Chère Madame INUTILE,
Nous arrivons au terme de votre CDD.
En accord avec le Conseil d’Administration, nous somme au regret de vous informer que votre contrat ne sera pas renouvelé au sein de notre service.
Meilleures salutations,
X…
Coordinatrice du service Z…
PS : ajoute-telle en ricanant intérieurement …
C’est toujours ça d’épargné !
Franchement, à qui auriez-vous pu être utile, chère Madame Inutile ?
Ceux qui mélangent vie professionnelle et vie privée ne vous laisseront pas les déranger.
Ils ont trop de plaisir à jouer les héros
les harassés
les croulants sous la tâche
pour masquer
leurs difficultés à mettre des limites
leur difficultés à réaliser le job pour lequel on les paye
leur manque d’organisation
leur problème de procrastination
leur constant besoin « de souffler »
Mi ricanant, mi exaspérée, X poursuit son monologue intérieur …
Est-ce tellement difficile de mettre ses limites ?
de circonscrire « pour quoi » on est là ?
de définir comment on va gérer ce ou ces « pour quoi (s)?
d’organiser son temps de travail
de braver celles et ceux qui ne connaissent rien au contenu de ce « pour quoi » et tentent néanmoins de se l’approprier afin de vous exploiter inexorablement.
Ceux qui ne mélangent pas vie privée et vie professionnelle, d’emblée vous savaient inutile
Plié, emballé !
Bonne route à vous, Madame Utile, en vous souhaitant une suite de carrière moins inutile !
Plume
20 minutes d’écriture – lettre de licenciement
Je m’appelle Samia Mohammedi, 43 ans, française d’origine algérienne et je suis ici pour prendre un temps d’introspection avec moi-même sur la thématique du travail.
Je suis ici pour prendre plaisir à laisser ma plume glisser sur du papier et laisser tous les écrans de côté.
Je suis ici pour prendre du recul sur le travail, el trabajo, le arbeit !!
J’ai quitté mon emploi de salariée pour embrasser le statut d’indépendante. Sans patron, je suis, sans ordres, sans emploi du temps défini par un tiers, je me sens un peu déboussolée mais j’aime cette liberté…. A double tranchant quand même….
Je suis en couple avec 2 enfants, 4 et 10 ans et les frontières entre le pro et le perso ne sont plus aussi évidentes qu’avant, quand j’étais salariée.
Faut-il des frontières d’ailleurs ? comment créer du ‘ET’ ? Comment ériger la valeur famille et travail côte à côte et non en opposition et comment ne pas m’oublier ?
Voilà pourquoi je suis là aujourd’hui avec vous aujourd’hui, et demain et jeudi !
Samia Mohammedi
10 minutes d'écriture - début du texte imposé
Chère Marie-Paule,
Il est certain que la conciliation entre vie privée et professionnelle est un vrai sujet de débats au sein de notre société, et l'espace de quelques mois, nous avions imaginé que nous aussi, secteur associatif, pétri des valeurs de l'éducation permanente, nous devions également faire de la place à cette préoccupation.
Néanmoins, après plusieurs mois d'occupation de ta fonction, nous décidons de mettre fin à ton contrat. Tu comptes tes heures (alors que tu ne travailles qu'à temps partiel), tu réclames pour tes collègues une clarification sur la façon de compter les heures de travail pour la participation à telle ou telle activité. Tu réclames des temps conviviaux durant le temps de travail.
Cela suffit ! Nul besoin de conciliatrice quand on travaille dans un secteur dont la visée est l'émancipation des hommes et des femmes ! Pas de distinction entre vie privée et professionnelle dans notre secteur, c'est indécent ! Juste de l'ENGAGEMENT !!! Mais... apparemment c'est quelque chose que tu ne connais pas puisque tu as besoin de tout comptabiliser ! Notre mission est pourtant suffisamment grande et noble pour qu'on ne doive pas s'arrêter à ce genre de considération.
Bonne continuation dans ce combat qui n'est pas le nôtre,
Le groupe de coordination.
