théorie du cross over: selon le niveau où se situe l'effort par rapport à la VO2 max les nutriments consommés ne sont pas les mêmes: pour des efforts modérés la source d' énergie est essentiellement lipidique (en dessous de 60% de la VO2 max) alors que pour les niveaux d'efforts les plus élevés les substrats énergétiques sont essentiellement glucidiques. Les deux courbes se croisent aux alentours de 60% de la VO2 max.
l'utilisation des glucides ou des lipides selon le niveau de Vo2 peut être calculé en fonction des équations de Peyronnet(1991,1997)
modèle théorique
modèle expérimental.
tout effort fait en fait appel aux deux substrats énergétiques mais avec une prédominance des lipides aux efforts de bas niveau et des glucides pour les hauts niveaux. La transition entre les deux niveaux d'effort correspond à l'augmentation de la fabrication des lactates par glycolyse anaérobie ce qui correspond aussi au SV1.
évaluation initiale dans une dysmétabolie: lorsque l'on veut évaluer le meilleur niveau d'effort dans un but métabolique qu'il s'agisse d'un diabétique ou d'un obèse, on modifie le protocole de l' épreuve d'effort initiale d'évaluation en utilisant des paliers de 6 minutes de façon à permettre au quotient respiratoire R de se stabiliser ce qui permet de savoir selon les plateaux d'effort quelle est l'utilisation prédominante des substrats. Cette méthode sous évalue la VO2 max mais la détermination de celle-ci n'est pas le but principal de l'épreuve dans ce cas. Ces épreuves se font à jeun. La détermination pour chaque palier du quotient respiratoire permet de savoir aux alentour de quelle puissance se situe le cross-over du patient.
le point de cross-over: se trouve en moyenne à 50% de la Pmax chez les témoins et 40% de la Pmax chez les obèses alors que le point d'utilisation maximale des lipides se situe à 40% de la Pmax chez les témoins et 30% chez les obèses.