La séquence des nucléotides d’une molécule d’ADN représente une information.
Le code génétique est le système de correspondance mis en jeu lors de la traduction de cette information.
À quelques exceptions près, il est commun à tous les êtres vivants.
Les portions codantes de l’ADN comportent l’information nécessaire à la synthèse de chaînes protéiques issues de l’assemblage d’acides aminés.
Chez les eucaryotes, la transcription est la fabrication,dans le noyau, d’une molécule d’ARN pré-messager, complémentaire du brin codant de l’ADN.
Après une éventuelle maturation, l’ARN messager est traduit en protéines dans le cytoplasme.
Un même ARN pré-messager peut subir, suivant le contexte, des maturations différentes et donc être à l’origine de plusieurs protéines différentes.
[Limites. Le code génétique n’est pas à mémoriser. Les rôles des ARNt et ARNr ne sont pas au programme.
Les mécanismes sont étudiés chez les eucaryotes, mais l’objectif n’est pas de mettre l’accent sur les différences entres les eucaryotes et les procaryotes.
L’existence d’une maturation de l’ARN prémessager est signalée, mais ses différents aspects ne sont pas exigibles]
L’ensemble des protéines qui se trouvent dans une cellule (phénotype moléculaire) dépend :
- du patrimoine génétique de la cellule (une mutation allélique peut être à l’origine d’une protéine différente ou l’absence d’une protéine) ;
- de la nature des gènes qui s’expriment sous l’effet de l’influence de facteurs internes et externes variés.
Le phénotype macroscopique dépend du phénotype cellulaire, lui-même induit par le phénotype moléculaire.
(Collège et seconde. Première approche des différentes échelles du phénotype et de la variation.)
[Limites. L’étude de la différenciation cellulaire n’est pas au programme ; on se contente de constater que plusieurs cellules d’un même organisme peuvent ne pas contenir les mêmes protéines.]
Pistes. Perturbation de la production de protéines dans une cellule cancéreuse. Différenciation cellulaire et expression protéique.