Laetitia
20 minutes d'écriture - lettre de licenciement
Je me rappelle de ce temps, pas si lointain, où de mes journées je n’avais que le temps, peu de plaisirs, beaucoup de culpabilité, « pourquoi m’amuserais-je alors que d’autres travaillent ? ».
Je me rappelle de ce temps, que je n’aimais pas, qui fut une torture à bien des instants et j’en viens à le regretter.
Qu’il était bon d’avoir du temps, maintenant qu’il me manque tant. Rentré 18h, faire les courses, raconter sa journée alors qu’on l’a vécue, puis voir qu’il est temps d’être raisonnable et d’aller se coucher pour demain tout recommencer.
David Paul
10 minutes d'écriture - thème imposé
Quand je serai pensionnée, je vais enfin pouvoir.... La proposition est de continuer le texte.
Non, pas comme ça !
Depuis plusieurs années, j'essaye de ne plus penser de cette façon. Je m'explique.
J'ai connu des personnes qui avaient travaillé toute leur vie, espérant le moment de la pension pour pouvoir faire autre chose.
Leur pension est arrivée et quelques mois plus tard, sans préavis, la grande faucheuse est aussi arrivée. Parfois même avant leur pension.
Ça ne va pas ! Ce n'est pas possible !
Je ne veux plus attendre ma pension pour pouvoir faire d'autres choses !
Alors, et je m'en excuse auprès des personnes prises dans d'autres réalités que les miennes, j'ai décidé de réduire mon temps de travail... Pour m'inscrire à un atelier d'écriture, passer le week-end avec ma maman, faire de la gelée de groseilles, prendre le temps de lire le journal, d'aller au cinéma ou de papoter avec la voisine. Sans courir, sans être pressée par le temps car, qui sait si je serai encore là demain ?
Laetitia
10 minutes d’écriture – thème imposé
C’est trop injuste…
C’est trop injuste…c’est toujours moi qui vais chercher les enfants, il faut que je laisse en plan ce plan que j’aurais pu terminer en un quart d’heure…
C’est trop injuste, Lui, tranquillou, il va quitter son bureau à 18h30, rentrer à 19h…le repas sera quasi prêt !
C’est trop injuste, quand ils seront au lit il faudra que je m’y remette…mais bon, j’aime bien travailler quand il fait noir et que tout est tranquille
C’est trop injuste, j’aimerais aller plus sur chantier
C’est trop injuste les salariés qui se plaignent, ils ne se rendent pas compte de leur confort, même leurs vacances sont payées !
Maryvonne
10 minutes d'écriture - début de phrase imposé
Monsieur Paltemps,
Je me vois dans la joie de vous annoncer que votre contrat au poste de conseiller en conciliation vie privée / vie professionnelle (CCVPVP) ne sera pas renouvelé l’année prochaine. En effet, suite à de nombreux retours de la part des membres de notre organisme, nous jugeons que votre mission n’a pas été remplie au cours de ces années.
Combien de mes collègues ai-je vu ces derniers mois encore rester plus qu’il.elle.s le devaient afin de tenir la cadence impitoyable qu’on leur exige ? Combien répondent encore à leur mail le week-end ou en soirée ? Combien ont teams sur leur téléphone et reçoivent quotidiennement les notifications liées au travail ? Combien rentrent chez eux préoccupés des lendemains, ne profitant ainsi pas de leur famille ?
C’est donc avec nécessité que je mets fin aujourd’hui à votre contrat. Bien cordialement.
David Paul
20 minutes d'écriture - lettre de licenciement
Quand je rentrais du boulot, je récupérais les enfants à la crèche, puis à l’école, tout en pensant au repas du soir et à tout le reste… Un jour je ne suis plus rentrée du boulot, j’ai travaillé chez moi : une amie qui en avait l’expérience m’a dit : « si le table du déjeuner n’est pas débarrassée, va quand même dans ton bureau et si l’envie te prend de vider le lave-vaisselle ou le séchoir pendant les heures de bureau, résiste… ». J’ai rapidement compris combien ce conseil était sage… Et puis il y avait toujours les soirées pour terminer les choses urgentes. Puis j’ai connu la période où il n’y avait plus personne à aller chercher à l’école, et de moins en moins de monde à la maison, c’était le moment de tenter un nouveau changement…
Maryvonne
Début du texte imposé
A Conciliante, titulaire du poste «Sérénité Travail et Vie Privée »
Lors de ton engagement, il y a trois années, nous avions fixés de commun accord les objectifs à atteindre : il s’agissait d’aider chacune des vingt-cinq employées féminines du Service Emballage à mener de front un travail efficace, et donc d’augmenter notre chiffre d’affaires, et une vie privée épanouissante pour qu’elle puisse fournir, dans la joie et le bonne humeur, ce travail efficace. Nous avons fait chaque année, le bilan de ton action !
