Alors que les effets bénéfiques des programmes de réhabilitation cardiaque après un infarctus du myocarde ou pontage ont été largement démontrés, l'insuffisance cardiaque congestive est très souvent considéré comme une contre-indication absolue à l'entraînement physique et à tout programme de réhabilitation.
Ce dogme doit néanmoins être repensé surtout chez les patients présentant une insuffisance cardiaque stable, et d'autant plus que leur limitation à l'effort est importante car à ce type de stade, une faible amélioration objective permet une importante amélioration de la qualité de vie.
Dans l'article de COATS et Al situé en pièce jointe, des patients ont été comparés après une phase de repos de huit semaines et après une phase devrait entraînement de huit semaines il figurait entraînement fait à domicile.
Il a été observé une amélioration significative de la consommation maximale d'oxygène et de la durée des efforts réalisables ainsi qu'une diminution de la fréquence cardiaque à un même niveau des forces aux maximal.
il n'y a pas eu d'incident ou d'effets secondaires bien que la population de ces insuffisants cardiaques dont la fraction des actions moyen était de 19 % était essentiellement représentée par des cardiopathies ischémiques. À l'âge moyen des patients était de 63 ans.
Les effets cliniques observés, sont essentiellement liés à une amélioration de la captation d'oxygène par le muscle à l'exercice alors que dans le même temps, la fraction d'éjection ventriculaire gauche ne subit aucune modification.
Le niveau d'entraînement requis est celui qui permet d'atteindre 60 % la fréquence cardiaque maximale pendant au moins 20 minutes par jour ,trois jours par semaine.