Concert Tri Yann à Grâces
Grâces les 21 et 22 mars 2015, espace multiculturel
Photos : Jacques Rossi (JR) et Hubert Desreumaux (HD) pour Arpège.
Un grand merci à Jacques et à Hubert pour ces merveilleux moments.
Albums :
- Avant la générale (HD) : clic ici
- Autour de la répétition générale (JR) : clic ici
- La répétition générale (JR) : clic ici
- En coulisse (HD) : clic ici
- La première (samedi 21 mars 2015, par JR) : clic ici
- Le dimanche 22 mars 2015 (JR) : clic ici
- Le final (JR) : clic ici
Commentaire par Jean-Pierre Colivet, secrétaire.
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Dès décembre 2013 Denis Vanuxem, chef de chœur d'Arpège, avait eu envie de nous faire chanter les mélodies des Tri Yann sur scène. Ce projet germa lentement, puis fut interrompu lors de la longue mise en place de Carmen. Dès la fin des représentations de l’opéra, cette musique d’inspiration celtique est revenue en avant des préoccupations et l’idée de mise en scène a pu commencer à voir le jour.
La majorité des morceaux avait été apprise durant la première période et il ne restait donc qu’à mémoriser l’ensemble des textes, à découvrir la mise en scène, à... Bref, ce projet ne prit vraiment sa forme actuelle qu’à la rentrée de septembre 2014.
Dès lors, les répétitions s’axèrent sur ce nouveau programme et la pression monta d’un cran. Il fallait dessiner le spectacle. Chacun put pester contre les textes compliqués dont il fallait se souvenir. Chacun utilisa alors son truc : « tous les jours on en apprend un peu plus par cœur, on se fait des aide-mémoires, on compte sur les autres (eh oui...), on se décourage, on s’encourage mutuellement et on se dit que l’on réussira certainement... » Carmen était alors reléguée bien loin dans les souvenirs !
La mise en scène imaginée par Evelyne prit corps en décembre sur la scène de Grâces et s’affina en février à Pluzunet. Les musiciens arrivèrent et prêtèrent leur concours à ce spectacle, emmenés par Iwan Ellien et ses flûtistes, Jean-Pierre Bernable à la clarinette, Sébastien Guyomar à la batterie et bien sûr Maryvonne Houssais au clavier, fidèle à toutes les répétitions de la troupe.
Puis vint le questionnement concernant, par exemple, les décors, les costumes, la sonorisation de la salle... bref, toutes ces interrogations qui mirent chaque jour un peu plus de pression tant au président et son équipe qu’à chaque chanteur-acteur.
La dernière semaine arriva. L’angoisse se lut sur les visages : serait-on prêt ? Le mardi c’était à croire que les dieux de la scène en voulaient à Arpège. Tout n’était pas optimum. Un cran supplémentaire de stress était franchi. Le vendredi, ce fut la générale. Un déclic seproduisit sur scène, la sono fonctionna comme par magie grâce à nos amis du studio Kerwax de Loguivy-Plougras, les groupes et les solistes se déplaçaient allègrement... Et Martial, le régisseur de la salle, réglait avec gentillesse et efficacité les petits soucis techniques qui survenaient. Les quelques spectateurs invités pour l’occasion semblèrent contents du spectacle.
Samedi, grand jour, c’est la première à 20h30. Dès le milieu de l’après-midi, l’équipe technique remit en route la lumière et le son, puis l’heure de l’ultime filage arriva. On chante, on se déplace, un commentaire et on s’arrête puis on recommence... Enfin les maquilleuses entrent en action, chacun termine de s’habiller, les guichetiers installent leur comptoir de vente et récupèrent la prévente de l’Office du tourisme communautaire, les musiciens s’accordent, le public commence à attendre au chaud à l’entrée de l’Espace multiculturel, la ruche est en ébullition contrôlée...
L’heure attendue et redoutée arrive. La salle est à moitié remplie et le temps froid, humide et tempétueux n’incite pas à sortir de chez soi. Pour la troupe, il faut y aller. On se place, présentation. C’est parti. On oublie tout le reste pour se consacrer et se concentrer sur l’essentiel. La salle est timide mais finit par se prendre au jeu des acteurs-chanteurs puis finir par de copieux applaudissements. Mais déjà il faut ranger le matériel, éteindre les rampes et les éclairages, à se donner rendez-vous au lendemain.
Dimanche le même scénario se répète dès le début de l’après-midi. Fort de l’expérience de la veille chacun se sent ragaillardi et prêt à affronter une nouvelle bordée de spectateurs. La salle se remplit plus généreusement que le samedi soir et est plus prompte à réagir, plus accueillante. Le courant passe bien. Le bouche à oreille a également dû bien fonctionner... Sur scène, c’est le plaisir de chanter, de jouer qui prévaut. On le ressent bien en regardant Denis notre chef ou Evelyne qui donne des indications scéniques discrètes pour la mise en place rapide voire fugace des différents tableaux. Déplacements, mouvements, chants, musique, paroles, applaudissements et les spectateurs en redemandent par deux fois ! C’est formidable !
Après un démontage sommaire avec l’aide de tous l’on pouvait dresser les tables pour la suite des événements... Et le lundi midi, tout était remisé et rangé. Quelle belle troupe !
Maintenant, place à de nouvelles représentations de ce spectacle. A suivre ! (Au fait, on reprend l’apprentissage d’Offenbach, mais chut !)
Merci à tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre et qui n’ont pas été mentionnés ici mais que nous n’oublions pas...