre, Paris. Puis, en 2016, suite à un stage de comédie musicale « Cabaret » avec la très grande Claire Pérot, elle intègre le studio international Vanina Maréschal (école de comédie musicale) à Paris. En juin 2016, elle foule donc à nouveau les planches parisiennes dans le rôle de Sandra dans Nine.

Elle est la touche « variété » de la Quinte Juste.

Laurence Raimbault-Lefebvre débute l'étude du chant en 1995. Elle obtient son Diplôme d'Etudes Musicales au Conservatoire de Chartres dans la Classe d'Anne Coppey-Desvignes. Elle poursuit sa formation auprès du baryton Jean-Louis Dumoulin, puis avec Blandine de Saint-Sauveur et Alain Munier.

Elle intègre les troupes "Les Tréteaux Lyriques" et "Les Granges d'en Haut" où elle interprète des rôles de soprano léger (La Reine de la nuit de la Flûte Enchantée, Eurydice d'Orphée aux Enfers...), et aborde également la comédie musicale avec Maria de West Side Story.

Elle chante également régulièrement avec différentes formations an tant que soprano solo dans des oeuvres religieuses (Chichester Psalms de Bernstein, Gloria de Vivaldi et de Poulenc, Le Déluge de Saint-Saens, la Messe du couronnement et l'Exultate Jubilate de Mozart, le Magnificat de Bach, Gallia de Gounod, la Messe en sol de Schubert, le Messie de Haendel, la Procession nocturne de Tomasi...) ou profanes (Carmina Burana de Orff, les Bachianas Brasileiras de Villa-Lobos...).

Egalement passionnée par la pédagogie du chant, elle enseigne la technique vocale dans plusieurs conservatoires d'Eure et d'Eure-et-Loir et intervient régulièrement auprès de différents chœurs.

Elle est directrice artistique des Caprices Lyriques, association qui a pour but de promouvoir l'art lyrique et la musique vocale, et de les rendre accessible au plus grand nombre, particulièrement en milieu rural.

Elle est également membre du quintette vocal "La Quinte Juste", dont le répertoire s'étend du moyen-âge à la variété actuelle.

Jean-François Lefebvre, baryton-basse, commence son apprentissage musical par l’étude de la trompette à l’école de musique de Maintenon puis au Conservatoire de Chartres.

Ses études universitaires de musicologie à la Sorbonne le mènent vers le chant lyrique qu’il étudie également à Chartres avec Anne Coppey, puis avec Jean-Louis Dumoulin.

Professeur de chant lyrique et variétés, de formation musicale et de trompette dans les conservatoires de Nogent-le-Roi, Verneuil-sur-Avre et Vernouillet, il est également chef de chœur et chef d’orchestre.

Musicien pluridisciplinaire aux influences multiples, son répertoire s'étend de la musique classique à la musique contemporaine en passant par le jazz et la variété.

Il est membre de l'ensemble de cuivres "La Fanfare des Lyres" depuis 2006 et du quintette vocal "La Quinte Juste". Il a dirigé de 2003 à 2015 l’école de musique de Verneuil-sur-Avre (27).

Nathalie Baillœuil, alto

Programmes

1- pour La Quinte juste

- Summer is ycumen in (canon du XIIIe s.)

- El grillo (Josquin des Prés. XVe-XVIe s.)

- If ye love me (Thomas Tallis. XVIe s.)

- O sacrum convivium (Thomas Tallis. XVIe s.)

- Il est bel et bon (Pierre Passereau. XVIe s.)

- E questa vita un lampo (Monteverdi. XVIIe s.)

- Le chant des oiseaux (Clément Jannequin. XVe-XVIe s.)

- Down to the river to pray (negro spiritual)

- Black bird (Les Beatles. 1968)

- When september ends (Green Day. 2005)

- I'm yours (Jason Mraz. 2005)

2- pour Arpège

- Le chœur des murmures (Madame Butterfly de Puccini)

- Adagio (Giazotto et Albinoni)

- Va pensiero (Nabucco de Verdi)

- Vedi ! Le fosche (Le trouvère de Verdi)

- Habanéra (Carmen de Bizet),

- Air du toréador (Carmen de Bizet)

- Air de la misère (Les Misérables, de Schönberg, Boublil et Natel)

- Le temps des cathédrales (Notre-Dame de Paris de Cocciante et Plamondon)

- Belle (Notre-Dame de Paris de Cocciante et Plamondon)

- La serveuse automate (Starmania de Michel Berger et Plamondon)

- Stone (Starmania de Michel Berger et Plamondon)

- Let the sunshine (Hair de Galt MacDermot, James Rado et Gerome Ragni)

Ploumagoar
Perros-Guirec

Compte rendu des représentations et photos

1- Photos de Ploumagoar (Jacques Rossi)

2- Photos de Perros-Guirec (Jacques Rossi)

3- Clip sur la Quinte juste (par Hubert) : clic ici

4- Le concert sur YouTube :

- Partie 1 : clic ici

- Partie 2 : clic ici

- Partie 3 : clic ici

- Partie 4 : clic ici

5- Compte-rendu (Jean-Pierre Colivet)

(Version imprimable en pdf : clic ici)

Depuis de longues semaines, Arpège attendait de produire sa nouvelle cuvée 2017 intitulée De l’opéra à la comédie musicale. A cette occasion, le chœur recevait la Quinte juste d’Eure-et-Loir qui chante a cappella.

