Par Romain Picon, étudiant en 3ème année FIFB à Sciences Po Lille
Disputé depuis des générations, le Haut-Karabakh est depuis plus de cent ans le facteur principal des dissensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Présentant peu d'intérêts stratégiques, cette région du Caucase est principalement convoitée pour des raisons ethniques et idéologiques : rattachée arbitrairement à l'Azerbaïdjan en 1921 à l’initiative de Staline, alors qu’elle est majoritairement peuplée d’Arméniens, elle n’a cessé de demander son intégration à l'Arménie, ou du moins son indépendance de l'Azerbaïdjan. Une première guerre pour le Haut-Karabakh éclate entre les deux pays en 1988 et se termine en 1994, après 30 000 morts des deux côtés et la perte de 13% de son territoire pour l'Azerbaïdjan, dont le Haut-Karabakh. Au cours de cette guerre, le Haut Karabakh proclame son indépendance, qui ne sera reconnue par aucun pays de l’ONU, pas même l’Arménie. Une deuxième guerre en 2020 permet à l'Azerbaïdjan, avec l’appui de la Turquie, de reprendre ses territoires. A son terme, un cessez-le-feu stipule qu’une partie du Haut-Karabakh reste gouvernée par les indépendantistes, et que la Russie, historiquement influente dans le Caucase, se doit de garantir le maintien de cessez-le-feu.
Toutefois, cet accord ne mènera pas à une normalisation des relations entre l’Arménie et l'Azerbaïdjan. Après neuf mois de blocus du seul point de ravitaillement entre l’Arménie et le Haut-Karabakh, l'Azerbaïdjan lance une opération éclair le 19 septembre 2023 et reprend le contrôle de l’intégralité de la région. Cette opération signe définitivement la fin de la République du Haut Karabakh et entraîne l’exil de plus de 100 000 Arméniens vers leur patrie d’origine. Avec le départ de la population arménienne sans espoir d’un retour prochain, la cause principale du conflit entre ces deux pays semble résolue à l’avantage de l'Azerbaïdjan, n’offrant aucune possibilité d’action pour l’Arménie. Il est alors possible d’envisager une normalisation future des relations entre l’Arménie et l'Azerbaïdjan, comme l’a proposé Bakou après sa victoire éclair. Cependant, une analyse plus profonde de ce conflit révèle différents intérêts économiques, politiques et idéologiques pouvant pousser l'Azerbaïdjan et ses alliés à aller plus loin, c'est-à-dire à s’en prendre au territoire souverain de l’Arménie. De plus, l’isolement international d’Erevan, abandonné par son allié russe, et peinant à recevoir plus qu’un soutien symbolique de la part de l’Occident la laisse paraître comme une proie facile pour ses voisins belliqueux. La capitulation du Haut-Karabakh ne signerait donc pas la fin du conflit entre ces deux pays, mais simplement une étape vers une escalade des hostilités.
Au terme de la guerre de 2020, un accord tripartite entre la Russie, l'Azerbaïdjan et l’Arménie rétablit l'ordre dans la région et détermine les bases pour de plus amples négociations et un potentiel traité de paix entre les deux belligérants. Ainsi, face à la supériorité militaire de l'Azerbaïdjan soutenu par la Turquie, l’Arménie consent à rendre les territoires azerbaidjanais qu’elle occupait depuis 1994. Toutefois, une partie du Haut-Karabakh reste sous le contrôle des indépendantistes, qui ne sont toujours pas reconnus par les pays membres de l’ONU. Le corridor de Latchine est alors mis en place, traversant l'Azerbaïdjan pour créer un lien terrestre avec l’Arménie, et permettre aux Arméniens du Haut-Karabakh de se ravitailler sans dépendre de l'Azerbaïdjan. Le Caucase étant traditionnellement dans sa zone d’influence, la Russie s’est imposée comme médiatrice du conflit. Cela implique une présence militaire dans la région : avec le cessez-le-feu, elle s’est engagée à maintenir la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh et à garantir le libre passage des biens et des personnes à travers le corridor de Latchine. Elle envoie donc une force de maintien de la paix composée de 2000 soldats russes dans le Caucase.
