Ce vendredi 11 août, la Russie a réussi le lancement d’une fusée Soyouz à destination de la Lune. Cette mission spatiale a pour but de poser la sonde Luna-25 sur le pôle sud de l’astre lunaire afin d’y mener des expériences scientifiques. Il s’agit de la première mission lunaire depuis 1976, soit la première de l’ère post-soviétique. Marquée par le contexte particulier de la guerre en Ukraine, la réussite de ce lancement permet à la Russie de revenir dans la course à l’espace et éviter de se faire distancer par les nouveaux acteurs privés. L'alunissage est prévu pour le 21 août.
Photo : Roscocosmos
Depuis le coup d'État du 24 mai 2021, le Mali est gouverné par une junte militaire dirigée par Assimi Goita. Récemment, des combats ont éclaté entre le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA - une coalition des tribus touarègues du nord du Mali luttant pour l’indépendance de leurs régions) et les Forces armées maliennes. En 2015, l’Accord d’Alger avait été signé à Bamako après avoir été négocié à Alger et avait instauré un cessez-le-feu relativement respecté, notamment grâce à la présence française. Cependant, depuis le départ de la force Barkhane, les affrontements ont repris et laissent craindre une dégradation de la situation qui pourrait profiter aux groupes terroristes.
Photo : APF - Frederic Petry
Alors que tout laissait croire à une intervention des pays de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest, on pourrait finalement se diriger vers une sortie diplomatique de la crise nigérienne. Ce jeudi 17 août, les chefs d’état-major des armées de la CEDEAO se sont réunis au Ghana pour faire un point sur la situation et trouver une solution de sortie de crise. Les dernières déclarations des putschistes laissent croire qu’ils sont désormais prêts à négocier diplomatiquement. Cependant, certains observateurs les accusent de seulement vouloir gagner du temps pour se renforcer en cas d’intervention de la CEDEAO. La France et les États-Unis soutiennent la solution diplomatique.
Photo : Francis Kokoroko
Le 9 août dernier, le candidat à l'élection présidentielle équatorienne Fernando Villavicencio a été assassiné par balles. 11 jours avant le scrutin, le candidat du parti centriste Mouvement construire faisait campagne sur la lutte contre la corruption et les gangs dans le pays. Guillermo Lasso, Président actuel, a décrété trois jours de deuil national ainsi que l’état d’urgence pour garantir la réussite du scrutin prévu le 20 août. En réponse à cet assassinat, 6 ressortissants colombiens suspectés d’être impliqués ont été arrêtés. Après que l’assassinat ait été revendiqué par des membres de Los Choneros, plus de 4 000 policiers ont été déployés dans la prison de Guyaquil où est emprisonné Fito, le chef du gang.
Photo : Henry Romero