Par Maxime El Fegir, étudiant en 2ème année (FG)
La gestion des flux migratoires constitue un enjeu majeur des relations entre la Turquie et l'Union européenne. Depuis la crise migratoire de 2015, l’Union européenne a conclu plusieurs accords avec Ankara pour limiter les arrivées de migrants sur le sol européen. L’un des accords les plus marquants, signé le 16 mars 2016, prévoit notamment le renvoi des migrants arrivés illégalement en Grèce vers la Turquie, en échange d’un soutien financier européen. Toutefois, derrière cette coopération diplomatique se cachent des réalités bien plus sombres : des pratiques de détention abusives voire inhumaines ainsi que des expulsions massives, parfois en violation du droit international. Ce compromis migratoire soulève ainsi une question centrale : la coopération entre Bruxelles et Ankara sur la gestion des flux migratoires est-elle une solution efficace ou une externalisation des responsabilités européennes au détriment des droits humains ? Cet article se penche sur la nature de cette collaboration, les enjeux politiques et les intérêts de la Turquie qui en découlent, ainsi que les dérives observées sur le terrain.
L'accord migratoire de 2016, conclu entre la Turquie et l'Union européenne dans un contexte marqué par la guerre civile en Syrie et la crise migratoire de 2015, vise à réduire le flux de migrants entrant irrégulièrement en Europe en fermant la route migratoire via la Turquie vers la Grèce. Le pacte prévoit que tous les migrants arrivant en Grèce de manière irrégulière et dont la demande d’asile est refusée soient renvoyés en Turquie. En échange, l’Union européenne s’est engagée à fournir un soutien financier à la Turquie, destiné à financer l’accueil et l’intégration des réfugiés sur le sol turc. Ce soutien financier, prévu en 2015 à hauteur de 6 milliards d’euros, est réévalué au fil des années. Ayant dépassé les 11 milliards d’euros, il fait de cette coopération le plus grand effort humanitaire jamais entrepris par l’Union européenne.
Toutefois, la mise en œuvre de cet accord ne s’est pas faite sans difficultés. Un audit de la Cour des comptes européenne de 2024 a mis en évidence des défaillances majeures dans la gestion des fonds alloués à la Turquie. Les six milliards d’euros promis en 2016 n’ont pas permis d’améliorer les conditions de vie des migrants, et une grande partie de ces financements échappe à tout contrôle transparent. Ainsi, malgré les aides financières conséquentes, 40 % des enfants syriens réfugiés en Turquie n'ont toujours pas accès à l’éducation. De plus, la coopération entre l’Union européenne et la Turquie sur la question migratoire repose de plus en plus sur des arrangements informels et des négociations ad hoc, plutôt que sur des accords formels et juridiquement contraignants.
Bien que la Turquie reste le pays accueillant le plus grand nombre de réfugiés au monde – en 2024, elle abrite plus de quatre millions de réfugiés, dont environ 3,1 millions de Syriens –, depuis les élections présidentielles de 2023, la politique migratoire turque s’est durcie. Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé que 142 000 migrants avaient été déportés en un an, un chiffre supérieur à celui enregistré par l’ensemble des États membres de Frontex. Par ailleurs, les financements de l’accord de 2016 ont permis à la Turquie de renforcer ses infrastructures de contrôle migratoire en érigeant des barrières physiques à ses frontières : un mur de 828 kilomètres avec la Syrie et un autre de 173 kilomètres avec l’Iran.
L'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) joue un rôle clé dans la mise en œuvre des accords migratoires avec la Turquie. Son mandat, élargi après la crise migratoire de 2015, lui confère davantage de pouvoirs pour coordonner les opérations de surveillance et d'expulsion aux frontières européennes.
Cependant, plusieurs enquêtes ont révélé des pratiques de refoulement illégales orchestrées par Frontex en mer Égée. Des vidéos et témoignages montrent des agents européens forçant des embarcations de migrants à rebrousser chemin vers la Turquie, parfois en détruisant leurs moteurs ou en les abandonnant à la dérive. Ces pratiques ont provoqué un tollé au sein des institutions européennes, poussant même le directeur de Frontex à démissionner en 2022. Pourtant, aucune réforme structurelle n’a réellement été mise en place pour empêcher ces violations.
