Par Sylvain Millet, étudiant en 1ère année FIFB à Sciences Po Lille
Aujourd’hui, entre 691 et 783 millions de personnes souffrent de faim dans le monde alors même que le deuxième objectif de développement durable, sur les 17 établis par l'ONU en 2015, en est l'éradication. Selon la FAO, l’agence spécialisée des Nations Unies chargée de la sécurité alimentaire dans le monde, pour atteindre l’objectif donné il faudrait, entre autres, « soutenir les moyens d’existence des petits producteurs, améliorer la résilience des systèmes de production alimentaire et encourager l’utilisation durable des ressources naturelles ». Sans remettre en cause la nécessité et l’efficacité de ces actions, il faut tout de même souligner une chose : la logistique des flux commerciaux n’est pas mentionnée. S’il est indispensable de la prendre en compte, c’est parce que l’échange alimentaire est mondialisé et les productions sont localisées. En effet, les pays sont en lien d’interdépendance vis-à-vis de leur approvisionnement alimentaire, et ce inégalement. Or, dans un monde où 90% du commerce mondial en volume emprunte les voies maritimes, comment peut-on ne pas mentionner la mer dans l’équation ? Dès lors que les produits alimentaires sont inclus dans le phénomène de conteneurisation, l’optimisation ainsi que la sécurisation des approvisionnements sont des enjeux clés. En quoi l'espace maritime est-il donc une variable stratégique de la sécurité alimentaire mondiale ?
Ces quelques exemples significatifs témoignent de l’importance stratégique de sécuriser les flux alimentaires maritimes, compte tenu des menaces auxquelles ils font face.
Les flux maritimes. La mer offre les principales voies de circulation des marchandises et, de fait, des échanges alimentaires mondiaux. Comme évoqué ci-dessus, les mers et océans concentrent 80% du commerce mondial en valeur et 90% en volume. Entre 2010 et 2016, le poids des échanges globaux a été estimé en moyenne entre 120 et 150 milliards USD. Parmi ces chiffres, le blé représente plus de 30% de l’échange commercial global. La céréale est l’un des aliments les plus internationalisés. Entre 20 et 25% de sa production est mise sur le marché mondial. Ceci implique son passage par les voies stratégiques suivantes : les détroits du Bosphore et des Dardanelles, de Bab el-Mandeb et de Malacca, le canal de Suez ainsi que le détroit de Gibraltar, cartographiés ci-dessous.
Source : Marine nationale, 2020
Ces détroits, par lesquels passent chaque année près de 300 millions de tonnes de céréales, se situent dans des régions incertaines où ont lieu des conflits et des violences d’ampleurs variables.
Les ressources halieutiques. En plus d’être un élément essentiel dans le cadre de la mondialisation, l’espace maritime dispose également de ressources alimentaires primordiales pour nourrir la planète. Aujourd’hui, la pêche et l’aquaculture fournissent 20% de l’apport en protéine de 3 milliards d’individus dans le monde, tendance à la hausse en raison de la croissance démographique et de l’évolution des comportements alimentaires. En effet, la consommation apparente des produits alimentaires d’origine aquatique a quintuplé depuis les années 1960, en progressant en moyenne de 3,0% par an.
Pour répondre à ces besoins, la production mondiale a augmenté ses capacités. Les deux moyens principaux de production sont la pêche et l’aquaculture, fournissant au total 178Mt de produits issus de la mer, dont 85% sont destinés à la consommation humaine. La pêche représente en moyenne 90Mt de produits par an. L’aquaculture, quant à elle, est passée d’une production inférieure à 20Mt dans les années 1990, à désormais environ 90Mt.
