LA DYSPNEE: ce mystère, ce handicap,cette angoisse... Des SOLUTIONS existent; Alors rendez vous sur ces pages...
Définie comme une sensation d'inconfort respiratoire, tout particulièrement à l'effort, la dyspnée relève de causes multiples.
Ces causes sont:
cardiaques prédominantes dans 20% des cas
pulmonaires prédominantes dans 70% des cas
autres dans 10% des cas
Dans tous les cas la dyspnée liée à une maladie primaire (le plus souvent cardio respiratoire) engendre une réaction d'évitement de l'effort et donc une sédentarité; celle-ci est elle même responsable d'une atrophie du muscle, entre autres modifications, qui rendent celui-ci moins efficace; en particulier la diminution de la richesse en fibres aptes à consommer l'oxygène efficacement (fibres oxydatives) fait que, lorsque le muscle est sollicité, il demandera au coeur et au poumon, un apport d'oxygène plus important qu'il ne serait nécessaire à un muscle correctement entraîné.Cette inaptitude musculaire appelée maladie secondaire aggrave le symptôme dyspnée: c'est la spirale infernale de la dyspnée.
L'épreuve d'effort est une méthode d'évaluation globale de la tolérance à l'effort, qualitative, quantitative et étiologique.
Parmi les techniques d'épreuves d'effort on distingue deux types de tests:
triangulaires: ou les paliers se succèdent à des niveaux d'effort progressivement croissants jusqu'au maximum.C'est ce type de tests que l'on utilise pour évaluer les capacités à l'effort d 'un patient.
rectangulaires:dans ce cas l'effort est réalisé pendant toute sa durée à un niveau de puissance pré établi constant.
Lors d'un effort le poumon, le coeur et le muscle réalisent une chaîne permettant de capter l'oxygène du milieu et de rejeter le CO2 produit par le métabolisme musculaire; cette chaîne fonctionne en flux tendu sans aucun stockage ni perte: donc à chaque fois que le muscle consomme une molécule d'oxygène, le coeur la lui apporte par voie sanguine après que le poumon l'ait fait entrer dans le sang.
La réalisation de tests d'effort nécessite certaines précautions décrites dans une circulaire de la Sécurité Sociale de 1997:
présence de deux personnes au moins dont un médecin au moins et un technicien formé à la médecine d'urgence.
présence sur le site d'un matériel de réanimation en état de marche (défibrillateur, matériel d'intubation et d'aspiration, oxygène...)
possibilité d'hospitalisation rapide dans un centre de réanimation ou unité de soins intensif ou il soit possible de déchoquer le patient.