La première année…pas de changement : c’est normal, tu devais prendre tes marques, faire connaissance avec les personnes concernées, inventer ta fonction…
La deuxième année, plusieurs plaintes nous sont remontées…nous en avons parlé : plusieurs employées t’ont accusée d’intrusion dans leur vie privée, de questions insidieuses concernant les résultats scolaires des enfants, de l’équilibre des repas du soir. Sans doute n’avaient-elles pas compris ta fonction… L’entreprise peut se remettre en question : nous avons donc décidé de diffuser une note de service explicative…
La troisième année, cette année, non seulement le volume des plaintes a augmenté mais plusieurs d’entre elle faisaient état de sexisme : les femmes se sentaient, et cela faisait partie de ton descriptif de fonction, victimes de sexisme : elles se sentaient seules concernées par ton action. Il semblerait que tu n’aies pas pu leur faire accepter la vision de l’entreprise, à savoir que la vie privée appartenant au domaine des femmes, il nous a semblé inopportun d’étendre ta fonction aux hommes…
Nous avons donc décidé de mettre fin à ton contrat.
Maryvonne
20 minutes d'écriture - lettre de licenciement
Azaé est éboueuse. Elle se lève très tôt, ne prend pas la peine de se doucher (elle devrait prendre une douche à l’entrepôt après la tournée - c’est obligatoire - mais elle va zapper la douche et la prendre à son retour chez elle) et quitte la maison à 4h30 du matin après avoir rapidement avalé une tartine préparée la veille au soir.
En arrivant à l’entrepôt, elle jette un coup d’œil sur sa tournée du jour, retrouve les membres de son équipe et monte dans le camion. Aujourd’hui, Paolo et John l’accompagnent. C’est une tournée de sacs bleus en plein centre-ville. Il va falloir faire attention aux nombreux cyclistes qui envahissent les rues à cette heure. Les voitures sont moins dangereuses parce qu’on les entend arriver. Enfin, pas les électriques.
Fin de la tournée. Aujourd’hui, ils ont fait vite et le camion rentre au dépôt à 11h. La douche est obligatoire. 15 cabines sont dédiées aux hommes, 2 sont dédiées aux femmes. Azaé sort de la douche rapidement - elle a fait semblant de se doucher - et s’habille à toute vitesse pour que personne ne voie qu’elle ne s’était pas tout à fait déshabillée. Sur le chemin du retour, elle ne doit pas oublier d’acheter du lait.
Une fois à la maison, elle jette un coup d’œil dans le frigo, constate qu’il y a pas mal de restes du repas d’hier soir, de quoi se faire une collation rapide. Elle mange puis va faire une bonne sieste. Dans quelques heures, les enfants seront de retour et elle devra être au taquet. Les jours sans vraie sieste, comme le mercredi, elle a du mal et reste patraque tout le reste de la journée.
Lorsque les enfants rentrent, ce sont les devoirs avant toute chose mais aujourd’hui, nous sommes à la veille de deux semaines de congés scolaires et Azaé a envie de leur faire plaisir. Il n’est d’ailleurs pas certain qu’ils aient des devoirs à faire. On regarde un film tous ensemble, aussi avec Robert.
Pendant qu’Azaé prépare le repas, son copain Robert - qui l’aide aussi pour conduire et aller chercher les enfants - aime s’installer dans la cuisine pour parler avec elle de tout et de rien. Surtout de tout. La conversation de Robert est toujours agréable, il est très à l’écoute. Il kiffe Azaé, la trouve cultivée et intelligente… probablement plus que lui. Il se sent porté par elle.