La mer et les océans jouent donc un rôle clé pour la sécurité alimentaire mondiale : leurs voies assurent près de 90% de l’acheminement du commerce mondial en volume, dont 300 millions de tonnes de céréales, et les espaces maritimes sont la source d’un apport alimentaire conséquent, notamment par le biais de l’aquaculture, un secteur en croissance depuis une trentaine d’années. Compte tenu de leur importance, les flux et la production doivent être sécurisés des activités illégales qui menacent l’approvisionnement alimentaire mondial. L'exemple récent de la guerre en Ukraine illustre les contraintes auxquelles fait face la logistique de la production et de la distribution des aliments dans le monde.
II. LES DÉFIS DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
La pêche illégale. La pêche procure 90Mt de produits alimentaires par an. Or, selon la FAO, 31% des stocks halieutiques sont surexploités et 58% sont exploités à leur niveau maximal. Les pêches illégales, non réglementées ou non déclarées, dites INN, représentant plus de 30% des prises totales, sont une menace réelle pour la sécurité alimentaire. D’une part, la pêche INN est un facteur dégradant pour la biodiversité marine. En effet, en raison du non-respect des quotas d’exploitation nécessaires à la reproduction saine et durable des stocks halieutiques ainsi que du chalutage des fonds, la pêche illégale atrophie de fait la quantité de ressources disponibles. D’autre part, cette pratique « entraînerait une perte annuelle estimée entre 36 et 50 milliards USD pour l’industrie de la pêche légale » selon une publication de la Marine nationale, ajoutant qu’en « affamant les populations qui dépendent de la pêche vivrière, elle constitue un facteur de déstabilisation ». Au Ghana, les périodes de fermeture de pêche, visant à lutter contre la surexploitation des ressources halieutiques privent les pêcheurs artisanaux de leur principal, voire unique, moyen de subsistance. Cependant, la surpêche ou pêche INN est moins l’objet des locaux que des acteurs industriels étrangers. Le gouvernement ghanéen, contraint de contrôler l’activité économique côtière du fait d’une concurrence inégale et illégale, se doit de répondre à une forte demande d’aide matérielle et de transparence à l’égard des causes de fermeture de la part des pêcheurs artisanaux. La pêche INN a donc des conséquences économiques, mais également politiques, l’accès à la nourriture étant un élément clé de toute stabilité politique.
La piraterie. Juridiquement qualifiée comme un « acte de violence commis à des fins privées, en haute mer, hors des eaux territoriales », la piraterie comprend les formes de criminalité (trafic de drogue, prise de navire, vols de marchandise et prise d’otage contre rançon) et la pêche INN. Elle concerne des zones telles que le Golfe d’Aden ou le Golfe de Guinée. Dans cette dernière région, la piraterie s’est développée de manière croissante depuis 2010, atteignant son paroxysme en 2020 avec presque cent-vingt événements totaux déclarés. Les principales cibles sont les exploitations pétrolières et les tankers (navires-citernes), mais les cargos et les bateaux de pêche sont également exposés à de multiples attaques, vols et prises d’otages. Toutefois, depuis 2021, les faits de piraterie diminuent considérablement — de 60% entre 2020 et 2021 — depuis la mise en place d’initiatives de patrouilles communes, d’une présence renforcée de navires internationaux et d’une meilleure sécurisation des bâtiments marchands.
