Des malades ou convalescents , un oubli (pas sérieux!!) , ….. et pourtant nous étions 12 mardi autour de Nicolas Barreau , auteur franco-allemand qui se cache sous ce pseudonyme (peut-être une femme , ce qui correspondrait bien au genre du roman).
Les échanges ont été gais et détendus à l'image du roman. En effet, tout le monde s'est accordé pour dire que c'était un livre de détente, à emporter sur la plage ou pour un voyage en train ;
Le style en est très agréable, l'intrigue n'est pas compliquée . C'est un ouvrage charmant comme nous le laissait présager la première de couverture: une jeune fille aux longs cheveux , toute de rouge vêtue, s'amusant à déambuler sur une allée du Champ de Mars à Paris, vue de dos il est vrai donc difficile de juger de son sourire !
On s'est promené avec grand plaisir dans les rues de Paris , (une d'entre nous avait même sorti le plan de Paris pour suivre les héros) et comment ne pas apprécier, nous catalans, le choix du nom du restaurant: 'Le temps des cerises' .
En creusant un peu plus , on s'est tout de même posé quelques questions : D'abord , le choix des noms: l'héroïne: Aurélie Bredin; Aurélie d'accord , c'est bien le prénom d'une époque , mais Bredin? Pour Gredin? Pour.….?; André Chabanais? Ce nom désignait une très célèbre maison close, hasard? Pourquoi ce nom?
Ensuite , on a souligné l'emboîtement original des chapitres, le récit d'un même épisode selon des points de vue différents, l’ambiguïté du 'je' dans certains chapitres .
Et enfin , on s'est posé la question de la dualité des héros : la naïveté d'Aurélie face au machiavélisme de Miller; les personnages secondaires avaient aussi leur importance (la copine par exemple).
Certains étaient déçus de ce choix…. surtout après Thomas Mann. Mais nous avions volontairement choisi la détente après la dure 'Montagne Magique' . Il faut ménager nos neurones!!
Cependant la majorité a apprécié ce moment de détente, cette histoire d'amour qui a flatté notre coté 'fleur bleue', ce petit intermède romantique dont nous avons bien besoin par les temps qui courent. On attend un cinéaste qui voudrait bien partir de ce roman pour nous offrir un gentil petit film à aller voir le vendredi soir!
Et puis ce livre nous a donné une fois de plus l'occasion de nous retrouver et d'échanger dans la bonne humeur .
J'ai oublié l'essentiel :
il restera toujours quelque chose du roman de Nicolas Barreau : les recettes données en fin de livre dont "le menu d'amour d'Aurélie " pour 2 personnes.
Bon appétit