Concert Tri Yann à Guingamp

(fête de la musique, juin 2015)

Arpège était présent à la fête de la musique, Théâtre du Champ-au-Roy

Photos (merci à Jacques Rossi pour ce reportage) : clic ici

Photos "Avant d'entrer en scène et an distro" (merci Hubert) : clic ici

Commentaire par Jean-Pierre Colivet (version papier : clic ici)

Les spectacles présentés par Arpège se suivent et surprennent le public. Arpège n’avait pas chanté à la fête de la musique depuis 2011. Il est vrai que des spectacles comme les Misérables, les chœurs d’opéras ou Carmen ne permettaient pas de présenter simplement le programme du moment. Alors, en 2015, Arpège a choisi de mettre en scène son tout nouveau spectacle sur la scène du Champ-au-Roy de Guingamp, intitulé Arpège chante Tri Yann.

Comme la scène était plus petite qu’à l’accoutumée mais que la passion de jouer de chacun était grande, il a fallu reprendre de nouvelles marques, de se situer dans l’espace autrement. Facile ? Non, mais la bonne humeur, l’entrain, le plaisir de jouer ont fait que ce nouveau défi a été relevé.

Une première séance quinze jours avant le spectacle à permis à toute la troupe (chef de chœur, scénariste, musiciens, techniciens) de se retrouver et de travailler avec conviction. La veille du spectacle, la générale a permis de confirmer cette sensation fébrile d’autant qu’une journaliste avait interviewé et photographié certains participants. Un très bel article à la photo dynamique paraîtra dans Ouest-France du matin du spectacle.

Les lumières sont installées, la sonorisation assurée par Marie et Christophe — du studio Kerwax de Loguivy-Plougras — est montée dans le calme professionnel et la bonne humeur. Un remerciement particulier peut également être décerné à Hervé le régisseur qui a su régler tout en douceur les mille et un petits soucis de toute installation. La répétition peut commencer.

Vendredi, jour du spectacle, dès 18h30, tout le monde est présent. Denis échauffe les voix et fait répéter quelques endroits difficiles, Evelyne revoit des placements et les tableaux s’enchaînent les uns derrière les autres.

Dès 20h00 les spectateurs piaffent derrière les portes qui vont s’ouvrir sous peu. Puis arrive le moment attendu, celui de l’entrée du public. Les rangées seront vite remplies et des retardataires devront rester debout.

Les flûtistes, guitariste, clarinettiste, pianiste et batteur regardent Denis qui vient de lever sa baguette. Ca y est, c’est parti. Les premières mesures s’envolent dans la salle, le spectacle a commencé. Les chansons ou les textes se suivent prestement, les choristes se déplacent sans cesse pour former de nouveaux ensembles, se placer de sorte que les pupitres se répondent faisant tourner les paroles et la musique d’un côté à l’autre de la scène... Le public essaie de suivre, tournant la tête à droite, à gauche, toujours surpris...

Puis vint la fin des tableaux avec la jument de Michao entraînant les danseurs autour de la salle. Le spectacle se termine ainsi dans la joie après avoir frôlé l’Ankou (la mort). Les spectateurs applaudissent avec conviction et plaisir demandant de reprendre quelques airs. Ce sera accordé avec plaisir...

Chacun selon son rôle (de la direction en passant par les musiciens et les choristes) est lessivé tant cette mise en scène demande une énergie physique soutenue, de la concentration, de la mémoire...

Les guingampais sauront dire et remercier ensuite de les avoir enchantés durant cette heure et demie.

Merci à tous...

Jean-Pierre Colivet

Photo Arpège