En effet, le nouveau directeur, Hans Leijtens, ne semble pas prêt à changer la manière de faire de l'agence. En réponse aux conclusions de la médiatrice européenne, qui dénonçait en mars 2024 de graves lacunes dans le mandat, il a insisté sur la continuité plutôt que sur la rupture. "Nous ne sommes pas l'Agence européenne de recherche et de sauvetage. Nous sommes l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes", a-t-il déclaré, marquant ainsi une position alignée sur celle de son prédécesseur. Il a rappelé que la mission principale de Frontex était de "sécuriser les frontières extérieures" et de "rechercher" plutôt que de "secourir", précisant que l’agence avait repéré 2 000 franchissements irréguliers l'année dernière grâce à des avions de surveillance et des drones.
II. Les intérêts politiques et économiques d’Ankara dans l’accord
Si l’accord a permis une diminution des traversées illégales en mer Égée - 900 000 personnes ayant transité par celle-ci alors qu’en 2023 elle n’a concerné que 52 000 personnes - il a aussi créé une dépendance stratégique entre l'UE et la Turquie. En contrôlant l’afflux de migrants vers l’Europe, Ankara s’est dotée d’un puissant moyen de pression diplomatique. En 2020, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a utilisé cette dépendance comme levier de négociation en annonçant l’ouverture des frontières aux migrants désireux de rejoindre l’Europe. Ce geste, perçu comme une tentative de chantage diplomatique, a révélé l’une des grandes failles de l’accord : la politique migratoire de l’Union européenne est désormais tributaire des décisions d’Ankara, qui peut à tout moment raviver la crainte d’une nouvelle crise migratoire pour obtenir des concessions de Bruxelles.
Au-delà de cette dimension stratégique, Ankara tire un intérêt économique majeur de cet accord. L’Union européenne s’est en effet engagée à verser à la Turquie une aide financière initiale de 6 milliards d’euros pour l’accueil des migrants, un montant qui sera ensuite porté à 11 milliards d’euros. Plus précisément, l’Union européenne a accepté d’accélérer le versement d’un premier fonds de 3 milliards d’euros, qui avait été prévu antérieurement à la signature de l’accord pour soutenir la gestion de l’accueil des réfugiés en Turquie. Une seconde tranche de 3 milliards supplémentaires était conditionnée au respect des engagements de la Turquie et devait être accordée après l’épuisement du premier fonds. Toutefois, un rapport de l’ONG Lighthouse Reports révèle que ces fonds auraient été massivement détournés depuis la crise de la Covid-19. Selon cette enquête, le gouvernement turc aurait utilisé une partie importante de ces aides non pas pour améliorer les conditions d’accueil des réfugiés, mais pour financer des politiques de détention et d’expulsion forcée des Syriens et des Afghans. Ces révélations renforcent les critiques quant au manque de transparence dans l’utilisation des financements européens par Ankara et soulignent la fragilité de l’accord dans sa mise en œuvre.
Par ailleurs, la Turquie bénéficie d'un avantage diplomatique dans cet accord. En contrepartie de son engagement à contrôler l’afflux migratoire, l’Union européenne s’était engagée à assouplir les conditions d’obtention des visas pour les ressortissants turcs souhaitant entrer dans l’espace Schengen. Cette mesure, qui devait entrer en vigueur à la fin du mois de juin 2016, constituait un enjeu majeur pour Ankara, désireuse de renforcer la mobilité de ses citoyens vers l’Europe.
Ainsi, au-delà de la gestion migratoire, l’accord entre l’UE et la Turquie s’inscrit dans un jeu d’intérêts multiples, où enjeux financiers, influence diplomatique et concessions politiques s’entremêlent, renforçant la position stratégique d’Ankara vis-à-vis de Bruxelles.