La soirée est consacrée à la série du moment mais Azaé, même en congé demain, aime se coucher tôt. Elle va au lit vers 22 h, quand les enfants sont au lit. Robert reste chez elle quand il faut conduire les enfants à l’école le lendemain matin. Ils dorment ensemble souvent mais à cause de ses horaires à elle, Robert peut aussi profiter d’une une pièce à lui pour ne pas être réveillé quand elle part. Parfois aussi, il retourne chez lui.
Elle a un boulot très physique pour une femme, avec une équipe de gros durs, grandes gueules et grands coeurs. Elle les aime bien. Robert est un partenaire gentil, affable, présent mais pas envahissant. Elle se sent en équilibre et surtout, ses enfants grandissent bien. C’est une période de vie plutôt harmonieuse malgré les éléments disparates qui la composent.
Claire
Consigne : féminiser un texte
Cher Monsieur je-sais-tout-à-propos-de-la-conciliation-vie-pro-vie-privée-qui-n’en-fout-pas- une-à-la-maison-et-qui-la-ramène-au-taffe,
Vous êtes viré, V.I.R.E. Effet immédiat, on arrête les dégâts !
Cela fait des années qu’à coup de PowerPoint vous nous assénez de bons conseils, de recettes venues soi-disant d’articles scientifiques, sérieux, écrits en général par des mecs. « Alors une bonne journée de travail commence par un bon petit déjeuner gras » dixit le Professeur Keto.
Faire des pauses régulières dans la journée, utiliser la méthode italienne Pomodoro : 25 min de travail puis 5 min de pause en mouvement, idéalement quelques étirements (j’préférerais manger une pizza pomodoro perso !)
Et à midi repas équilibré, ½ légumes, ¼ glucides, ¼ protéines. Protéines végétales de préférence pour pas boucher vos artères…
Et puis surtout pas de sandwich à midi devant l’écran… très mauvais.. pas bien… même si vous avez 3 réunions l’après-midi et que vous devez les préparer…. Organisez-vous à l’avance c’est la clé !!!
Et on ne parle pas boulot à midi !
En sortant du travail, partez à l’heure, faire une petite to-do list pour préparer le lendemain et prenez de grandes et longues inspirations... Aménagez-vous un sas de décompression et puis apprenez à mettre vos limites à un chef trop exigeant, des collègues envahissants. Répétez après moi ‘NON’. Pratiquer la CNV (Communication Non Violente) en toutes circonstances, pour énoncer vos besoins. Vous êtes adulte et responsable je vous rappelle. Une petite formation en assertivité ? vous en avez sûrement besoin….
Donc je disais ... petit sas de décompression en sortant du travail : musique, cohérence cardiaque 5 minutes.
Evitez d’amener du travail à la maison ... pas bien.
Et avec vos enfants vivez l’instant présent. Ancré, les pieds dans les pieds.
Rappelez-vous que la qualité prime sur la quantité
Un peu de sport aussi évidemment : 10.000 pas par jour selon l’OMS. Et puis une vie sociale est primordiale… attention tout de même à l’alcool, pas plus de 5 unités par semaine…
Pour toutes ses recettes toutes faites, non personnalisées qui font porter l’entière responsabilité sur l’individu comme si nous étions des êtres isolés de tout système, une particule élémentaire seule qui s’auto-alimenterait, s’auto-suffirait…. Vous êtes viré !
Vous considérez à tort que tout vient de soi, qu’on doit sans cesse se remettre en cause…. Travailler sur soi…. Oui nous avons tous une part de responsabilité mais en prenant en compte notre contexte, notre société patriarcale, l’absurdité du travail avec ce que l’on appelle les bullshit jobs (jobs de merde), l’influence du capitalisme. La tâche est complexe certes mais vaut la peine alors pour toutes ces raisons, vous êtes viré et votre indemnité de rupture consiste à rejoindre le mouvement de la politisation du bien-être pour comprendre les enjeux de la conciliation vie privée vie pro pendant 1 an et vous êtes invité à revenir nous partager votre nouvel état d’esprit.
