Fantasme

Depuis ce jour sublime où j’ai pu te revoir,

Tu restes en mon esprit du matin au soir ;

Parfois mes pensées s’agitent intensément,

Plongent dans un tourbillon de folie furieuse,

Agitant des ténèbres trop libidineuses,

Réveillant en moi de terribles sentiments.


Et alors je t’imagine nue, allongée,

Attendant calmement un regard prolongé.

De mes yeux je caresse la peau de tes hanches,

Admire tes cheveux entourant ton visage

Sur lequel un sourire m’envoie ce message

Défiant ma timidité pour qu’elle flanche.


Je finis par poser une main sur ton flanc ;

Mes doigts jouent sur ta peau un air époustouflant,

Remontent vers tes seins en petites caresses.

Ma bouche les rejoint auprès de ta poitrine ;

Rougie par le souffle brûlant de mes narines,

Monte se poser sur ton cou avec tendresse.


Mes mains en même temps suivent le mouvement,

Empoignent tes épaules, serrent doucement...

S’il n’est en ce moment plus rien qui me retienne

Dans cet instant de calme où seuls mes pouces tanguent,

J’approcherai ma bouche et plongerai ma langue

Entre tes lèvres pour y caresser la tienne.


Ce baiser sera chaud, sera interminable ;

Les envies de nos corps seront moins raisonnables...

La douceur du contact, et sa force incendiaire

Réveilleront en moi des instincts, des passions,

Cette soif de tout boire sans modération :

Et qui me donne envie de reprendre une bière.