III. Les réalités humanitaires occultées par l’accord
Des centres de détention aux conditions de vie insoutenables
Derrière l’accord entre l’Union européenne et la Turquie de 2016, se cache une réalité bien plus complexe et inquiétante sur le terrain, engendrant des dérives humanitaires graves, dont les conséquences se manifestent dans les conditions de vie des migrants et réfugiés sur le sol turc. En effet, l'Union européenne a largement financé la création de centres d'accueil en Turquie, censés garantir des conditions de vie dignes aux demandeurs d’asile. Ainsi, d’après une enquête de près de sept mois mené par le journal Le Monde en partenariat avec le média Lighthouse Reports et huit journaux internationaux, l’Union européenne aurait versé 200 millions d’euros à la Turquie pour la mise en place et la gestion d’une trentaine de centres de rétention pour migrants. Un dispositif désigné par l’ONG suisse Global Detention Project, comme étant « un des plus grands systèmes de rétention de migrants au monde », détenant une capacité de détention quasi égale à celle de l’ensemble des pays de l’Union Européenne. Toutefois, ces infrastructures se sont rapidement transformées en véritables centres de détention où règnent des conditions alarmantes.
De nombreux témoignages font état de violences physiques, de conditions sanitaires déplorables et d’un accès limité aux soins médicaux. Au-delà des conditions de détention, les traitements infligés aux migrants sont particulièrement préoccupants. Des cas de passages à tabac jusqu’à la perte de connaissance ont été signalés, des cas de violences sexistes et sexuelles ainsi que l’utilisation de chambres froides comme méthode de punition. L’histoire de Sami, un Syrien de 28 ans, illustre ces abus. Seul survivant de sa famille décimée par la guerre, il s’est retrouvé emprisonné à la suite d’une plainte déposée par un voisin turc. Arrêté, battu et transféré dans un centre de détention à Urfa, il a vu sa santé se détériorer rapidement. Privé de soins, il a perdu 29 kilos avant d’être finalement expulsé vers la Syrie, où il a été hospitalisé dans un état critique selon son témoignage extrait du Lighthouse Reports d’octobre 2024.
Ironie du sort, ces centres de rétention, où les abus sont fréquents, sont largement financés par l'Union européenne. Partout, sur les murs, les lits et les chaises, des pancartes affichent le logo de l'UE, rappelant aux détenus l'implication de Bruxelles dans ces lieux.
Expulsions illégales et refoulements : une violation du droit international
L’un des piliers du droit international humanitaire est le principe de non-refoulement, qui interdit le renvoi de migrants vers un pays où ils risquent des persécutions. Pourtant, de nombreux rapports documentent des expulsions forcées de Syriens, d’Afghans et d’Irakiens vers des zones de conflit, en totale violation de l’article 33 de la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés. Entre 2022 et 2024, des milliers de migrants ont été placés dans des bus, menottés, avant d’être déportés de force vers des régions dangereuses, souvent sans avoir pu déposer de demande d’asile. Certains se retrouvent pris au piège dans des zones de guerre où ils risquent la persécution, la torture, voire la mort.
Le gouvernement turc a cessé de publier des statistiques détaillées sur les expulsions, rendant toute évaluation indépendante de la situation extrêmement difficile. Le ministre de l'Intérieur turc, Ali Yerlikaya, a toutefois déclaré en 2024 que 142 000 migrants avaient été déportés en un an, un chiffre alarmant au regard des risques encourus par ces populations vulnérables.
L'Union Européenne se retrouve dans une position délicate : bien qu'elle défende officiellement les droits humains, elle continue d'externaliser la gestion des flux migratoires à un pays où ces derniers sont régulièrement bafoués. Malgré ces critiques, Bruxelles persiste dans cette voie, soucieuse de contenir les flux migratoires à tout prix. La poussée des partis d’extrême droite au sein de l’Union européenne, exerçant une pression croissante en faveur d’une politique de zéro immigration, la conduit à repousser ces migrations coûte que coûte. Cette posture risque toutefois d’entamer gravement sa crédibilité en tant que défenseur des droits de l’homme.
Conclusion :
La coopération migratoire entre la Turquie et l'Union européenne soulève d’importantes questions éthiques et politiques. Si l’accord de 2016 a permis de réduire les arrivées irrégulières en Europe, il s’est fait au prix d’abus massifs et de violations des droits fondamentaux des migrants. Les centres de détention surpeuplés, les violences subies par les réfugiés et les expulsions forcées vers des pays en guerre témoignent des dérives de cette politique migratoire externalisée. Tant que Bruxelles continuera de sous-traiter la gestion des flux migratoires à la Turquie sans réelle surveillance, elle mettra en péril les valeurs qu’elle prétend défendre. La question reste donc posée : jusqu'où l'Europe est-elle prête à aller pour limiter l'immigration, au risque de sacrifier ses principes fondamentaux ?