Bien à vous,
Samia Mohammedi
20 minutes d'écriture - lettre de licenciement
Entre travail et privé,
Sur un fil je dois marcher
Quand je me présente à quelqu’un
Et qu’avec grand soin
La personne me demande mon activité
Je suis bien obligée de sortir un métier
Pourtant je suis dans un bar, je bois une bière
On est samedi, et fière ou pas fière
Je n’ai aucune envie de parler d’hier
Ces moments où cette question
Peut être juste une prison à une évasion
Ou parfois une belle opportunité
De partager ce qui nous fait vibrer
Sur ce fil on n’est jamais très stable
Y’a des jours sympas et y a des jours tout juste potables
A nous de déjouer la question sinon
Et de rebondir sur une autre addiction
Adèle Funes
Poème avec un début imposé – 10 minutes
Madame Vie Privée et Madame Vie Professionnelle,
Madame Vie Privée sur un arbre perchée,
tenait une liberté et une joie incommensurable.
Madame Vie Professionnelle, par son appât du gain alléchée,
lui tint à peu près ce langage :
« Et bonjour, Madame Vie Privée
Que vous êtes brillante ! que vous me semblez intelligente !
Sans mentir, si votre rage de vivre
est aussi belle que votre éthique de travail,
Vous êtes le type de talent prompt au burnout dont nous avons besoin »
A ces mots Madame Vie Privée ne se sent pas de joie :
Et pour montrer son mécontentement et son choc face à ce propos.
Elle mit un point d’honneur à ghoster vie professionnelle et ne répondit plus.
Madame Vie Professionnelle fait alors un énorme mail de critiques, et dit : « Ma bonne dame,
Apprenez que toute flatteuse
Vit aux dépens de celle qui l’écoute.
cette leçon vaut bien une tonne d’expérience de travail sans doute. »
Madame Vie Privée
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Marlène
Fable (Texte à trous) – 30 minutes
Dodo
Ma passion, mon moment d’évasion
Le rêve éveillé
Le voyage astral. Une vie sous l’oreiller.
Parfois du mouvement, de la peur, des larmes.
Je vis une nouvelle vie dans mon sommeil
Sûrement le plus inspirant des trois
Boulot
Mon identité imposée. Les process, la technique, les objectifs KPI, bénéfices, passage en bourse et cie. La Routine, la structure, la discipline aussi.
Le café pour tenir et les rêves qui s’estompent, s’effacent et laissent place à la machine.
Métro
Vite ! Vite !
Courir même c’était pas prévu.
Patienter et attendre quand c’est pas le moment
Beaucoup de gens et c’est toujours la course.
Je veux marcher tranquille.
Marlène
Texte sur le thème imposé "Metro/boulot/dodo" - 10 minutes
Quand je serai retraitée, je vais enfin pouvoir :
Lire toute ma pile de livres
Continuer à documenter tout ce que j’ai appris sur la vie, l’amour, la vieillesse, la jeunesse et toutes les aventures que m’a offert la vie.
Ne plus être pauvre. Enfin j’espère.
Parce qu’actuellement
je fais un tas de trucs plus ou moins compliqué pour essayer de hacker le système et de sortir de la pauvreté le plus tôt possible mais la seule personne que je hacke, c’est moi lol.
Prendre le temps de faire la rétrospective et vraiment réfléchir
- Est-ce que j’ai fait les bons choix ?
- Suis-je devenue la riche auntie ?
Faire les vacances relax et all-in auxquelles je rêve mais dont je n’ai pas envie de me résoudre à prendre. Qui a besoin de passer son temps à la plage et au soleil à 32 ans ?
Marlène
Début de texte imposé – 10 minutes
Je m’appelle Marlène et je suis ici parce que le travail est une source de réflexion intense, d’inquiétude et de crise identitaire.
L’écriture a toujours été un moyen pour moi de me réparer de l’intérieur. C’est un art qui permet de prendre du recul et d’exprimer de façon précise tous nos ressentis. Ça permet également de faire de la recherche activement et de déposer sur papier les fruits de cette recherche.
Marlène
Début de texte imposé - 10 minutes