Le vent du nord souffle en rafales sur Valence
Les parcs ont revêtu les couleurs de l’automne
Aux branches des arbres nus quelques feuilles jaunes
Balancent
Samedi le marché n’a plus la même ambiance
Sur la place, dans les rues, les espaces verts
Les gens hâtent le pas, grelottent, car l’hiver
Avance
L’eau dans les canaux poursuit sa course en silence
Et gèle dans la fontaine monumentale
Vers le ciel gris le clocher de la cathédrale
S’élance
Sur le kiosque nulle musique ou pas de danse
La maison des têtes s’entête sans espoir
A préserver un vestige de son histoire
Immense
Un vent triste souffle en rafales sur Valence
Pourrons nous un jour revoir le printemps fleurir ?
Ou sommes nous condamnés à voir dépérir
La France ?