Les Misérables au pays rochois, février 2011

Comédie musicale "Les Misérables" au profit du Pays rochois le 20 février 2011

Les Misérables, comédie musicale d'après le roman de Victor Hugo

Musique de Claude-Michel Schöenberg, paroles d'Alain Boublil et J.-M. Natel

Pour la chorale Arpège du Pays de Guingamp

Photos (représentation) : clic

(Photos Jacques Rossi et Jean-Pierre Colivet pour Arpège)

Commentaire par Jean-Pierre Colivet

Faisant écho à la sollicitation du Pays Rochois (La Roche-Derrien), la chorale Arpège a donné sa sixième représentation des Misérables, d'après Victor Hugo, le 20 février à 16h00.

Pour la troupe c'est toujours un moment fort que de se retrouver sur scène et de faire partager le bonheur de jouer. Ainsi, un courriel reçu le soir même montre à quel point ce spectacle peut remplir de joie les spectateurs :

"Bonsoir, [...] je vous remercie vivement de m'avoir permis de goûter à une bonne heure et demie de bonheur. Ce n'est certainement pas une sinécure de mettre sur pied un tel spectacle avec des amateurs, mais c'est une grande réussite et je me permets donc de vous le faire savoir. Nous avions déjà assisté à des concerts d'une aussi bonne tenue. Avec nos félicitations à tous les acteurs du spectacle. Continuez. Au plaisir de vous retrouver. Bien cordialement. H.G."

Après les maquillages, le filage et la remise en tête des moments forts, chacun se sentait prêt à faire face à l'assistance qui attendait derrière les portes closes de l'amphithéâtre.

Les photographes mitraillent de petits groupes réfugiés dans les pendrions ou dans les coulisses, des solistes révisent leur texte, silencieux et graves ou bien à voix haute tels de faux insouciants. Du côté des musiciens, les doigts et les bras se délient. Le chef se plonge dans ses partitions, revoit les cadences, s'imprègne à nouveau de l'œuvre. Des choristes refont les placements, commentant et devisant. De toute façon, on fera comme la metteur en scène l'a prévu ! Les jeunes et les ados se promènent dans les coulisses le portable à la main, les doigts tapant des kilomètres de textos... Charmante et obsédante ambiance que celle des moments d'attente, de trac et de fous rires où chacun a obligatoirement quelque chose à faire, à dire, à exprimer pour chasser le stress accumulé et donner le meilleur de lui-même. Ce qui compte, ce n'est pas soi mais le public. Il faut le faire adhérer à notre interprétation, le faire participer, bref, lui faire (re)découvrir la force des idées et du texte de Victor Hugo.

Le spectacle peut commencer devant une salle pleine... Musique.

Jean-Pierre Colivet

Photos : Jacques Rossi et Jean-Pierre Colivet pour Arpège.