La guerre en Ukraine. La principale conjoncture ayant un impact sur les prix et l’approvisionnement du blé à travers le monde est le conflit russo-ukrainien, déclenché en février 2022. Avant la guerre, respectivement 60% et 80% des exportations de blé de l’Ukraine (cinquième exportatrice au monde en 2021) et de la Russie (première exportatrice) passaient par la mer Noire. À elles deux, les puissances assuraient un huitième des calories consommées dans le monde et 28% de l’approvisionnement mondial. Cependant, depuis le début du conflit, et notamment à cause du blocus russe sur les ports ukrainiens d’Odessa et de Marioupol, le volume des exportations ukrainiennes s’est contracté et les prix ont augmenté. Par exemple, le boisseau de blé (27,21kg) est passé de 7 à 12 USD en quelques jours. Aujourd’hui, l’accord céréalier entre la Russie et l’Ukraine, conclu sous l’égide de l’ONU et de la Turquie en juillet 2022 n’est plus en vigueur, le traité ayant atteint son terme sans renouvellement le 17 juillet 2023. Par conséquent, les exportations céréalières se retrouvent à nouveau vulnérables, à un moment où le conflit s’intensifie en mer Noire. En effet, en août 2023 des attaques de drones sur les ports fluviaux de Remi et d’Izmaïl en Ukraine ont endommagé 40 000 tonnes de céréales attendues en Afrique, Chine et Isräel. Inversement, le bombardement ukrainien du quartier général de la flotte russe en mer Noire le 22 septembre 2023 et le redéploiement de 10 navires russes de la Crimée vers le port de Novorossïïk en début octobre 2023 témoignent d’un changement de rapport de force en mer Noire, selon Basil Germond, spécialiste des questions de sécurité internationale et maritime à l’université de Lancaster. Si la mer Noire devient un terrain de conflictualité, le marché mondial de céréales est susceptible de connaître à nouveau des instabilités.
III. COMMENT LES FLUX SONT-ILS SÉCURISÉS ?
Luttes et coopérations contre la pêche INN. Les moyens de lutte contre la pêche INN diffèrent selon la zone de juridiction dans laquelle a lieu l’activité illégale. Dans les eaux territoriales, l’Etat côtier mène entre autres des missions de police administrative. Par exemple, en France ces missions sont incarnées par l’Action de l’Etat en mer, soit « l’ensemble des opérations maritimes menées par le Gouvernement dans l’intérêt public sur ses propres ressources » (Gouvernement).
Source:Ministère des Armées, 2022. Disponible sur https://www.defense.gouv.fr/cesm/nos-publications/carto-du-mois/mars-2022-peche-illegale-non-declaree-non-reglementee-monde
Ces actions sont prises en charge par différentes entités telles que la Marine nationale, les garde-côtes ou la Gendarmerie maritime. Toutefois, certains Etats côtiers, notamment africains et asiatiques, ne disposent pas des moyens pour déployer de telles mesures. Par conséquent, plusieurs Etats africains bénéficient du concours de l’ONG Sea Shepherd pour contrôler les activités illicites. C’est le cas du Gabon, du Libéria, du Sao Tomé-et-Principe, du Bénin et de la Tanzanie qui collaborent avec l’ONG de défense et de protection de l’océan dans le cadre de l’opération Albacore. Initiée en 2016, la campagne voit l’association des acteurs nationaux militaires et civils avec les membres de Sea Shepherd à bord du patrouilleur civil M/Y Bob Barker et lors de patrouilles conjointes en eaux côtières. Les partenariats sont fructueux : 54 navires ont été arrêtés, dont deux chalutiers en août 2020 transportant près de 7 tonnes d’espèces interdites à la pêche.
Quant à la haute mer, celle-ci n’étant pas soumise à une autorité politique, seules les marines de guerres y contrôlent les activités illégales. Si pour la plupart d’entre elles la lutte contre la pêche INN n’est pas une priorité, la Marine nationale française fait figure d’exception. En effet, elle y consacre diverses missions spécifiques dans les Terres australes et antarctiques françaises et en Guyane. À titre d’exemple, les forces armées en Guyane (FAG), chargés de la mission POLPECHE, luttent contre le pillage des ressources halieutiques guyanaises, notamment par les pêcheurs brésiliens et surinamais. En 2022, sur 155 jours de lutte contre la pêche illégale (LCPI), 129 opérations de visites et 12 contrôles de pêcheurs hauturiers ont été menées. Le bilan de ses opérations est la saisie de 163 km de filet et le rejet à l’eau de 192 tonnes de poissons.
