DOCUMENT POUR SERVIR A L'HISTOIRE CONTEMPORAINE
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LA VÉRITÉ
SUR LES
ÉVÉNEMENTS DE TURIN
Chapitre II
en septembre 1864
PAR
M. CHARLES DE LA VARENNE
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AVEC LE RAPPORT OFFICIEL
DE LA COMMISSION PARLAMENTAIRE
PARIS
LIBRERIE DE LA SOCIéTé DES GENTS DE LETTRES
Palais-Royal, 17 et 19, galerie d'Orléans
1865
LA VÉRITÉ
sur les
ÉVÉNEMENTS DE TURIN
en septembre 1864
Chapitre I
Les événements de Turin, en septembre 1864, très importants et très-intéressants à nombre de points de vue, ne sont pas du tout connus hors de l’Italie, je dirais presque hors du Piémont. - Cela tient à l’absence totale d’informations. Pendant la crise, le télégraphe, subissant la pression du ministre Peruzzi, présentait les choses sous un jour mensonger, et la grande masse des journaux étrangers se conformaient servilement a ses indications, dans leurs jugements, ainsi que dans la façon d’apprendre les faits à leurs lecteurs.
Plus tard, il est vrai, les feuilles indépendantes de Turin ont révélé la situation réelle; de nombreux écrits, et, en dernier lieu, le rapport officiel de la commission parlementaire d’enquête (bien que fort incomplet) ont rétabli la vérité. - Mais. aucun de ces documents n’a été traduit au dehors; comme l’italien n’est guère lu hors de l’Italie, ils sont restés absolument, ignorés.
C’est pour suppléer à ce regrettable manque d’informations que je publie le livre que voici, où la version française des principales pièces du débat permettra au lecteur étranger de rectifier ses impressions premières et erronées. - Ceux qui aiment la justice et la vérité me sauront gré d’un tel travail.
Dans la séance du parlement italien, du 23 janvier 1865, M. le baron Ricasoli, en présentant sa fameuse motion tendant à supprimer la discussion sur le rapport de la commission d’enquéte à propos des événements de septembre; - motion qui sauva d’une mise en jugement les ex-ministres Minghetti et Peruzzi, - M. le baron Ricasoli s’exprimait en ces termes, pour conjurer la Chambre d’adopter sa proposition: " Puisque ce ministère n’est plus au pouvoir, honorables collègues, le jugement de ces faits n’appartient pas à la Chambre; il appartient désormais aux tribunaux ordinaires, il appartient àl’opinion publique, il appartient à l’histoire, inexorable juge qui nous jugera un jouir, Messieurs, nous aussi."
Les " tribunaux ordinaires, " saisis de la question par une plainte des parents des trop nombreuses victimes, se sont déclarés incompétents. Restent " l’opinion publique " et " l’histoire " - Je me propose ici d’éclairer l’une, et de fournir des documents à l’autre.
C’est dans le malheur que j’aime le mieux les gens. - Le Piémont, cette brave terre à laquelle tant liens me rattachent, le Piémont est malheureux. Turin, la plus généreuse, la plus méritante des cités italiennes, Turin, ruiné et décapité à plaisir, s’est vu brutalement ensanglanté. Et ce qui est pire, on l’a calomnié indignement, non seulement auprès des autres grandes villes de l’Italie, pour exciter contre sa population toutes les haines, toutes les vieilles jalousies municipales, mais encore devant l’Europe tout entière.- Il ne se passe pas de jour depuis les funestes événements de septembre, où je n’entende rérépéter ces calomnies dans les conversations, où je ne les lise ravivées dans les journaux de Paris et de l’étranger. Voilà ce qui me fait prendre la plume, après avoir longtemps hésité. - Du moins ma voix, même faible, même isolée,. s’élèvera pour rétablir les faits, pour que l’on sache qu’il n’y a pas eu " d’émeute " ni de " tentative de révolte " à Turin, la ville fidèle quand même, et que, si le sang des citoyens a coulé dans les rues, ç’a a été à la fois par la soif de pouvoir, par la peur, par l’ineptie d’hommes imposés comme conseillers à la Couronne par une intrigue parlementaire. - Les " émeutiers de Turin ", ce sont ces deux ministres qui ont fait, massacrer de sang-froid dans les rues, deux jours de suite, une population désarmée et inoffensive, ce sont leurs lâches et criminels agents!
Les événements de septembre sont l’oeuvre de trois hommes: - M. Minghetti, président du conseil, avec le portefeuille des finances; - M. Peruzzi, ministre de l’intérieur; - et M. Spaventa, son secrétaire général.
Avant d’exposer les motifs ainsi que la part précise de leur action pendant ces funestes journées, disons un mot de leur personnalité, cela aidera très-certainement à la compréhension des faits qui vont suivre.
M. Marc Minghetti, qui prétend de meilleure foi du monde continuer M. de Cavour, - ni plus ni moins - est un petit bourgeois de Bologne, frisant la cinquantaine. Dans sa jeunesse, il étudia pour le barreau; mais, à la suite de voyages en France et en Angleterre, la vocation de publiciste lui étant survenue, il quitta les procès pour la culture des sciences sociales, et fit imprimer un gros livre sous ce titre: De l’économie publique et de ses rapports avec la morale et avec le droit.
A Paris, un semblable sujet, convenablement délaye en 600 pages in-8°, vous envoie droit à l’Institut. Jugez de l’effet produit sur une société maintenue dans la plus crasse ignorance par le gouvernement théocratique! A Bologne, et à Rome même, capitale de l’Etat, M. Minghetti fut immédiatement classé au rang d’aigle. Nommé députe à la première assemblée législative romaine en 1848, il fut bientôt appelé à l’honneur de siéger dans le cabinet laique que le pape forma alors.