Ce cessez-le-feu représentait un premier pas vers un accord plus durable pour la paix dans la région. Cependant, l'Azerbaïdjan, fort de sa victoire, n'a depuis cessé de s’imposer petit à petit en multipliant les provocations pour asseoir sa supériorité sur son rival arménien. Ainsi, dès mai 2021, six mois après le cessez-le-feu, des soldats azerbaidjanais franchissent la frontière avec l'Arménie et occupent 40km² de territoire arménien. C’est le début d’un plan de longue haleine pour affaiblir l’Arménie dans le but assumé de s’emparer entièrement du Haut-Karabakh, ce qui ne semble provoquer aucune réaction russe. Aujourd’hui, c’est 215km² de territoire arménien qui sont occupés par l’armée azerbaïdjanaise. Mais la stratégie de l’Azerbaïdjan ne se limite pas à la récupération de territoires à la frontière. Leur objectif étant le Haut-Karabakh , ils mettent en place en décembre 2022 les premières étapes d’un blocus du corridor de Latchine, axe devenu vital pour le maintien de la République du Haut-Karabakh. Malgré une injonction de la cour internationale de justice à rouvrir le corridor, Bakou restreint le passage de plus en plus strictement. En avril, un poste de sécurité est installé à la frontière, et en juillet, plus rien ne passe, pas même les camions humanitaires de la croix rouge servant à évacuer les malades les plus critiques. La nourriture se fait extrêmement rare pour les 120 000 Arméniens habitant le Haut-Karabakh et l’accès aux soins est très réduit, voire inexistant. Cette stratégie de progressivement enfreindre les termes du cessez-le-feu se montre très efficace, puisque la Russie, censée maintenir le corridor de Latchine ouvert, n’interviendra jamais. Au point culminant de cette crise, alors que la région déclarait un premier mort de famine, toujours sans aucune réaction militaire russe, l'Azerbaïdjan déclenche l’étape finale de son plan et envahit la région le 19 septembre. La République du Haut-Karabakh capitule en moins de 24 heures et sa population commence un exil forcé face au danger de vivre sous une dictature qui considère les Arméniens comme son «ennemi public numéro un» (Ilham Aliev, président de la République d'Azerbaïdjan depuis vingt ans). Au total, c’est plusieurs centaines d'Arméniens qui sont décédés lors de l’attaque ou de l’exil qui s’en est suivi. L'Azerbaïdjan aura de son côté perdu 192 soldats.
Ainsi, alors que les premières étapes de la paix étaient établies, l'Azerbaïdjan, manifestement non satisfait de l’accord de cessez-le-feu, a multiplié les transgressions pour s’imposer dans la région et récupérer l'intégralité du Haut-Karabakh. Cette stratégie à été couronnée de succès car la Russie n’a pas joué le rôle de gendarme qu’elle s'était attribuée. L’Arménie se retrouve donc dans une grande position de faiblesse dans le Caucase, face à l’Azerbaïdjan désormais conforté dans sa stratégie d'agressivité.
II. L’isolement international de l’Arménie : un signal d'impunité pour l'Azerbaïdjan
La position de faiblesse de l’Arménie dans le Caucase ne fait que s'aggraver lorsqu’on évalue ce conflit à plus grande échelle. En effet, l’Arménie semble extrêmement isolée à l'international. Censée être sa plus grande alliée à travers l’OTSC (Organisation du Traité de Sécurité Collective), la Russie est depuis 2020 de moins en moins aux côtés de l’Arménie. Lors de la dernière guerre, elle s’est positionnée en médiatrice pour garder de bonnes relations avec l'Azerbaïdjan et contrebalancer l’influence grandissante d’Ankara sur Bakou. De plus, lors des premières incursions azerbaïdjanaises à la frontière en 2021, la Russie n’est pas intervenue, ignorant les appels à l’aide de l'Arménie auprès de l’OTSC. Force est de constater que depuis la guerre en Ukraine, l’armée russe est mobilisée par un conflit beaucoup plus important pour elle et ne peut donc plus s’engager autant pour son allié historique. Cela explique en partie pourquoi les Russes n’ont pas réagi lors du blocus du corridor de Latchine ou lors de l’attaque éclair sur le Haut-Karabakh. La guerre en Ukraine a entraîné un désengagement de la Russie dans le Caucase et une perte de sa zone d’influence traditionnelle. L'Azerbaïdjan a alors profité pleinement de cette perte d’influence pour se positionner avec son allié turque comme nouvel acteur principal dans le Caucase, se dispensant de prévenir les Russes en avance de leur attaque du 19 septembre, et tuant plusieurs de leurs soldats dans le processus. N’étant plus capable d’assurer une présence forte dans le Caucase, la Russie a donc fait évoluer sa politique étrangère dans la région. Consciente des contrats d’approvisionnements en armes qui la lie à l'Azerbaïdjan et de ses liens économiques avec la Turquie, elle a de moins en moins à gagner à soutenir l'Arménie, qui de surcroît se rapproche des Occidentaux depuis qu’elle est devenue une démocratie en 2018.
