Santé mentale

Question: Comment pouvez-vous savoir qu’une ou un camarade ou quelqu’un que vous connaissez est aux prises avec un problème de santé mentale et a peut-être besoin d’aide?

Réponse: Je peux remarquer un changement d’humeur ou un comportement tout à fait différent de ce que je vois normalement. Je peux remarquer que la personne reste à l’écart du groupe et se sent toujours triste ou prend du retard dans ses travaux scolaires. » « Je m’inquiéterais si j’entendais une personne dire qu’elle aimerait bien mieux se sentir, mais qu’elle n’y arrive pas. 

Question: Qu’est-ce que vous pourriez faire pour aider une amie ou un ami? Qu’est-ce qu’il est important de comprendre quant aux limites de la façon dont vous pouvez aider?

Réponse: Je peux essayer de l’encourager en lui rappelant des choses qui l’ont aidé dans le passé – tel que faire une pause, nous amuser ensemble à l’extérieur, prendre quelques bonnes respirations très profondes. Mais si ça ne marche pas, je peux l’encourager à demander de l’aide. S’il ne le fait pas et que je suis vraiment inquiet à son sujet, je peux en parler à un adulte en qui j’ai confiance. Je ne dois pas oublier qu’il est important d’obtenir de l’aide. En particulier si je suis inquiet et pense qu’il risque de se faire du mal ou peut être en danger, je dois éviter d’essayer de l’aider tout seul. 

Question: Si le problème semble nécessiter l’aide d’un adulte, à qui pourriez-vous vous adresser?

Réponse: Mon enseignante, mon entraîneur, un membre de ma famille, une Aînée, un sénateur métis ou tout autre adulte de ma collectivité en qui j’ai confiance.

Question: Nous savons que de temps en temps nous ressentons des émotions complexes qui font qu’il nous devient difficile d’avoir l’impression de pouvoir nous intégrer ou appartenir à un groupe. Nous ressentons tous ces hauts et ces bas à divers moments. Chacun d’entre nous doit réfléchir à ce qu’il peut faire pour s’aider et aider les autres à reconnaître, à accepter et à gérer ces émotions. Par exemple, si nous réfléchissons au langage qu’on emploie, on constate que nous disons parfois des choses que nous pensons être drôles, mais qui peuvent provoquer des traumatismes et rendre d’autres personnes mal à l’aise. En ce qui concerne notre santé mentale et celle des autres, quelles sont certaines des choses que nous pouvons faire à l’école ou dans une salle de classe pour que chacune et chacun se sente à l’aise quand il s’agit de parler de sa santé mentale et de demander de l’aide?

Réponse: Lorsque nous parlons de santé mentale de façon positive, nous nous sentons en sécurité et sommes capables d’être honnêtes et ouverts au sujet de nos sentiments. Il arrive parfois que l’on se moque de certaines personnes si elles semblent être “différentes” ou si elles expriment des émotions ou pleurent à l’école. Si quelqu’un a une mauvaise journée, nous devrions nous mettre à sa place et penser à ce que nous ressentirions. Nous pourrions aussi lui demander si elle désire parler et respecter son intimité, si c’est ce qu’elle veut. 

Lorsque nous parlons de “nous mettre à la place de quelqu’un”, cela s’appelle de l’empathie – terme qui signifie que nous avons une certaine compréhension des sentiments ressentis par les autres. Faire preuve d’empathie est un excellent moyen pour que nous nous sentions tous en sécurité dans notre salle de classe et à l’école. Lorsque nous parlons de santé mentale de façon positive, chacun se sent plus à l’aise de s’ouvrir aux autres pour parler de ses émotions difficiles à gérer ou pour expliquer qu’il vit une mauvaise journée.