Les Misérables, comédie musicale d'après le roman de Victor Hugo
Musique de Claude-Michel Schöenberg, paroles d'Alain Boublil et J.-M. Natel
Sur scène
Photos (représentation de Binic) : clic
(photos Jacques Rossi pour Arpège)Commentaire par Jean-Pierre Colivet
La comédie musicale les Misérables de Victor Hugo, musique de Schöenberg, paroles de Boublil et Natel, a été jouée à Binic dans la salle de l'Estran.
Pour Arpège, c'était une nouveauté que de jouer sur la côte du Goëlo après avoir enthousiasmé les guingampais en octobre. Un nouveau défi était donc lancé. Ce projet avait été longuement mûri et élaboré avec la complicité de l'association Capestran de Binic et du régisseur de la salle.
Maquillages, répétitions, prises de marques, installation dans les coulisses, airs tendus, ainsi tel était le lot de tous les choristes, d'Evelyne notre metteur en scène et de Denis notre chef de chœur.
La mise au point des lumières, du son et un raccord des différentes scènes ont permis à tout un chacun de prendre ses marques, de se donner confiance, de vaincre une partie du stress.
L'arrivée des spectateurs amène un certain nombre d'entre nous à "pioûter" (en patois bourguignon c'est regarder sans être vu, espionner, épier) à travers la fente centrale du rideau de scène pour voir qui un ami, qui de la famille ou des amis et bien s'assurer que l'on jouait à guichet fermé...
Présentations par la présidente de Capestran, premières notes de musique... Nous sommes dans les coulisses, prêts à bondir sur scène. Le rideau s'ouvre, c'est parti... Si sur scène l'on chante la journée est finie, pour nous ce n'est pas encore le cas !
Les airs s'enchaînent, dirigés par Denis et joués par Tési au piano accompagnée de Karine au violoncelle et Jonathan aux percussions. Les chœurs donnent de la voix, les solistes sont bien dans leur rôle, chacun donnant force, vivacité et caractère au récit de Victor Hugo. Être présent sur scène, donner tout son cœur, être crédible... pas facile mais il fallait le refaire, comme à Grâces en octobre dernier.
Une heure et demie plus tard, la lumière, final de la comédie musicale, achève de conquérir les spectateurs, surpris, médusés, heureux.
Saluts, applaudissements et une reprise pour contenter notre merveilleux public termineront cet après-midi musical.
Un pot clôturera cette rencontre avec le public de la côte.
Merci à Capestran de nous avoir accueilli et de nous avoir fait confiance. Pour nous ce fut un vrai moment de bonheur. Fatigués mais heureux...
Jean-Pierre Colivet
L'article de Ouest-France : clic ici
La reprise de la faute à Voltaire sur YouTube : clic ici
Musique de Claude-Michel Schöenberg, paroles d'Alain Boublil et J.-M. Natel
Pour la chorale Arpège du Pays de Guingamp :