La piraterie. Deux zones sont notables pour la présence d'activités de piraterie maritime : le Golfe d’Aden, au large de la Corne d’Afrique, et le Golfe de Guinée, en Afrique occidental. Dans la première région, l’opération SHIELD menée par l’OTAN entre 2008 et 2016, à la demande de l’ONU, visait à y améliorer la sécurité maritime en protégeant les navires des actes de piraterie. L’opération se déroulait en collaboration avec les forces européennes de l’opération Atalanta. Le mandat exécutif de l’Union européenne de ladite opération, en cours depuis 2008, a été renouvelé en décembre 2022 pour une durée supplémentaire de deux ans. Elle a pour but de dissuader et réprimer la piraterie dans le Golfe d’Aden et au Nord de la mer Rouge, des voies d’accès stratégiques au canal de Suez. Plus précisément, le contingent naval européen protège les navires du Programme alimentaire mondiale contenant des denrées d’aides humanitaires en direction de la Somalie. En garantissant la libre circulation maritime dans la région, l’opération Atalanta est parvenue à réduire le nombre d’attaques de 212 en 2011 à 0 depuis 2020. De plus, 2178 navires protégés par la force navale européenne ont livré 3,2Mt d’aide alimentaire en Somalie depuis 2009. Le Golfe de Guinée, quant à lui, est protégé par les forces africaines régionales de l’architecture de Yaoundé, avec le concours de l’opération maritime française Corymbe, en vigueur depuis 1990.
Les débouchés pour le blé ukrainien. L’exportation céréalière ukrainienne prend désormais différents itinéraires. L’un d’entre eux a été mis en place par la Commission européenne en mars 2022. Le corridor de solidarité UE-Ukraine permet l’exportation de blé et de céréales ukrainiens par rail, route ou voies navigables intérieurs. Entre mars 2022 et septembre 2023, plus de 51,5 millions de céréales, d’oléagineux et d’autres biens ukrainiens ont été exportés hors d’Ukraine. En plus des alternatives terrestres, les céréales quittent l’Ukraine par le Danube, notamment depuis les ports de Reni et d’Izamïl. La plupart rejoignent la Roumanie afin d’être transférées à Constanta, puis exportées en mer Noire au sein des eaux territoriales roumaines. Au moyen de cette alternative, l’Ukraine parvient à exporter environ 3 millions de tonnes de grains par mois. Toutefois, une tonne de céréales transportées par péniche coûte en moyenne 120 USD, soit trois à quatre fois plus que par voie maritime. D’autant plus que, selon Arthur Portier — consultant de la société Agritel — le nouveau corridor « ne change pas véritablement la donne au niveau mondial », étant davantage un élément apportant de l’incertitude au marché, qu’un élément de détente. Enfin, d’un point de vue géopolitique, la Turquie joue un rôle décisif en mer Noire. En vertu des conventions de Montreux (1936), la Turquie, membre de l’OTAN, garantit une libre circulation des bâtiments commerciaux sans entrave dans les détroits de Bosphore et des Dardanelles. De plus, en temps de guerre, elle dispose du pouvoir de fermer les détroits aux renforcements navals de nations non-littorales à la mer Noire, comme la Russie ou les pays membres de l’OTAN par exemple. Cette prérogative est d’autant plus critique que la fin de l’initiative céréalière en juillet 2023 permet à la Russie de remilitariser les couloirs de transports. Cependant, en raison de la prudente proximité de Recep Tayyip Erdogan avec Vladimir Poutine — le commerce entre les deux États a doublé en 2022 — la Turquie ne semble pas garantir la fermeture des détroits aux navires russes. Néanmoins, si la Russie venait à s’en prendre directement aux navires commerciaux ukrainiens, l’OTAN serait également susceptible de faire pression sur Ankara pour autoriser le déploiement de renforts en mer Noire.
Conclusion. En traitant la question de la sécurité alimentaire par le prisme maritime, force est de constater que la sécurisation de la production, du transport et de l’échange sont des enjeux critiques pour lutter contre la faim dans le monde. La pêche INN, la piraterie ou encore la guerre en Ukraine constituent des facteurs de déstabilisation de la logistique alimentaire mondiale, auxquels les marines nationales ou les organisations multilatérales font face.