- Ici, je laisse la parole à un de ses récents biographes, M. Cletto Arrighi, plutôt bienvèllant qu’hostile, en général :
" La première infortune de M. Minghetti est d’avoir fait partie du ministère romain qui laissa écrire à Pie IX la fameuse encyclique qui tua le mouvement national de 1848.
Que M. Minihetti ait cru, avec 25 millions d’Italiens, au phénomène d’un pape libéral, il n’y a point à s’en étonner. Mais il est permis de penser avec raison que si le ministère composé de Pasolini et Mezzofanti, Galletti et Minghetti, n’eût pas été le plus mou et le plus inepte des ministères, l’histoire de l’Italie aurait compté peut-être quatorze années de moins d’esclavage et de douleur. "
Entré plus, tard en rapport avec les hommes d’Etat de Turin, vers qui convergeaient toutes les aspirations et toutes les ambitions de l’Italie, M. Minghetti devint secrétaire de M. de Cavour; et à la surprise générale, ce grand ministre à qui il fallait non des collègues, mais des commis, dans les diverses branches du pouvoir, lui confia un portefeuille dans les derniers temps de sa vie. - Quand M. de Cavour eut succombé d’une façon si inattendue, M, Minghetti se donna bravement pour l’héritier de sa pensée, pour le successeur désigné par l’illustre mort. M. Ricasoli, qui prit la présidence du conseil, ne s’en vit pas moins contraint, devant la clameur publique, de se priver de sa coopération. - Après l’intrigue qui renversa M. Rattazzi, en décembre 1862, M. Minghetti, l’un des principaux meneurs, forma avec M. Peruzzi un ministère, auquel tous deux, d’un commun accord, accrochèrent provisoirement pour enseigne le nom du célèbre Farini, alors mourant. Au bout de quelques mois, ce dernier disparut effectivement de la scène; M. Minghetti s’adjugea la présidence, et se partagea avec M. Peruzzi toute l’autorité effective dans le gouvernement. Dès lors, ces deux honorables personnages n’eurent plus qu’un but: rester au pouvoir envers et contre tous, et par tous les moyens possibles.
En France, où sous l’étiquette de régime constitutionnel, nous avons en réalité un gouvernement purement personnel, on ne comprend plus guère ce fait, - la plus grosse plaire du système parlementaire, de ministres regnant et gouvernant, malgré l’antipathie visible du souverain, malgré le mépris du pays, de par une coterie de députés, les uns intéressés dans l’affaire, les autres groupés moutonnièrement autour de quiconque tient le pouvoir: perpétuel Marais de toutes les Conventions. Voilà cependant l’histoire du long ministère Minghetti-Peruzzi, depuis décembre 1862, jusqu’à la sanglante catastrophe qui le renversa. Il est vrai que ces messieurs y mettaient parfois une grande abnégation. - Qu’on lise cette nouvelle page de M. Cletto Arrighi:
" M. Minghetti dit un jour au parlement italien que sans le système des régions, il était absolument impossible de gouverner. La Chambre n’est pas de son avis; -que fait M. Minghetti ? - Fort de sa propre conviction, il jure peut-être de s’ensevelir sous les ruines de son projet, étudié, préparé, discuté de longue main ? - Non. - Il cède peut-être le terrain pied à pied? - Non plus. - Il ramasse ses papiers, fait une révérence aux deux Chambres, et met au panier son projet.
Dans une autre occasion, M. Minghetti proteste que tout son édifice financier repose sur une opération de vente des biens domaniaux, qui exige indispensablement la concession du Crédit foncier à une compagnie française, et que sans cette concession l’Italie va tomber dans la plus terrible banqueroute.
La Chambre murmure, fait la, sourde oreille, et refuse net. - Et M. Minghetti? Oh, M. Minghetti la remercie presque; et de nouveau, tout tranquillement, sans se troubler, met son projet au panier, à côté du premier, et marche de l’avant.
C’est ainsi qu’on conserve son portefeuille !...
Si, comme ministre, M Minghetti n’est pas à la hauteur des circonstances, comme député, il ne vaut guère mieux. Petrucelli l’appelle le papillon; d’autres l’ont surnommé l’éternel enfant (l’eterno fanciullo).
A qui demanderait comment, avec tout cela, il continue à être président du conseil des ministres d’une grande nation, nous répondrions qu’il reste là uniquement parce qu’au jour d’aujourd’hui on ne saurait qui mettre à sa place, et qu’il s’y tient en équilibre entre le manque de mieux et la peur de pire."
La Presse de Paris, journal neutre, c’est-à-dire n’ayant ni sympathies ni antipathies dans les questions intérieures italiennes, la Presse a jugé encore plus sévèrement les aptitudes et la conduite administratives du, personnage qui nous occupe. Voici un fragment d’article du 19 octobre 1864, à propos des finances de l’Italie, qui ne manque pas d’un certain intérêt :
" Le jour où M. Sella a pris possession du ministère des finances, il n’a, dit on, trouvé que quelques centaines de mille, francs dans la caisse centrale. Le chiffre importe peu, car chacun sait que M. Minghetti vivait au jour le jour.
Jamais administration ne fut plus imprévoyante que la sienne; on n’aura jamais de paroles assez sévères pour qualifier son incroyable légèreté, son insouciance et sa crédulité.
Il y a bientôt trois mois, M. Minghetti, sentant ses ressources diminuer, éleva le taux de l’intérêt des bons Au Trésor à 7 p. 100. Jamais, depuis 1848, les bons du Trésor n’avaient atteint un taux aussi élevé. Il devint manifeste, le lendemain de la publication du décret royal élevant le taux de l’intérêt à 7 p. 100, que le ministre des finan ces était sans argent.
