Un quartier animé et commerçant, reconstruit après l’incendie de 1869
Le plan du quartier aujourd’hui
Les épiceries du village
174 rue du Serre
Les Frères Gérente, Pierre et Barthélémy, étaient négociants comme en atteste le tampon (avec orthographe fantaisiste).
Regardez l'escalier de pierre situé sur la rue : il donnait accès à une boutique où l'on pouvait trouver de la poudre et des plombs pour confectionner des cartouches, du vrac en tout genre mais aussi de l’or, des bagues ; de grands coffres et tiroirs en témoignent. Après l’incendie de 1869, ce commerce a été repris par Barthélémy puis sa descendance. Cette boutique traversera les époques et continuera longtemps à desservir le village. Il n’y aura qu’une courte interruption en 1945 / 1946.
150 rue du Serre
En 1946, lorsque la famille Borel - Depeille revient de Marseille, elle rouvre le commerce et enrichit l'activité avec un petit atelier de réparation de vélos. Puis elle crée la pension de famille et une épicerie ambulante qui sillonne tout le Queyras : vous pouviez rencontrer Joseph très tôt le matin lorsqu'il préparait son camion pour sa tournée !
L'épicerie Proxi située sous le village est le dernier transfert d'activité de la boutique Depeille en janvier 1985.
Epicerie et pension Depeille
En arrière-plan la Mairie école primaire
15 puis 10 ruelle du Canton
Un autre commerce existait dans la maison Vasserot (15 ruelle du Canton), au fond de la cour, avec un accès par la ruelle du Canton. Après avoir remplacé Madame Vasserot lors de son hospitalisation, puis à son décès (1937/38), Victoria Brun a été sollicitée, pour écouler le stock. Elle décide de poursuivre l’activité chez elle, 10 ruelle du Canton, en construisant un local attenant à la maison fermière. Le magasin devient alors visible du carrefour. Ouverte en 1949, cette épicerie a perduré jusqu'à la retraite de Victoria en septembre 1982.
Epicerie Brun
Epicerie Brun - bâtiment actuel
197 rue du Serre, puis 195
Une épicerie a été tenue par Élisabeth Eymard de 1919/20 jusqu'en 1942 (à côté de la boulangerie actuelle). Ce local a ensuite été utilisé comme garage ou entrepôt. Ce n'est qu'en septembre 1979 que le bâtiment a retrouvé une activité de commerce (195 rue du Serre) avec l'installation de la famille Verpiova : une crêperie ouvre à l'hiver 1980. Une activité de pâtisserie et boulangerie vient compléter le commerce, le laboratoire est construit à l'arrière.
Fin 2004, Thierry Loye succède à Sixte Verpiova, la boulangerie s’agrandit, elle est cédée à Dorine et Simon en 2016.
165, 167,175 rue du Serre, dans la cour intérieure
Avant la deuxième guerre mondiale, une boulangerie où "le pain était cuit chaque jour" a remplacé la fabrication du pain au four communal. Elle existait à l’arrière de la Mairie/École (165 -167 rue du Serre), dans la cour intérieure, sans enseigne.
C’était la boulangerie de la famille Gérente, tenue par Marius après son service militaire. À cette époque, la pluriactivité était de mise : boulangerie, agriculture, accueil des premiers touristes, après1945, dans la pièce commune, pour une collation. L’accueil des touristes a quitté la pièce commune pour une salle plus vaste vers 1947/48. Après plusieurs affectations : bar, restaurant, magasin de souvenirs, de sport, le local accueille aujourd’hui le cabinet d'ostéopathie (La vitrine est encore présente au 175 rue du Serre).
Marius desservait tous les hameaux, en calèche, puis en "Rosalie" et ensuite en "fourgon Peugeot".
Après le transfert de la Mairie en 1956, Marius a racheté le bâtiment et ouvert une boutique en bord de rue, avec logement à l'étage (actuellement la boucherie – 167 rue du Serre). La boulangerie a fonctionné jusqu'en 1960, date à laquelle la famille Gérente a racheté un commerce à Abriès. C’était l’époque où la percée du tunnel sous le col Lacroix était envisagée comme liaison avec l’Italie !
Si la boulangerie a fermé en 1960, un commerce a rouvert en 1967. Le local est toujours actif en période de vacances : c’est la boucherie du village.
Une « boîte de nuit » a même été exploitée au fond de la cour de 1971 à 1975 : la jeunesse appréciait ce lieu, les riverains un peu moins !
Entrée de Molines hier
Entrée de Molines aujourd’hui
La fontaine devant la Mairie - Ecole Primaire juillet 1937
Le plan du quartier en 1909
Molines vue de l'Eglise Saint-Romain