Face à l'abandon de la Russie, l’Arménie a tourné ses espoirs vers l’Occident pour recevoir un soutien international. Depuis sa démocratisation, l'Arménie s’est progressivement rapprochée des États-Unis et de l’Europe : elle est devenue membre de la Communauté politique européenne et a organisé des exercices militaires conjoints avec les États-Unis, tout en déclarant que son alliance avec la Russie était une «erreur historique» (Nikol Pachinian, Premier Ministre arménien). Cette stratégie n’a toutefois pas vraiment porté ses fruits car l’Occident s’est révélé incapable de protéger les Arméniens du Haut-Karabakh et de contrebalancer les véléités expansionnistes de Bakou. Face à la perte d’influence de la Russie, les Occidentaux ont bien essayé de prendre un rôle plus important dans le Caucase, en privilégiant la voie diplomatique plutôt que militaire. Plusieurs rencontres ont été organisées entre Aliev et Pachinian par Bruxelles et Washington, sans aboutir à des résultats concrets. Bien que l'Arménie se soit dite prête à reconnaître que le Haut-Karabakh appartient à l'Azerbaïdjan, ce dernier a catégoriquement refusé d’établir des mécanismes de protection des droits des Arméniens du Haut-Karabakh, point pourtant vital pour Erevan. Cet échec diplomatique s’explique par le fait que les Occidentaux n’ont jamais fait en sorte que les négociations soient équilibrées. Même à Bruxelles ou à Washington, Erevan restait en position de faiblesse et n’a donc jamais pu obtenir de concessions de la part de Bakou. La menace de sanctions de la part des Occidentaux aurait pourtant pu forcer l'Azerbaïdjan à respecter le droit international et à garantir la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh. Cette option n’a jamais été mise sur la table par peur de froisser Bakou, notamment pour l'Union européenne qui a augmenté ses exportations de gaz azerbaidjanais de 30% en 2022 suite à la guerre en Ukraine.
L’Arménie se retrouve donc abandonnée par son allié historique russe, tandis que les efforts de l’Occident pour s’imposer comme nouvel acteur diplomatique favorable à l'Arménie dans la région, se sont soldés par un échec flagrant.
III. Expansionnisme d'Aliev, Corridor de Zanguezour… Un projet qui dépasse le Haut-Karabakh
Dépourvu de moyens de protéger le Haut-Karabakh, Erevan se doit alors de tempérer sa réaction face à l’offensive dans la région, pour éviter les répercussions sur son propre territoire. Ainsi, afin de préserver la sécurité de son pays, Pachinian s’est limité à ouvrir les frontières pour accueillir les réfugiés. Se montrer agressif envers son voisin dans une telle position de faiblesse ne ferait qu’alimenter les velléités expansionnistes de l'Azerbaïdjan.