La crise financière et monétaire dont nous ressentons aujourd’hui les effets, ne paraissait pas alors devoir être aussi générale. M. Minghetti plaça facilement quelques millions à un taux raisonnable qui ne dépassa guère 81,2 pour cent, commission comprise,
Quelques mois plus tard, une des premières maisons de Paris, qui a des relations constantes avec les finances italiennes, offrit de prendre pour une somme considérable de bons du Trésor, à 10 p. 100. Ce taux effraya M. Minghetti; il refusa net.
Il y a des économistes, des ministres des finances qui n’ont jamais su se faire une idée exacte de la valeur de l’argent ; M. Minghetti est de ce nombre : jamais on n’a pu lui persuader que les Etats, comme les particuliers, sont soumis aux lois de l’abondance et de la rareté de l’argent, de la confiance ou de la panique des capitaux.
M. Minghetti qui, à quarante-cinq ans s’est mis en tête de devenir financier, se repentit bientôt d’avoir refusé des offres qui n’auraient surpris personne.
A-t-il été contraint, après avoir refusé ces conditions, d’en accepter de plus dures encore? Beaucoup sans doute pourraient en fournir la preuve. N’a-t-on pas vu certains porteurs de bons du Trésor, qui sans doute avaient conclu à 9 ou 10 p. 100, offrir leur papier à la Banque nationale, contrainte de l’escompter à 7 p. 100, son taux légal?
Pour mettre fin à ces marchés de dupe, la Banque nationale a dû refuser à l’escompte tous les bons du Trésor dont l’échéances excédait un mois.
Plus les embarras du Trésor devenaient manifestes, plus l’argent devenait rare et exigeant. Ces embarras ne furent bientôt plus un mystère pour personne.
Un de nos amis, ayant quelques centaines de mille francs à toucher au Trésor pour une maison de banque qu’il représente, ne trouva qu’un moyen pour être remboursé - il prit des bons du Trésor. Les expédients de cette nature sont la ruine du crédit.
Ce qui précède a pour but de montrer quelle était l’imprévoyance de M. Minghetti, qui cumulait les fonctions de ministre des finances avec celles de président du conseil. "
M. Peruzzi, lui, est un Florentin, en qui tout l’ancien esprit d’intrigue et de mercantilisme, qui rendit jadis ses compatriotes si célèbres, semble s’être tardivement, mais triomphalement incarné. M. Peruzzi voit dans la politique les affaires. L’unité italienne a été pour lui, comme pour le parti qui l’a amené et maintenu au ministère, toute une perspective de chemins de fer à lancer, de terrains à trafiquer, d’emprunts à négocier, d’actions à tripoter. Les trop déplorables scandales que le parlement italien s’est vu contraint de juger l’année dernière (affaire Susani-Bastoggi, etc.), ont donné la mesure de ces aspirations. - Quant à savoir, politiquement et patriotiquement parlant, comment un homme tel que M. Peruzzi, ex-fonctionnaire du due autrichien de Toscane, étranger au grand mouvement italien, sans influence et même presque dédaigné dans sa propre ville, ni écrivain, ni orateur, ni administratour, inconnu la veille dans les neuf dixièmes de l’Italie, quant à savoir comment un tel homme, dis-je, a pu prendre et conserver pendant deux années le si important ministère de l’intérieur, voilà ce qu’il est impossible d’expliquer raisonnablement. - Toujours est-il qu’à sa chute, le pays se trouvait dans une véritable dissolution administrative, et que l’unification avait reculé à ne pas s’en faire une idée. - Il n’a pas fallu moins qu’un successeur comme M. Lanza, cet homme d’Etat si ferme, si résolu et si consommé, pour remédier à tant d’anarchie. Six mois de plus, et peut-être des difficultés insurmontables se trouvaient-elles créées.
Ce qui manque totalement à M. Peruzzi, c’est le sens moral, le sentiment du juste et de l’injuste. Pourvu qu’on arrive, qu’on réussisse, qu’on ait le dessus, peu importent les moyens. - Voilà la doctrine de ce parti, qui sera fatal à l’Italie, si elle n’y prend garde. -Ainsi quand, en plein parlement, un député venait reprocher au ministre de l’intérieur d’employer les fonds de l’Etat à soudoyer ouvertement des journaux qui le portaient chaque matin aux nues lui et ses collègues, et diffamaient sans merci ses adversaires politiques, M. Peruzzi répondait, souriant et avec une aimable aisance : - " Qu’en effet il payait ces journaux pour éclairer l’opinion publique (per illuminare l’opinione pubblica), et que dans tous pays, on cri faisait autant.
Aussi écrivait-on à un journal de Paris, lorsqu’il eut quitté le pouvoir :
" M. Lanza, ministre de l’intérieur, a supprimé ou à peu près la direction de la presse, bureau des moeurs de l’opinion publique, où se forgeaient des correspondances et des articles à l’usage des journaux de la province et de l’étranger.
Cette partie du rouage politique coùtait près d’un million par année. On y tenait bureau ouvert; M. Peruzzi payait fort cher certains écrivain qui, sans lui, seraient fatalement retournés à l’antichambre ou à la boutique. "
On eut une preuve éclatante du manque absolu de scrupules de M. Peruzzi en matière gouvernementale, à l’occasion même des funestes événements de Turin.
