Sécurité 8e

Commotion cérébrale
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Question: Une commotion cérébrale est une blessure du cerveau qui modifie le fonctionnement du cerveau. Quels sont certains des symptômes associés aux commotions cérébrales?

Réponse: Les symptômes peuvent être physiques, comme des maux de tête, une fatigue accrue, des étourdissements et des nausées. Ils peuvent aussi inclure de la difficulté à se concentrer, des problèmes de mémoire ou des sentiments de tristesse et d’anxiété. Parfois, le sommeil est perturbé. Les signes et les symptômes peuvent apparaître immédiatement après une blessure ou mettre des heures ou des jours à se manifester. Ils peuvent être différents pour chacun. Un seul symptôme est suffisant pour soupçonner une commotion cérébrale. La majorité de gens qui souffrent d’une commotion cérébrale ne perd pas conscience. Si vous croyez possible que vous ou une autre personne ayez subi une commotion cérébrale, il est important d’arrêter l’activité, d’en parler à un adulte et de consulter un médecin ou un infirmier praticien tout de suite. 

Question: Tous les conseils scolaires ont un protocole sur les commotions cérébrales qui comprend l’élaboration d’un “plan personnalisé et graduel pour le retour aux études et le retour aux activités physiques” sous supervision médicale. Reconnaissant que chaque commotion cérébrale est unique, que pouvez-vous faire pour aider votre cerveau à se remettre d’une commotion cérébrale?

Réponse: Il est important de laisser son cerveau se reposer après une commotion cérébrale. Le temps passé devant un écran, les travaux scolaires et l’activité physique devraient être réduits de manière significative. Le sommeil est important, il aide le cerveau à récupérer. Je dois suivre mon plan de retour aux études et aux activités physiques pour m’assurer que mon cerveau guérit et pour ne pas nuire à sa guérison. Par exemple, l’élève blessé ne devrait pas être mis dans une situation de contact physique ou qui présente un risque de chute. 

Question: Les blessures accidentelles sont l’une des principales causes de décès chez les enfants et les jeunes au Canada. Les coups répétitifs à la tête ou au corps qui ne sont pas pris en compte, que ce soit au cours d’une même joute ou de joutes qui ont lieu à quelques heures ou quelques jours d’intervalle, peuvent causer des lésions cérébrales catastrophiques et la mort (syndrome du second impact [SSI]), ou mener à un rétablissement prolongé lié au syndrome post-commotion cérébrale. Les adolescentes et les adolescents doivent être conscients des dangers potentiels associés aux activités comportant des risques plus élevés. Quelles peuvent être d’autres conséquences possibles de blessures à la moelle épinière ou à la tête?

Réponse: Les blessures à la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie partielle ou totale. Les blessures graves à la tête peuvent causer des lésions du cerveau, qui peuvent entraîner une limitation des mouvements, des problèmes de vision, d’audition ou d’élocution, un déclin des fonctions cognitives ou sensorielles, et même la mort. 

Question: Que pourriez-vous faire plutôt que de monter dans un véhicule conduit par une personne qui a consommé de l’alcool ou qui est sous l’influence du cannabis?

Réponse: Je pourrais appeler un membre de ma famille ou un ami, demeurer sur place, me rendre chez moi à pied avec une amie si le trajet est sécuritaire, ou prendre l’autobus ou un taxi. Je dois avoir un plan et, si possible, de l’argent ou un téléphone afin de ne pas dépendre de quelqu’un d’autre pour rentrer chez moi de façon sécuritaire.

Question: Que devez-vous savoir lorsque vous êtes en couple pour assurer votre sécurité et celle de votre partenaire?

Réponse: Je dois commencer par réfléchir à ce qui rend une relation plus saine, aux situations qui pourraient présenter un danger, comme un déséquilibre des pouvoirs entre les partenaires, et aux situations dans lesquelles il y a consommation d’alcool ou de drogues. Je peux assurer ma sécurité en établissant mes propres limites, en respectant mes convictions profondes et en faisant savoir aux autres ce que je vais faire et où je vais. Si quelque chose me dérange ou me semble inapproprié, je dois avoir l’assurance nécessaire pour dire à l’autre personne d’arrêter immédiatement. Et si quelqu’un me dit – verbalement ou non – d’arrêter, je dois arrêter immédiatement.