Fort de son allié turque, de sa position dominante dans le Caucase et de l’absence de soutiens internationaux significatifs pour l'Arménie, il est difficile de percevoir un obstacle à une nouvelle attaque azerbaïdjanaise. Il faut désormais se demander si l'Azerbaïdjan a des raisons de s’en prendre directement au territoire arménien. L’objectif premier de Bakou a longtemps été de récupérer l’entièreté du Haut-Karabakh et de rétablir son intégrité territoriale coûte que coûte, ce qui est accompli. Au-delà de cela, on peut aussi voir derrière les actions de l'Azerbaïdjan un esprit de revanche à l’encontre de l’Arménie, qui pourrait le pousser à aller plus loin. L'Azerbaïdjan tout entier se souvient encore de sa défaite de 1994, qui a forcé des milliers d’Azerbaidjanais à quitter leur terres. Ainsi, derrière le blocus du corridor de Latchine, puis l’attaque éclair sur le Haut-Karabakh, on décèle également une volonté de se venger des Arméniens et de les chasser de leurs terres. Lors de sa visite à Stepanakert, capitale déchue du Haut-Karabakh, Aliev a multiplié les humiliations notamment en marchant sur le drapeau du Haut-Karabakh. Cette attitude fait état de la relation de haine entre l'Azerbaïdjan et l’Arménie, qui pourrait pousser Bakou à aller plus loin et s’attaquer au territoire souverain de l’Arménie, qu’Aliev considère déjà comme « l’Azerbaïdjan occidental ».
On trouve également des motifs plus concrets qui pourraient pousser Bakou à vouloir envahir une partie de l’Arménie. En effet, l'Azerbaïdjan cherche depuis longtemps une manière d’établir le corridor de Zanguezour, passerelle entre son territoire principal et son enclave du Nakhitchevan, situé à l’ouest entre l’Arménie et la Turquie. Établir ce corridor aurait de nombreux avantages économiques pour l'Azerbaïdjan et la Turquie, qui pourraient commercer sans avoir à passer par l’Arménie et l’Iran avec lesquels ils entretiennent des relations pour le moins tendues. De plus, la Russie y tirerait aussi un avantage puisqu’elle jouirait d’une route commerciale directe avec la Turquie dont elle se sert pour éviter en partie les sanctions économiques qui lui sont imposées depuis la guerre en Ukraine. Au-delà de fournir une explication supplémentaire à l’abandon de l’Arménie par la Russie, ce corridor représente pour Bakou un argument économique pour récupérer des territoires arméniens. C’est également un argument idéologique puisqu’il renforcerait encore plus les liens entre l'Azerbaïdjan et la Turquie et contribuerait à la politique panturque d’«une nation, deux états» portées par Aliev et Erdogan. L’établissement d’un tel corridor aurait pu être réalisé grâce à la négociation. En effet, L'Arménie n’était pas opposée à l'idée d’autoriser le passage entre l'Azerbaïdjan et son enclave, tout en gardant son intégrité territoriale intacte. Toutefois, Bakou rejette cette proposition et exige qu’à minima cet espace soit contrôlé par les Russes. Encore une fois,en l’absence d’un quelconque contre-pouvoir incitant l'Azerbaïdjan à faire des compromis, les négociations ont échoué.
Sans rapport de force équilibré dans la région, l'Azerbaïdjan possède ainsi plusieurs raisons de s’en prendre au territoire arménien.
L'Arménie se retrouve aujourd’hui dans une situation extrêmement délicate : l’équilibre des puissances dans la région a complètement basculé à l’avantage de son ennemi azerbaidjanais, fort d’une récente victoire militaire et de l’appui de la Turquie. De plus, la Russie, censée être son alliée la plus puissante, s'est progressivement désengagée de la région et des responsabilités de gendarme qui lui avaient été confiées par le cessez-le-feu de 2020. Enfin, l’Occident, envers lequel l’Arménie a multiplié les efforts de rapprochement, s'est révélé inefficace pour contrebalancer les velléités expansionnistes de Bakou. Le climat de haine régnant entre l'Azerbaïdjan et l’Arménie, couplé avec les déclarations d’Aliev désignant l’Arménie comme “Azerbaïdjan occidental” et les intérêts de Bakou, Ankara et Moscou à réaliser le corridor de Zanguezour sont plus de raisons qu’il n’en faut pour craindre une nouvelle attaque, cette fois dirigée vers le territoire arménien. En l’état de la situation, il semblerait que seule la menace de sanction, et l’imposition de limites claires à l'Azerbaïdjan de la part de l’Occident pourraient convaincre Bakou de se tourner vers la négociation pour arriver à ses fins.
Sources :
Articles :
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Sites Webs :
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Vidéos :
APA TV. (2023, 16 octobre). Le "drapeau" des séparatistes est aux pieds d'Ilham Aliev [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=nMaj5xQsO-o