A la date du 30 septembre, le très-impartial et très désintéressé correspondant de la Presse s’exprimait ainsi sur un fait qui venait d’être constaté à la face de toute la capitale italienne: Le précédent cabinet risque, maintenant d’être frappé d’une mise en accusation pour des faits futiles en apparence, mais en réalité très-graves au point de vue de la morale publique. Il s’agit de questions de publicité.
Ainsi, il est aujourd’hui dévoilé que le ministère déchu a usé, au profit de ses intérêts, de la publicité soi-disant privée de l’agence Stefani.
Il est certain, notamment, que c’est à son incitation que cette agence a expédié dans toutes les parties de l’Italie des dépêches qui dénaturent et falsifient d’une manière déplorable les événements de Turin et l’attitude des Turinais.
Ces dépêches sont revenues ici par les journaux des localités, et ont excité autant d’indignation que de colère.
M. Boggio, avocat, député au parlement, a pris l’affaire en main. Il s’est rendu auprès du directeur de l’agence télégraphique, et il l’a, en quelque sorte, obligé de déclarer, qu’il écrivait les dépêches d’une façon, et que M. Peruzzi les avait modifiées. Il n’osait pas résister à cette pression qui, un jour ou l’autre, ne pouvait manquer de tuer son agence. Tout cela, en vérité, est triste.
C’est un nouveau chef qu’on ajoute à la mise en accusation du ministère, dont la pensée -a été formulée à la’- suite des scènes sanglantes des 21 et 22 septembre, et dont on continue encore à parler dans certains cercles.
De tous les anciens ministres, M. Visconti Venosta est le seul que l’opinion publique n’enveloppe pas dans l’impopularité dont le cabinet déchu est frappé.
Après les dépêches italiennes, une dépêche apportée par une feuille de Locarno, dans laquelle là municipalité de Turin est assez vivement attaquée, est venue, causer un nouvel accès d’irritation contre cette malheureuse agence Stefani, dont le directeur n’a d’autre moyen de défense - il paraît qu’il en use - que de se dire la couverture forcée des actes de M. Peruzzi et de M. Spaventa. "
M. Spaventa, premier lieutenant, conseille, intime de M. Peruzzi, est né à Naples. Journaliste, puis député en 1848, après la réaction du 15 mai, il se vit faire son procès pour crime de haute trahison. Condamné à mort, sa peine fut commuée en détention perpétuelle, et on l’écroua au bagne infect de l’île San Stefano,
Il semble que ces antécédents devraient lui avoir concilié les sympathies des autres victimes de la Cour de Naples. Il n’en est rien cependant; c’est parmi les libéraux napolitains qui ont survécu à ces mêmes épreuves qu’il compte ses plus irréconciliables ennemis. Ils disent qu’entre lui et Ferdinand II, il n’y a eu qu’un regrettable malentendu, que tous deux se fussent certainement appréciés cri se connaissant, et que jamais le roi Bomba, ce grand policier, n’eut eu d’instrument pareil à M. Spaventa, s’il avait su le deviner. - Au reste, je laisse M. Cletto Arrighi s’expliquer à cet égard:
" Le 7 décembre 1861, en plein parlement, le, député napolitain Nicotera lui criait que :
- C’était uniquement dans l’intérêt du pays, et pour ne pis semer des ferments de discorde, qu’il ne lui jetait pas à la figure des faits à le faire rougir, s’il en était capable.
En réalité, M. Spaventa est accusé d’avoir gardé pour lui la plus grande partie des secours destinés aux prisonniers politiques, secours qu’il était chargé de répartir équitablement. Le fait est que cette charge lui fut enlevée, et donnée à un autre, M. Spaventa ne se serait pas même plaint de cet affront, mais il aurait dit cyniquement, devant ses conpagnons de captivité, en parlant de la durée probable de leur emprisonnement .
- Passe encore pour moi qui man ge de la viande, mais pour vous autres qui devez vous contenter des fèves, ce n’est pas gai... "
La prison où était enfermé M. Spaventa regorgeait également de camorristes. Dans une rixe avec eux, il se montra résolu, au point d’exciter l’admiration de cette canaille, si bien qu’il reçut peu de jours après un brevet de chef camorriste. Ce diplôme lui valait une rente de plusieurs centaines de ducats par mois.
Compris ensuite par Ferdinand II dans le nombre de ceux qui devaient se rendre en exil en Amérique, après huit ans de rison, il revit le soleil de la liberté, voyagea en Angleterre et en France, se rendit à Turin, et en dernier, - en 1860, - à Naples, où il fut du Comité dirigeant.
Après l’arrivée de Garibaldi, M. Spaventa se prit de bec avec Bertani, qui le dépeignit au dictateur sous des couleurs peu favorables.
Un jour, il se rendit au camp, dans le but de faire à Garibaldi des observations peu agréables. Le général, perdant patience, lui répondit :
- Les vrais Italiens, à l’heure actuelle, sont ici, exposés au feu de l’ennemi: si, comme vous le dites, vous aimez tant la patrie, prenez aussi un fusil et venez avec nous. Alors je pourrai croire à la sincérité de vos paroles.
Ceci dit il lui tourna le dos.
M. Spaventa n’eut garde de suivre ce conseil, et au lieu de prendre un fusil, il retourna à Naples, pour se livrer à des intrigues policières, si bien que Garibaldi fut obligé de l’éloigner de cette ville.
En sa qualité de secrétaire général de l’intérieur, M. Spaventa est parfaitement détesté à Naples; de sorte qu’on n’hésite pas à dire là, que le mécontentement envers le gouvernement de Turin lui est dû en grande partie. Il le sait; mais il répond à cela froidement, que l’impopularité est un excellent moyen pour bien gouverner."