Sitographie :
Vidéos / reportages :
ARTE. Flux migratoires, une longue histoire - Le Dessous des Cartes. publié le 10 septembre 2020, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=bIjT4y2IZXA
ARTE. Frontex : symbole d’une politique migratoire européenne en crise. publié le 10 mai 2022, consulté le 31 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=HTkma6ZRZtg
ARTE. Migrations vers l'Union européenne : quelles routes ? Le dessous des cartes - L'essentiel. publié le 13 décembre 2023, consulté le 1er février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.arte.tv/fr/videos/112869-043-A/le-dessous-des-cartes-l-essentiel/
Courrier International. Cartes sur table : l’Europe face à la crise migratoire. publié le 13 mars 2020, consulté le 31 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.courrierinternational.com/video/video-cartes-sur-table-leurope-face-la-crise-migratoire
TV5 Monde Info. Crise migratoire : la Turquie et l’UE en tensions. publié le 14 octobre 2024, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://youtu.be/4FSfROfQRjo
Articles d'investigation et d'analyse :
Amnesty International. Expulsions illégales : comment la France viole le principe de non-refoulement. publié le 22 mars 2023, consulté le 1er février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/expulsions-illegales-comment-la-france-viole-le-principe-de-non-refoulement#:~:text=On%20ne%20peut%20pas%20renvoyer,relative%20au%20statut%20des%20r%C3%A9fugi%C3%A9s
Euronews. Nous ne sommes pas l'agence européenne de sauvetage, souligne le directeur de Frontex, publié le 5 mars 2024, consulté le 3 février 2025 [En ligne] Disponible sur : https://fr.euronews.com/my-europe/2024/03/05/nous-ne-sommes-pas-lagence-europeenne-de-sauvetage-souligne-le-directeur-de frontex#:~:text=Europe%20Europe%20News-,%22Nous%20ne%20sommes%20pas%20l'agence%20europ%C3%A9enne%20de%20sauvetage%22,souligne%20le%20directeur%20de%20Frontex&text=Hans%20Leijtens%2C%20directeur%20de%20Frontex,agence%20avec%20les%20%C3%89tats%20membres.
France Culture. Crise migratoire en Turquie : l’Union Européenne à l’épreuve ? publié le 4 mars 2020, consulté le 3 février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/crise-migratoire-en-turquie-l-union-europeenne-a-l-epreuve-3078732
France Culture. Crise migratoire : l'Union européenne redonne de l'argent à la Turquie publié le 24 juin 2021, consulté le 3 février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/crise-migratoire-l-union-europeenne-redonne-de-l-argent-a-la-turquie-5397462
France culture. Expulsions forcées, détentions, tortures : les ombres de l'accord UE-Turquie publié le 10 octobre 2024, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/recits-d-enquete/recits-d-enquete-chronique-du-samedi-19-octobre-2024-4078392
France culture. La Revue de Presse Internationale du jeudi 11 novembre 2021 publié le 11 novembre 2021, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-du-jeudi-11-novembre-2021-1835263
France culture. Les Turcs ont-ils mérité l'exemption de visa ? publié le 24 juin 2020, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/revue-de-presse-internationale/les-turcs-ont-ils-merite-l-exemption-de-visa-8078106
Forum Réfugiés. UE - Turquie : où en est le partenariat en matière de migration ? publié le 8 juin 2022, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.forumrefugies.org/s-informer/publications/articles-d-actualites/en-europe/922-ue-turquie-ou-en-est-le-partenariat-en-matiere-de-migration
Institut Kurde. Turquie : la machine à expulsion financée par l’UE. (Date inconnue), consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.institutkurde.org/info/turquie-la-machine-a-expulsion-financee-par-lsue-1232552386
Institut Montaigne. Accords de coopération de l’UE en matière migratoire : un jeu d’équilibrisme. (Date inconnue), consulté le 31 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.institutmontaigne.org/expressions/accords-de-cooperation-de-lue-en-matiere-migratoire-un-jeu-dequilibrisme
