Plusieurs aires corticales participent à la vision.
L’imagerie fonctionnelle du cerveau permet d’observer leur activation lorsque l’on observe des formes, des mouvements.
La reconnaissance des formes nécessite une collaboration entre les fonctions visuelles et la mémoire.
Des substances comme le LSD perturbent le fonctionnement des aires cérébrales associées à la vision et provoquent des hallucinations qui peuvent
dériver vers des perturbations cérébrales graves et définitives.
La mise en place du phénotype fonctionnel du système cérébral impliqué dans la vision repose sur des structures cérébrales innées, issues de l’évolution et sur
la plasticité cérébrale au cours de l’histoire personnelle.
De même la mémoire nécessaire par exemple à la reconnaissance d’un visage ou d’un mot repose sur la plasticité du cerveau.
L’apprentissage repose sur la plasticité cérébrale. Il nécessite la sollicitation répétée des mêmes circuits neuroniques.
Objectifs et mots clés. On cherche à montrer comment la réalisation d’une fonction cognitive complexe repose sur l’activité de plusieurs zones cérébrales de façon
coordonnée. La maturation des systèmes cérébraux liés à la vision permet, à partir d’un nombre limité d’exemples, de présenter la notion de plasticité cérébrale et son lien avec l’apprentissage.
[Limites. Il ne s’agit pas de présenter une étude exhaustive des aires cérébrales intervenant dans la vision, ni des mécanismes précis de la mémoire ou du
langage. La notion de plasticité cérébrale est abordée à partir d’un nombre limité d’exemples, sans souci d’exposé exhaustif de ses mécanismes]