On lui reprochait vivement, entre autres choses d’accueillir et de placer dans là police du royaume, dont il cumulait la direction avec sa place de secrétaire général de l’intérieur, tous les anciens bandits qu’il avait connus au bagne; dont il pouvait bien en usant de son ancien ascendant sur eux, faire des agents zélés, mais peu scrupuleux à coup sûr, et disposés à tout ce qu’un pouvoir aux abois voudrait exiger d’eux.
Tels étaient les trois hommes en qui résidait l’autorité exécutive du royaume, le jour où la nouvelle de la convention du 15 septembre ainsi que de ses conditions particulières commença à se répandre dans Turin.
Capitolo I
Eventi a Torino, settembre 1864, molto importante e molto interessanti punti di vista, non sono noti al di fuori d'Italia tutta, direi quasi fuori del Piemonte. - Questa è la totale assenza di informazioni. Durante la crisi, il telegrafo, il ministro della pressione in fase di Peruzzi, ha presentato le cose in modo falso, e la grande massa dei giornali stranieri conformato ha pedissequamente le sue indicazioni, nei loro giudizi, così come come imparare i fatti ai loro lettori. Più tardi, è vero, indipendente di foglie di Torino ha rivelato la situazione reale; molti scritti, e, infine, il rapporto ufficiale della commissione parlamentare d'inchiesta (anche se molto incompleto) ripristinate la verità. - Ma. nessuno di questi documenti sono stati tradotti al di fuori; l'italiano è poco letto al di fuori d'Italia, sono rimasti del tutto ignorati. Questo per compensare questa sfortunata mancanza di informazioni che pubblico il libro qui, dove la versione francese delle parti principali della discussione permetterà al lettore straniero di correggere le sue prime impressioni e errata. - Chi ama la giustizia e la verità mi si ringrazia per tale lavoro. Nella sessione del parlamento italiano 23 gennaio 1865, il barone Ricasoli, con il suo famoso movimento per sopprimere la discussione sulla relazione della commissione d'inchiesta sui fatti del mese di settembre; - Chi ha salvato una proposta di ex ministri di prova Minghetti e Peruzzi - Barone Ricasoli stava parlando queste parole, per evocare la Casa di adottare la sua proposta: "Dal momento che questo ministero non è più potere, onorevoli colleghi, il giudizio di questi fatti non è in Aula, spetta ora ai tribunali ordinari, spetta al pubblico, è la storia, giudice inesorabile ci giudicherà godere e Signori, troppo. " "Giudice ordinario" ad occuparsi della questione da una denuncia da parte dei genitori di troppe vittime hanno espresso incompetente. Sono "pubblici" e "storia" - propongo qui per una luce, e fornire la documentazione per l'altro. E 'nei guai Mi piacciono le persone meglio. - Piemonte, questa terra coraggiosa che collega entrambi legano me, il Piemonte è un peccato. Torino, il più generoso, il più meritevoli delle città italiane, Torino, rovinato e decapitato a piacere, è stato brutalmente insanguinato. E quel che è peggio, è stato vergognosamente calunniato, non solo ad altre grandi città d'Italia, per eccitare contro di loro tutto l'odio, tutte le vecchie gelosie municipali, ma per tutta l'Europa entière.- non passa giorno dopo gli eventi disastrosi del mese di settembre, quando sento queste calunnie rérépéter nelle conversazioni, in cui ho letto i giornali rivivere a Parigi e all'estero. Questo è ciò che mi fa la penna, dopo lunga esitazione. - Almeno la mia voce, per quanto piccolo, anche isolato,. ammonterà a ottenere i fatti in modo che sappiamo che non c'era "sommossa" o "tentativo di ribellione" di Torino, la città fedele in ogni caso, e che, se il sangue i cittadini si riversarono nelle strade ç'aa stato sia una sete di potere, dalla paura, dalla follia degli uomini è emerso come consulenti alla Corona da parte di un intrigo parlamentare. - Il "rivoltosi di Torino", questi sono i due ministri che in realtà massacrati a sangue freddo per le strade, in due giorni consecutivi, un popolo inerme e innocuo, è loro agenti codardi e criminali!
Capitolo II
Gli eventi del mese di settembre sono opera di tre uomini - il signor Minghetti, Presidente, con il portafoglio delle Finanze; - Il signor Peruzzi, ministro degli Interni; - E il signor Spaventa, il suo segretario generale. rima di spiegare le ragioni e la proporzione esatta delle loro azioni in quei giorni fatali, dire una parola della loro personalità, lo farà certamente la comprensione dei fatti che seguono. Marc Minghetti, che sostiene di perfezionare la buona fede continuare Cavour - più o meno - è un piccolo borghese di Bologna, al confine con anni Cinquanta. Nella sua gioventù, ha studiato per il bar; ma dopo il viaggio in Francia e in Inghilterra, la sua vocazione è nata pubblicista, ha lasciato lo studio per la coltivazione delle scienze sociali, e aveva stampato un grande libro con il titolo Dal economia pubblica e la sua i rapporti con la morale e il diritto. A Parigi, un soggetto simile, opportunamente mescolato in 600 pagine 8vo, vi manda a destra all'Istituto. Immaginate l'effetto su un mantenuto nella più crassa ignoranza da parte della società governo teocratico! A Bologna, e Roma stessa, la capitale dello stato, il signor Minghetti fu immediatamente classificato il grado di Eagle. Deputes nominativi alla prima legislatura romana nel 1848, egli fu ben presto chiamato a l'onore di servire nel gabinetto che il papa laico quindi formato. Ecco, io andrò a uno dei suoi ultimi biografi, il signor Arrighi Cletto piuttosto che bienvèllant ostile in generale:
"La prima disgrazia M. Minghetti è quella di essere parte del dipartimento romana che ha lasciato di scrivere la famosa enciclica di Pio IX, che ha ucciso il movimento nazionale del 1848.