Le Monde. Turquie : la machine à expulsion financée par l’UE. publié le 11 octobre 2024, consulté le 1er février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/11/turquie-la-machine-a-expulsion-financee-par-l-ue_6348692_3210.html
Le Monde. Turquie : 4 millions de réfugiés, 9 milliards d’euros d’aide européenne et un bilan mitigé. publié le 24 avril 2024, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/24/turquie-4-millions-de-refugies-9-milliards-d-euros-d-aide-europeenne-et-un-bilan-mitige_6229651_3210.html
Lighthouse Reports. Turkey’s EU-funded deportation machine. publié le 11 octobre 2024, consulté le 31 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.lighthousereports.com/investigation/turkeys-eu-funded-deportation-machine/
Ligue des droits de l'Homme (LDH). Comment les fonds de l’UE en Turquie alimentent les violations des droits humains et les déportations forcées. publié le 6 novembre 2024, consulté le 1er février 2025. [En ligne]. Disponible sur : https://www.ldh-france.org/comment-les-fonds-de-lue-en-turquie-alimentent-les-violations-des-droits-humains-et-les-deportations-forcees/
Politico Europe. The EU is helping Turkey forcibly deport migrants to Syria and Afghanistan. publié le 11 octobre 2024, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.politico.eu/article/the-eu-is-helping-turkey-forcibly-deport-migrants-to-syria-and-afghanistan/
Toute l'Europe. Crise migratoire : qu'est devenu l'accord entre l'Union européenne et la Turquie ? publié le 7 avril 2021, consulté le 1er février 2025. [En ligne]. Disponible sur : https://www.touteleurope.eu/societe/crise-migratoire-qu-est-devenu-l-accord-entre-l-union-europeenne-et-la-turquie/
UNICEF. Plus de 40% des enfants syriens réfugiés en Turquie ne sont pas scolarisés, publié le 19 janvier 2017, consulté le 3 février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.unicef.org/fr/communiques-de-presse/plus-de-40-des-enfants-syriens-r%C3%A9fugi%C3%A9s-en-turquie-ne-sont-pas-scolaris%C3%A9s#:~:text=Mais%20malgr%C3%A9%20une%20augmentation%20de,scolaris%C3%A9s%2C%20selon%20l'UNICEF.
Analyse et documents institutionnels :
Geoconfluences ENS Lyon. Pacte migratoire UE-Turquie. publié en novembre 2020, consulté le 31 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/pacte-migratoire-ue-turquie#:~:text=Cet%20accord%20pr%C3%A9voit%20le%20renvoi,%C3%A9t%C3%A9%20renouvel%C3%A9%20en%20mars%202021
Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Note sur le non-refoulement. publié le 23 août 1977, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.unhcr.org/fr-fr/editions/note-sur-le-non-refoulement
Parlement européen. Lutte contre la migration irrégulière. publié le 13 juillet 2017, dernière mise à jour le 3 juillet 2024, consulté le 31 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.europarl.europa.eu/topics/fr/article/20170627STO78419/lutte-contre-la-migration-irreguliere
Parlement européen. Les réponses de l'Union européenne face au défi migratoire. publié le 13 juillet 2017, dernière mise à jour le 3 juillet 2024, consulté le 1er février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.europarl.europa.eu/topics/fr/article/20170629STO78629/les-reponses-de-l-union-europeenne-face-au-defi-migratoire
Sciences Po. Les réfugiés syriens en Turquie publié en décembre 2016, consulté le 2 février 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.sciencespo.fr/enjeumondial/fr/odr/les-refugies-syriens-en-turquie.html
Vie Publique. Réfugiés en Turquie : quel est le bilan de l'aide européenne ? publié le 6 mai 2024, consulté le 30 janvier 2025. [En ligne] Disponible sur : https://www.vie-publique.fr/en-bref/294026-ue-aide-europeenne-pour-les-refugies-en-turquie-quel-bilan
Bibliographie :
Clochard, Olivier. Atlas des migrants en Europe : approches critiques des politiques migratoires. Troisième édition, Armand Colin, 2017.
Yücesoy, Vahid. « Géopolitique du monde arabe. 4 e édition ». Canadian journal of political science, vol. 47, no 2, Cambridge University Press, 2014.