Le 31 mai dernier, la Corée du Nord a tenté de mettre en orbite son premier satellite de reconnaissance militaire qui s’est finalement échoué en mer. Cet essai a semé le trouble au Japon où a retenti une alerte au missile, mais aussi en Corée du Sud où le Ministère de l'Intérieur a donné un ordre d'évacuation avant de rapidement l'annuler. Ce trouble est dû aux tests effectués entre 2012 et 2016 de missiles balistiques camouflés sous la qualification de lancement de satellites et passe selon Adam Hodge, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, comme un acte provocateur pour cette région déjà conflictuelle.
Photo : Ministère de la Défense Sud-Coréen
Le groupe E3 (France, Allemagne, Angleterre) s’est réuni le 13 juin à Abu Dhabi avec Ali Bagheri Kani, diplomate iranien et ministre des affaires étrangères chargé des négociations sur le nucléaire. L'objectif principal était d'ouvrir un dialogue constructif et de trouver des solutions pour apaiser les tensions existantes. Les discussions ont porté notamment sur le programme nucléaire iranien, soumis au PAGC (plan d’action commun global) signé en 2015 à Vienne par la France, les États-Unis, la Chine, l’Iran et d’autres pour contrôler le programme nucléaire iranien et permettre la levée progressive des embargos infligés à l’Iran.
Photo : Compte Twitter de Kani Bagheri
Le Wall Street Journal a révélé le 8 juin, seulement quelques mois après l’épisode des « ballons espions chinois », que la Chine était en passe de nouer un accord avec Cuba pour installer une station d’espionnage sur son île. Les responsables américains affirment être très troublés contre cette initiative de Pékin et craignent pour les sites stratégiques à portée de Cuba tel que Cap Canaveral, célèbre site de lancement spatial de la NASA. La Chine dément toute implication dans ce type de projet et doit recevoir ce 18 juin, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken.
Près de deux mois après le début du coup d'État mené par le Général M.Dagalo et ses Forces de Soutien Rapide contre l’armée régulière soudanaise, les associations locales craignent l’instauration d’un siège sur Khartoum, capitale du pays. Les combats font rage dans la plus grande ville du pays et se concentrent surtout sur l’île de Tuti qui se trouve à la confluence du Nil Bleu et du Nil Blanc. Alors que le Soudan pointait déjà avant l’éclatement du conflit à la 3e place des pays les plus pauvres, cette guerre civile enfonce encore plus le pays dans une crise humanitaire de grande ampleur.
Le 6 juin dernier, le barrage de Kakhovka a cédé et a engendré de fortes inondations sur les territoires en aval. Situé sur le Dniepr, fleuve ukrainien, ce barrage se trouve dans la partie du territoire contrôlée par les forces russes. Cette installation stratégique démarque la ligne de front nord-sud entre les deux camps. Pour ce qui est de la responsabilité, Kiev accuse Moscou de se protéger contre une contre-offensive ukrainienne alors que les Russes estiment à l’inverse qu’une fois séchés, ces territoires seront plus propices à une offensive ukrainienne. Les deux camps s’accusent donc mutuellement d'être à l’origine de cet acte.
Photo : Maxar Technologies