Djelfa EM

Document du Lieutenant Latournerie de la 2e Cie de Combat

Un peu d'histoire :

Pour en savoir plus : DJELFA , BLIDA - DJELFA, VF , DJELFA, la voie ferrée , Djelfa, le camp de Concentration 1941/42 , DJELFA, son HISTOIRE . Nota : Ces liens ont disparu, retirés sans doute par le webmaster. Il avait été demandé par mes soins une autorisation qui est demeurée sans réponse, alors que penser ?

Le PC du 4e Régiment de Tirailleurs s'installe dès septembre 1958 dans l'ancienne forteresse sise en élévation au nord de la ville près de la médina et sa mosquée.

Djelfa sera construite en quarante jours, aux mois de novembre et de décembre 1852 par la colonne expéditionnaire du Général Joseph Vantini dit Yousouf, sous le commandement du Maréchal Randon.

La forteresse, construite en 1852 lors de la création de la ville, est un vaste corps de logis, élevé carrément au-dessus d'une enceinte de murs bas. On y installa la maison du Bachaga des Ouled-Naïls avec un bureau arabe. C'était tout à la fois une maison de commandement, un caravansérail et une forteresse.

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Les chefs de corps ayant commandé le 4e RT (1958 à 1962)

à gauche : le Colonel Le Bideau Michel, au centre : le colonel Sagon René et son commandant en second, le lt colonel Gallé, à droite : le colonel Goubard Pierre (Photo du net).


Colonel Lebideau Michel : 1957-1958

Aura la lourde tâche et la mission douloureuse de conduire le 4e pendant la première année de son commandement en TUNISIE, c'est une nouvelle page qui s'ouvre faite de vexations et d'humiliations. Le régiment a derrière lui un lourd passé d' Honneur et de Gloire que rien ne peut entamer, pas même les arguments mensongers de la guerre subversible déclenchée par les leaders révolutionnaires.

En août 1958, le colonel Lebideau conduira le 4e vers les rivages algériens. D'Alger il pousse ses bataillons vers le sud pour tenir les postes dans le secteur de Djelfa et mener des opérations dans les monts des Oulaid Nails. Une nouvelle tâche incombe au chef de corps, celle de transformer le 4e et de lui donner une structure algérienne. En mai 1959, il prend sa nouvelle dénomination.

Colonel Sagon René : 1959-1961

Prend le commandement le 1er septembre 1959. Le régiment modifié depuis quelques mois est d'un nouveau type à dix compagnies puissamment armées. Progressivement, il est redevenu une véritable unité de tirailleurs composée maintenant d'Algériens dans la meilleure tradition.

Colonel Goubard Pierre : 1961-1962

A pris le commandement le 8 juin 1961. Héritier de trente-cinq chefs de corps qui ont conduit pendant 76 ans le 4e sur le chemin de l'Honneur, fait de travail, de discipline, de sacrifice et de gloire pour la Grandeur de l'Armée d'Afrique et la Gloire de la Patrie.

Carrière du général Goubard : Né le 8 novembre 1912 à Orléans, Pierre Goubard sort 17e sur 324 élèves de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1934. Il est affecté en Afrique du Nord, d’abord au 7e régiment de tirailleurs algériens, puis au 2e régiment de tirailleurs marocains. Il participe, avec le 2e RTM, au sein de la 1 ère division d’infanterie marocaine, à la campagne de France (mai-juin 1940). Fait prisonnier à Loos, le 19 mai, il rentre de captivité en Allemagne le 20 avril 1945. Nommé capitaine en décembre de la même année, il suit les cours de l’Ecole supérieure de guerre. En 1953, le chef de bataillon Goubard effectue un séjour en Indochine. Il quitte Saïgon le 30 juillet 1955 pour être nommé à l’état-major de l’armée. Promu au grade de lieutenant-colonel en octobre 1957, il rejoint la 20e division d’infanterie en Algérie en avril 1958. Le 31 décembre 1960, il est nommé colonel et prend le commandement du 4e régiment de tirailleurs. En juillet 1962, il devient le chef de la division Renseignements de l’état-major des armées. En 1963-1964, il est auditeur à l’institut des hautes études de la défense nationale et en voyages d’études en Europe et en Afrique. En août 1964, le colonel Goubard prend le commandement de la 6e brigade mécanisée. Général de brigade le 1er décembre, il est adjoint au commandant de la 1ère division blindée. Il prend le commandement de la 8e division le 1er juillet 1968, et est promu général de division. Adjoint au directeur de l’enseignement militaire supérieur, en juin 1970, il prend les fonctions de directeur de l’Ecole supérieure de guerre et de l’Ecole d’état-major le 30 août 1971. Il est admis dans la 2e section le 8 novembre 1972. Le général Pierre Goubard décède en 2000. Il était commandeur de la Légion d’honneur.

Quelques cérémonies à Djelfa

Le 4e RT à l'occasion des cérémonies du 11 novembre 1959 à Djelfa.

Les fanions du régiment et une section de la 6e Cie.

Présentation au drapeau, remise de la croix de la légion d'honneur, (à gauche, le commandant Genet, nommé officier de la LH) et remise de la Croix de la valeur militaire à un sous-lieutenant et à un adjudant-chef de la Compagnie Portée par le colonel SAGON en 1960.

1959 : Défilé de la 2e Compagnie de l'EMT1 en poste aux Ruines Romaines.

Cérémonie à l'occasion de la fête du 4e RT (Belvédère 25 janvier 1944) qui s'est déroulée à DJELFA en janvier 1960. Discours du colonel SAGON, le salut au drapeau, la revue, les autorités, défilé de la Nouba, le défilé de la 4e Compagnie de Sidi Maklouf.

A gauche, la gare de Djelfa : Une ligne de chemin de fer reliait Alger-Djelfa, cette dernière station étant le terminus, elle longeait la route Nationale 1 dont les postes militaires, échelonnés tout au long du parcours, assuraient la sécurité des deux voies. (voir l'histoire de sa réalisation : Médéa, puis : Guelma )

Au centre, la médina et sa mosquée du nord de la ville, à droite : Un T6 survolant Djelfa ( photo du net), la Base aérienne de Djelfa est l'EALA 3/71.

1 et 2 - Vues de Djelfa en 1960 (photos cne Loncol). 3 - Le fort Caffarelli, siège du 4e RT.

La Poste

La Mairie

L'église

1- La mosquée et la médina, à gauche : la RN1 traverse la ville pour rejoindre Laghouat, au centre le Fort Caffarelli, siège du 4e RT.

2- A droite : la poste et au centre le quartier du 2e REC et ses ateliers- garages.