Amour Platonique
Ah que tu es belle ! à ta vue cupidon bande
Son arc et transperce les cœurs que tu commandes
C’est pourquoi ma beauté chacun veut te baiser
Les joues. Mais te conquérir n’est pas si aisé !
Comme j’aime poser mes chaudes lèvres entre
Ta joue et ton épaule. Alors soudain je rentre
En béatitude et je pénètre le fond
De tes pensées. Et si je repeins le plafond
De mes rêves ce sera en rose ou en rouge
Clair. Dans un mouvement de va et vient je bouge
Je fais les cent pas devant chez toi ; ouvre moi
Quand je serai entré tu seras en émoi
Dans le hall je caresserai ta belle chatte
Elle ronronnera bien dressée sur ses pattes
Et l’on verra alors une queue se dresser
Quand passera ton chien toujours aussi pressé
On s’embrassera et je plongerai ma langue
Dans un verre de thé en mangeant une mangue
Et toi assise devant moi tu suceras
Une glace à l’eau. Très heureuse tu sersa
Jusqu’à ce que je m’en aille. Et toute mouillée
Par tes larmes devant ma voiture rouillée
Tu pleureras mon départ et tu regretteras
Cet amour innocent que tu retrouveras
Dès que je reviendrai te voir. Je dirais même
Que tu m’attendras sans cesse. Oh mon chou je t’aime
Profondément