J-4. Derniers préparatifs vocaux et techniques à l’auditorium. Belle séance de répétition sous la baguette de Denis Vanuxem.

J-1. Jean-Pierre, Françoise et Odile distribuent des flyers sur le marché. Cette rencontre avec les guingampais se révèlera utile. Mais, brrr, quel froid de canard !

Jour J. Midi : il pousserotte comme dit Jean-Pierre en patois bourguignon, c’est-à-dire que de frêles flocons de neige tombent tels de la poussière, mais ce ne sera qu’une brève alerte. L’équipe technique très réduite, il faudra l’étoffer, emporte le matériel pour l’installer dans l’église chauffée de Ploumagoar.

Jour J, samedi. 17h30. Les choristes sont arrivés et il faut s’habituer aux nouveaux éléments de gradins. Qui montera, qui restera en bas ? Et il manque du monde. Pas facile. La répétition peut commencer. Quelques réglages de la sono légère sont nécessaires car des murmures appuyés s’élèvent dans les rangs : trop forts les retours. Jean-Pierre y pourvoira… C’est mieux maintenant ? … Chut…

Samedi. 20h00. Les spectateurs rentrent, frigorifiés, humides, accueillis par une petite équipe de bénévoles (Michel, Christiane, Jean-Claude, Roselyne, Nathalie et André). Combien seront-ils ? Petit à petit les rangées se complètent et les bavardages vont bon train. Les choristes ont rejoint leurs points d’attente. C’est presque l’heure. La Quinte juste est prête et ça y est, c’est l’heure. Le président s’adresse au public (environ 120 spectateurs ce qui n’est pas mal à Guingamp, à cette heure tardive et en plein hiver). Les cinq choristes se mettent en place et entament leur répertoire. Surprise : ce n’est pas que du chant choral, c’est aussi un spectacle complet qui sera critiqué par quelques spectateurs gênés par ces quelques traits d’humour. Mais c’est ainsi, c’est la dure loi du spectacle. Quoi qu’il en soit, la grande majorité applaudira très chaleureusement à chaque morceau (du Moyen-âge à nos jours) et leur fera un triomphe lorsqu’ils passeront le relais à Arpège.

Samedi. 21h30. Arpège rentre sur scène en fredonnant à bouche fermée le chœur des murmures de Puccini et remplace les premiers artistes. Albinoni, les chœurs d’opéra et un magnifique Escamillo interprété par Hubert fera vibrer la foule. Puis ce sera le tour de Domitille, d’Annaïg, Nadège, Loane et Anne-Marie, seules ou ensemble, d’émouvoir le public. Le rappel viendra clore ce spectacle complet de deux heures pleines.

Samedi. 22h45. Il est maintenant l’heure de ranger le matériel et la petite équipe technique très ramassée remplira ses caisses et les voitures. Les gradins repartiront avec ceux qui ont bien voulu participer à la mise en place. Il est temps d’aller dormir car le week-end n’est pas terminé !

Dimanche. 12h45. Le vent de nord-est souffle fort sur la côte à Perros-Guirec. L’équipe technique attend dans le froid glacial l’ouverture de la porte de la magnifique église saint Jacques (porche du XIVe, nef romane et gothique...) L’installation se fera sans problème chacun étant maintenant bien rodé.

Dimanche. 15h55. Les 180 spectateurs sont installés et le spectacle va pouvoir commencer. Comme la veille, la Quinte juste sera largement applaudie et ne suscitera pas ce critique, comme quoi la côte et l’intérieur ne réagissent pas à l’unisson ! Arpège prendra la suite, entraînée au piano par Maryvonne et Matthieu. De vifs applaudissement récompenseront les deux formations. En tout, deux heures de vrai bonheur, tant pour les chanteurs que pour nos auditeurs.

Dimanche 18h15. Le matériel se replie petit à petit et l’on peut rejoindre le presbytère où un pot convivial attend les participants. Un merci appuyé à ceux et celles qui ont apporté les gâteaux dont chacun a pu apprécier la qualité. Mais c’est vrai aussi que l’on avait faim après cette belle prestation qui nous sera commentée par Denis notre chef.

Dimanche 19h00. Jean, Bernard, Joëlle et Jean-Pierre prennent la route pour réintégrer le matériel à l’auditorium abandonnant les choristes et organisateurs du pot (merci à cette petite équipe menée par Roselyne Christiane et Nathalie) terminer les dernières parts des succulentes pâtisseries… et laissant les organisateurs du pot (dont Yvette et Pierrot) ranger le local où madame Malgorne, responsable paroissiale, nous a accueillis avec chaleur. Qu'elle en soit remerciée.

Merci à toutes et à tous pour la réussite de ces belles journées…

Enfin, merci à Jacques pour le reportage photo qui nous permet de revivre ces magnifiques moments passés sur scène ou entre nous.

Rendez-vous maintenant le 8 avril à Pluzunet !

Jean-Pierre Colivet

Création du logo : Hubert Desreumaux

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