Mr. Minihetti creduto, con 25 milioni di italiani, il fenomeno di un papa liberale, non c'è da stupirsi. Ma non vi è motivo di ritenere a ragione che se il reparto con Pasolini e Mezzofanti, Galletti e Minghetti, non sarebbe stato dipartimenti più morbidi e più inetti, la storia d'Italia avrebbe avuto forse quattordici anni un minor numero di anni di schiavitù e di dolore. "
Entrato più tardi in relazione con gli uomini di Stato di Torino, tutte convergenti verso le aspirazioni e le ambizioni di tutta Italia, M. Minghetti divenne segretario di Cavour; e con sorpresa di tutti, il grande ministro a chi non aveva i colleghi, ma impiegati nei vari rami del potere affidato a lui un portafoglio negli ultimi giorni della sua vita. - Quando Cavour aveva ceduto a così inaspettatamente, M, Minghetti è stato combattuto coraggiosamente per l'erede del suo pensiero, il successore designato di morti illustri. Il signor Ricasoli, che ha assunto la presidenza del consiglio, non ha vissuto meno vincolato prima della protesta pubblica, di privarlo della sua collaborazione. - Dopo la trama che ha rovesciato il signor Rattazzi, nel mese di dicembre 1862, il signor Minghetti, uno dei principali leader, formò un ministero con il signor Peruzzi, che entrambi, di comune accordo, si aggrappò timidamente a firmare nome il famoso Farini, morire. Dopo pochi mesi, in realtà è scomparso dalla scena; M. Minghetti è stato giudicato la presidenza, e condiviso con il signor Peruzzi qualsiasi autorità efficace nel governo. Pertanto, questi due personaggi non avevano più onorevole un unico obiettivo: rimanere al potere contro tutti, e con ogni mezzo possibile.
In Francia, sotto l'etichetta di governo costituzionale, in realtà governo puramente personale, si capisce più questo piccolo fatto - la più grande appello del sistema parlamentare, i ministri e regna sovrano, nonostante l'antipatia del visibile sovrano, nonostante il disprezzo del paese, da una cricca di membri, alcuni interessati al caso, altro moutonnièrement raggruppati intorno a chi detiene il potere: perpetua Marais tutte le convenzioni. Qui, tuttavia, la storia di lungo Minghetti Ministero Peruzzi, dal dicembre 1862 fino alla catastrofe sanguinosa che lo ha rovesciato. E 'vero che questi signori a volte mettere un grande sacrificio. - Se leggiamo questa nuova pagina Cletto signor Arrighi:
"Il signor Minghetti, ha detto una volta che il parlamento italiano che senza il sistema delle regioni, era assolutamente impossibile governare la casa non è d'accordo con lui, cioè è il signor Minghetti - Con la sua stessa convinzione, giura.? forse essere sepolto sotto le rovine del suo progetto, studiato, preparato, discusso a lungo a mano - non -. Si dà forse il centimetro per centimetro terra - non più -. prende le sue carte, ha fatto una rispetto alle Camere, e mettere nel carrello il progetto.
In un'altra occasione, il signor Minghetti protesta che tutta la sua struttura finanziaria si basa su una vendita di beni dello Stato, che richiede indispensabilmente concessione Foncier di credito ad una società francese, e che senza questa concessione l'Italia cadrà sopra terribile fallimento.
Casa sussurro, rende, sordi e categoricamente rifiutato. - E il signor Minghetti? Oh, grazie a M. Minghetti quasi; e di nuovo, in silenzio, senza disturbare, mette il suo progetto a canestro, accanto al primo, e camminare in avanti.
In questo modo mantiene il suo portafoglio! ...
Se, come ministro, Minghetti M non è all'altezza della situazione, come membro, non è molto meglio. Petrucelli chiamato la farfalla; altri hanno chiamato l'eterno bambino (il fanciullo eterno).
Che si chiedono in che modo, con tutto questo, continua ad essere presidente del consiglio dei ministri di una grande nazione, potremmo dire che rimane solo perché nella giornata di oggi, che non può essere messo al suo posto e si tiene in equilibrio tra la mancanza di meglio e peggio la paura. "
La Presse a Parigi, giornale neutrale, vale a dire non avere simpatie o antipatie nelle questioni interne italiane, la stampa si sentiva ancora più gravemente competenze e condotta amministrativa, carattere davanti a noi. Ecco un articolo del 19 ottobre 1864 frammento, sulle finanze d'Italia, non una mancanza di interesse:
"Il giorno il signor Sella ha preso possesso del Ministero delle Finanze, ha detto, ha trovato qualche centinaio di migliaia di franchi nella casella centrale. La cifra non ha importanza, perché tutti sanno che il signor Minghetti viveva in giorno per giorno.
Mai amministrazione non è stato avvistato del suo; non ci saranno mai parole abbastanza severe per descrivere l'incredibile leggerezza, spensieratezza e ingenuità.
Ci sono quasi tre mesi, il signor Minghetti, sentendo il suo declino delle risorse, ha innalzato il tasso di interesse del Tesoro bollette del 7 per cento. 100. Non dal 1848, il Tesoro aveva raggiunto un alto tasso. Fu subito evidente il giorno dopo la pubblicazione del regio decreto aumento del tasso di interesse al 7 per cento. 100, il Ministro della finan questi non avevano soldi.
