L'heure de l'apéritif
Quand le soleil se couche au loin dans l'océan
Dans la douceur du soir, le calme bienséant ;
Combien je bénis Dieu pour cette eau infinie
A perte de vue, quantité indéfinie ...
Mille éclats de lumière brillent en surface.
Une vague apparaît ; elle monte et s'efface...
Caressée par le vent et frôlant la jetée,
La vaste étendue d'eau prouve sa pureté.
Et c'est le seul liquide assez clair et limpide
Qui puisse, à l'inverse des autres, insipides,
Se mêler sans problème à notre doux Pastis ;
Lui donner ce privilège n'est que justice !
Grâce à l'eau, profitons-nous du goût de l'anis !
Les glaçons baignent dans nos verres qui jaunissent !
Soit loué le Divin d'avoir créé la flotte
Accompagnant le jaune derrière la glotte !