Sources :
Article :
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« The was in Ukraine is threatening to wash across the Black Sea », The Economist, octobre 2023 [en ligne]. Disponible sur : https://www.economist.com/briefing/2023/10/05/the-war-in-ukraine-is-threatening-to-wash-across-the-black-sea
GORMEZANO David, « Céréales : "Même sans le corridor, les Ukrainiens parviennent à exporter, ce qui est fou », France 24, 27/09/2023 [en ligne]. Disponible sur : https://www.france24.com/fr/europe/20230927-céréales-même-sans-le-corridor-les-ukrainiens-parviennent-à-exporter-ce-qui-est-fou
SEIBT Sébastien, « Bataille de la mer Noire : qui a encore peur de la flotte russe ? », France 24, 06/10/23 [en ligne]. Disponible sur : https://www.france24.com/fr/europe/20231006-bataille-de-la-mer-noire-qui-a-encore-peur-de-la-flotte-russe
Sites :
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Action de l’Etat en mer. Gouvernement, le 18/05/2022 [en ligne]. Disponible sur : https://www.gouvernement.fr/action-de-l-etat-en-mer-sgmer
Opération Albacore : Deux chalutiers transportant plus d’une tonne de raies et de nageoires ont été arrêtés au Gabon. Sea Spheperd, le 20/08/2020 [en ligne]. Disponible sur : https://seashepherd.fr/operation-albacore-deux-chalutiers-transportant-plus-dune-tonne-de-raies-et-de-nageoires-ont-ete-arretes-au-gabon/
Les pêcheurs artisanaux ghanéens confrontés à la tempête parfaite du changement climatique et de la pêche INN. Coalition pour des Accords de Pêche équitables, 26/04/2022 [en ligne]. Disponible sur : https://www.capecffa.org/blog-actualites/les-pcheurs-artisanaux-ghanens-confronts-la-tempte-parfaite-du-changement-climatique-et-de-la-pche-inn
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Opération ATALANTA, EUTM Somalia et EUCAP Somalia: mandats prorogés de deux ans. Conseil de l’Union européenne, le 12/12/2022 [en ligne]. Disponible sur : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2022/12/12/operation-atalanta-eutm-somalia-and-eucap-somalia-mandates-extended-for-two-years/
Opérations de lutte contre la piraterie (2008-2016). OTAN, le 19/05/2022 [en ligne]. Disponible sur : https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_48815.htm
Brèves marines n°241 « La pêche illégale, non déclarée et non réglementée ». Centre d’étude stratégique de la Marine, mai 2021 [en ligne]. Disponible sur : https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/cesm/BM242_Peche_INN.pdf
Brèves marines n°267 « La piraterie maritime dans le Golfe de Guinée : un enjeu sécuritaire considérable ». Centre d’étude stratégique de la Marine, novembre 2022 [en ligne]. Disponible sur : https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/cesm/BM_267_Piraterie_GGuinée.pdf
Cartographies :
(1) Marine Nationale, 2020
(2) Ministère des Armées, 2022. Disponible sur : https://www.defense.gouv.fr/cesm/nos-publications/carto-du-mois/mars-2022-peche-illegale-non-declaree-non-reglementee-monde
Autres :
KIENNENMANN Lise, PRIGENT Juliette, VANDE CASTEELE Andrien, BRETONNIER Marceau, « Pourquoi la Russie multiplie les attaques de drones contre des ports du sud de l’Ukraine », Le Monde, 03/09/2023 [en ligne]. Disponible sur : https://www.lemonde.fr/international/video/2023/09/03/pourquoi-la-russie-multiplie-les-attaques-de-drones-contre-des-ports-du-sud-de-l-ukraine_6187610_3210.html