Crisi finanziaria e monetaria che ora sentiamo gli effetti, non sembra poi essere così generale. M. Minghetti facilmente messo un paio di milioni a un tasso ragionevole difficilmente superato il 81,2 per cento, compresa la commissione,
Pochi mesi dopo, una delle prime case di Parigi, che è in contatto costante con le finanze italiane, ha offerto di prendere una notevole quantità di buoni del Tesoro, 10 p. 100. Questo tasso spaventò M. Minghetti; egli rifiutò.
Ci sono economisti, ministri delle finanze che non sono mai stati in grado di ottenere un quadro preciso del valore del denaro; M. Minghetti è questo numero: nessuno è mai riuscito a convincerlo che gli Stati, come gli individui, sono soggetti alle leggi di abbondanza e scarsità di denaro, fiducia o al capitale di panico .
M. Minghetti che, 45 anni è destinato a diventare capo finanziaria, ben presto pentito di aver rifiutato offerte che avrebbe sorpreso nessuno.
Una fu costretto, dopo aver rifiutato queste condizioni, ad accettare ancora di più? Molti probabilmente potrebbe fornire la prova. Non abbiamo visto alcuni titolari di buoni del Tesoro, che probabilmente avevano raggiunto il 9 o il 10 per cento. 100, dare loro carta alla Banca nazionale, lo stress dovrebbe 7 p. 100, il tasso legale?
Per terminare questi mercati ingannano, la Banca nazionale aveva rifiutato di scontare tutti i buoni del Tesoro la cui scadenza superiore ad un mese.
Più imbarazzo Tesoro è diventato evidente, più soldi cominciò a scarseggiare ed esigente. Queste difficoltà sono state ben presto un mistero per nessuno.
Uno dei nostri amici, con poche centinaia di migliaia di toccare il Tesoro per un istituto bancario che rappresenta, ha trovato un modo da rimborsare - ha preso il Ministero del Tesoro. Espedienti di questo tipo sono la rovina del credito.
Quanto sopra ha lo scopo di mostrare ciò che è stata la lungimiranza del signor Minghetti, che ha unito le funzioni del Ministro delle Finanze con quelle del Presidente. "
Il signor Peruzzi, lui è fiorentino, in cui tutto il vecchio spirito di intrighi e di affarismo, che un tempo è andato così famosi i suoi compatrioti sembrano avere più tardi, ma trionfante incarnato. Il signor Peruzzi visto nel settore politico. Unità italiana era per lui, come per la parte che ha portato e mantenuto reparto, ogni prospettiva delle ferrovie per lanciare, terra nel traffico, negoziare prestiti, giocherellare patrimonio netto. Scandali troppo spaventose che il Parlamento italiano è stato costretto a giudicare l'anno scorso (caso-Susani Bastoggi, ecc), ha dato la misura di queste aspirazioni. - Sia politico e patriotticamente parlando, come un uomo come il signor Peruzzi, un ex funzionario del Duca austriaco della Toscana, uno straniero di grande movimento italiano, quasi nessuna influenza e persino disprezzato nella sua città, o scrittore o l'altoparlante o administratour, sconosciuto prima dei nove decimi d'Italia, su come un tale uomo, dico, era in grado di prendere e mantenere per due anni l'importante ministero degli interni, che è ciò che non può essere spiegato ragionevolmente. - Sempre a sua caduta, il paese era in una vera e propria dissoluzione amministrativa e l'unificazione aveva rifiutato non per avere un'idea. - Non meno Ci sono voluti un successore come il signor Lanza, questo uomo di stato in modo fermo e deciso e se consumati a porre rimedio come anarchia. Altri sei mesi, e forse insuperabili difficoltà cui sono stati creati.
Che manca totalmente il signor Peruzzi, il senso morale, il senso di giusto e sbagliato. A condizione che si verifica, ci riusciamo, abbiamo il sopravvento, non importa il mezzo. - Questa è la dottrina del partito, che sarà fatale per l'Italia, se non state attenti. -come Quando, in pieno parlamento, un parlamentare aveva accusato il ministro degli interni di utilizzare i fondi statali per corrompere i giornali che apertamente indossava ogni mattina per aprire lui e ai suoi colleghi, e vi ringrazio, senza calunniare i suoi avversari politiche, il signor Peruzzi risposto, sorridente e cordiale con facilità: - "che anzi pagato questi giornali per illuminare l'opinione pubblica (per illuminare la pubblica opinione), e che in tutti i paesi c'era molto grido.
Così abbiamo scritto ad un giornale a Parigi, quando ha lasciato l'incarico:
"Il signor Lanza, ministro degli Interni, soppresso o sulla direzione della Sala Stampa della morale pubblica, che ha forgiato la corrispondenza e articoli per l'uso di giornali provinciali e dall'estero.
Questa parte della ruota politico è costato quasi un milione all'anno. Ha tenuto open office; Il signor Peruzzi ha pagato a caro prezzo qualche scrittore che, senza di lui, inevitabilmente tornato alla lobby o presso il negozio. "
E 'stata una prova lampante della assoluta mancanza di scrupoli del signor Peruzzi in materia di governo, allo stesso tempo degli eventi fatali a Torino.
A partire dal 30 settembre, il corrispondente molto imparziale e molto altruista e premere parlò a un fatto che era stato trovato nella faccia di tutta la capitale italiana: L'armadio precedente può ora essere colpito un atto d'accusa per i fatti banali in apparenza, ma in realtà molto seriamente della moralità pubblica. Si tratta di questioni pubblicitarie.
Così, ora è stato rivelato che il ministero è caduto indossato a favore dei suoi interessi, pubblicità agenzia presumibilmente privato Stefani.