Question: Il est primordial de savoir maîtriser ses émotions quand une situation se corse. Imaginez que des élèves jouent une partie de basketball. L’une ou l’un d’entre eux est poussé de façon agressive et les esprits s’échauffent. Quelles répercussions ce comportement aura-t-il sur les joueurs et les spectateurs?

Réponse: Ce comportement pourrait déclencher une bagarre. Quelqu’un pourrait être blessé, des joueurs pourraient être suspendus, des accusations de voies de fait pourraient être portées, et la relation entre les joueurs, tant au sein de l’équipe qu’en classe, pourrait se détériorer. Les spectateurs pourraient être pris dans la foulée et risquer de se faire blesser.

Question: Quelles sont certaines des conséquences des comportements violents ?

Réponse: Les comportements violents peuvent avoir des répercussions à court et à long terme sur la personne qui en est la cible, notamment des répercussions psychologiques, comme la tristesse et la honte, des répercussions sur la santé physique et mentale, comme les blessures physiques, le stress, la dépression et le trouble de stress posttraumatique (TSPT), et des répercussions sociales, comme le retrait, la peur pour sa sécurité, la perte de revenu et la perte de réputation. Les personnes qui en sont témoins peuvent aussi ressentir certains de ces effets. La personne qui agresse peut subir des conséquences juridiques et psychologiques, comme la culpabilité et la honte. » « Le “bizutage” est une forme de violence qui peut avoir des effets à long terme sur les membres d’un groupe ou d’une équipe. Les rituels de bizutage sont souvent répétés chaque saison, et les membres du groupe ou de l’équipe qui ont été ciblés lorsqu’ils ont rejoint le groupe sont souvent tenus de participer à la violence contre de nouveaux membres. 

Question: La violence fondée sur le genre comprend toutes les formes de comportements de nature psychologique, physique ou sexuelle adoptés en raison du genre d’une autre personne et ayant le but de la contrôler, de l’humilier ou de la blesser. Les images sexuellement explicites, comme la pornographie, qui dépeignent les femmes comme des objets sexuels et comme étant inférieures aux hommes peuvent contribuer à la violence fondée sur le genre. Ce type de violence peut affecter tout le monde, mais elle concerne principalement les femmes et les filles, les personnes transgenres ou qui ne sont pas conformes au genre, ainsi que les communautés marginalisées. La violence systémique vécue par les femmes et les filles autochtones au Canada depuis des décennies en est un exemple. Pouvez-vous donner d’autres exemples?

Réponse: Ce type de violence peut comprendre des choses comme se faire pincer les fesses dans le corridor, se faire lever le chandail ou se faire toucher pendant qu’on est maintenu au sol. La violence fondée sur le genre peut également inclure l’agression physique dans une relation, l’agression sexuelle et le viol. En outre, la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle est une forme de violence fondée sur le genre, car une personne est contrôlée par quelqu’un d’autre et forcée à avoir des relations sexuelles contre de l’argent, de la nourriture, de l’alcool ou de la drogue. Les trafiquants peuvent attirer une personne avec des éloges et en offrant de l’aide en ligne ou par le biais de médias sociaux, puis se faire passer pour son petit ami ou sa petite amie. La personne ciblée peut devenir stressée, nerveuse et retirée et peut commencer à manquer l’école. Elle peut posséder de nouvelles choses coûteuses qu’elle ne pourrait normalement pas se permettre. Toutefois, il se peut aussi qu’il n’y ait aucun signe visible qu’une personne est victime de la traite de personnes à des fins d’exploitation sexuelle.

Question: Comment une personne qui fait face à une situation de violence peut-elle trouver de l’aide? En quoi les programmes de soutien sont-ils utiles?

Réponse: Si une situation de violence nous préoccupe, on devrait en parler à un adulte de confiance. On peut également faire appel à une ligne d’assistance (par voie téléphonique, système de messagerie ou SMS ou par application mobile) qui offre des services d’écoute, si on a un problème ou si on est frustré, ainsi que des informations et des conseils qui nous aiguillent vers d’autres services susceptibles de nous aider. Les programmes et les clubs de jeunes après l’école peuvent aussi aider, car ils offrent un endroit agréable et sécuritaire pour se rencontrer entre amis et pour faire de nouvelles connaissances.