Certamente, in particolare, che è il suo stimolo che l'agenzia ha inviato in tutte le parti d'Italia le spedizioni, che distorcono e falsificano modo deplorevoli eventi e atteggiamenti di Turinais Torino.
Questi messaggi vengono restituiti qui per giornali località, e hanno suscitato una viva indignazione come la rabbia.
Il signor Boggio, avvocato, membro del parlamento, ha preso la questione in mano. Andò al direttore del l'agenzia di stampa, e lui ha in qualche modo costretto a dichiarare, ha scritto la notizia in un certo senso, e che il signor Peruzzi era cambiato. Non ha il coraggio di resistere a questa pressione, un giorno o l'altro, non poteva non uccidere la sua agenzia. Tutto questo, in effetti, è triste.
Si tratta di un nuovo chef viene aggiunto l'atto d'accusa del dipartimento, il cui pensiero è stato formulato risultato -a la'- delle scene sanguinose del 21 settembre e 22, e che noi continuiamo a parlare in alcuni ambienti.
Di tutti gli ex ministri, il signor Visconti Venosta è l'unico che non coinvolge l'opinione pubblica nel quadro impopolarità spodestato è colpito.
Secondo le notizie italiane, un dispaccio fatta da un foglio di Locarno, in cui vi è sufficiente Comune di Torino fortemente contestato, è venuto, causare un nuovo accesso di irritazione contro questa agenzia Stefani sfortunato, il cui direttore non ha difesa - sembra che in uso - per dire che la copertura atti di forzata signor Peruzzi e il signor Spaventa. "
Il signor Spaventa, primo tenente, consiglia, intimo M. Peruzzi, è nato a Napoli. Giornalista e membro nel 1848, dopo la reazione del 15 maggio, che stava facendo il suo processo per alto tradimento. Condannato a morte, la pena gli fu commutata in ergastolo, e il fallo-écroua carcere dell'isola di Santo Stefano,
Era che questa storia avrebbe dovuto conciliarsi la simpatia delle altre vittime del Tribunale di Napoli. Non c'è nulla, però; è tra i liberali napoletani che sopravvissero queste prove egli ha i suoi nemici più inconciliabili. Si dice che tra lui e Ferdinando II, c'è stato un malinteso deplorevole, che entrambi erano certamente apprezzato grido conoscere, e mai il re Bomba, il grande detective, se non fosse stato per Il signor Spaventa tale strumento, se avesse saputo indovinare. - Comunque, ho lasciato che il signor Cletto Arrighi ha spiegato a questo proposito:
"Il 7 Dicembre 1861, in Parlamento, il deputato napoletano Nicotera lui gridò:
- E 'stato solo nell'interesse del paese, e di fare peggio seminare i semi della discordia, non gettare i fatti faccia per farlo arrossire, se avesse potuto.
In realtà, il signor Spaventa è accusato di aver tenuto per sé la maggior parte degli aiuti per i prigionieri politici, sollievo che è stato responsabile per la distribuzione equa. Il fatto è che questa carica è stato rimosso e dato ad un altro, il signor Spaventa non sarebbe nemmeno lamentato questo affronto, ma avrebbe detto conpagnons cinicamente prima della sua prigionia, parlando della probabile durata della loro prigionia .
- Passami ancora che l'uomo ge la carne, ma per voi che devono accontentarsi di fagioli, non è gay ... "
La prigione è stata chiusa a chiave quando il signor Spaventa è stato anche pieno di camorra. In una lotta con loro, sembrava risolto fino al punto di eccitare l'ammirazione della folla, per cui ha ricevuto un paio di giorni dopo l'abilitazione in qualità di capo camorra. Questo diploma gli è valso una pensione di diverse centinaia di ducati al mese.
Compresi poi da Ferdinando II nel numero di coloro che hanno dovuto andare in esilio in America dopo otto anni Rison, vide il sole della libertà, recò in Inghilterra e in Francia, si recò a Torino, e infine - nel 1860 - a Napoli, dove è stato il comitato esecutivo.
Dopo l'arrivo di Garibaldi, il signor Spaventa entrato in un battibecco con Bertani, che ha interpretato il dittatore in colori sfavorevoli.
Un giorno si recò al campo, al fine di Garibaldi, osservazioni sgradevoli. Il generale, perdendo la pazienza, ha risposto:
- I veri italiani, attualmente, è qui esposta al fuoco nemico se, come dici tu, che ami il paese, in modo da prendere una pistola e vieni con noi. Così posso credere alla sincerità delle tue parole.
Detto questo si voltò le spalle.
Il signor Spaventa era di guardia a seguire questo consiglio, e invece di prendere una pistola, tornò a Napoli, di impegnarsi in romanzi gialli, in modo che Garibaldi fu costretto lontano dalla città.
In qualità di segretario generale degli Interni, il signor Spaventa è odiato perfettamente Napoli; così noi non esitiamo a dire qui che l'insoddisfazione per il governo di Torino è dovuto in gran parte. Sa; ma lui rispose con freddezza, che impopolarità è un ottimo modo per governare bene ".
E 'fortemente criticato, tra l'altro, a ricevere e il luogo dove la polizia nel regno, che aveva accumulato con il suo posto guida del segretario generale dell'Interno, tutti gli ex banditi che aveva conosciuto in galera; si potrebbe usare la sua vecchia ascendente su di loro, rendere gli agenti zelanti, ma senza scrupoli di sicuro, e disposti a tutto ciò che un potere disperato li richiederebbe.
Questi erano i tre uomini che vivevano nel potere esecutivo del regno, il giorno in cui la notizia dell'accordo del 15 settembre e le sue condizioni specifiche ha iniziato a diffondersi a Torino.